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11/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ORPHELIN DE SA FILLE
1

 

Cela date du temps de la permanente traversée houleuse de l'espace embrasé qu'était sa vie.

Il voulait alors ne rien oublier mais aussi ne pas se souvenir de tout.

Être juste vivant.

Être digne d'elle.

Seulement la mériter.

 

A l'aimer davantage que tout au monde, à l'aimer ainsi de brûlante passion, il n'a pas su sentir peser sur lui les dures lois de l'absolue nécessité, et encore moins les prémisses, tout aussi contraignants, d'une quelconque obligation.

Bien au contraire, durement forgé par l'inévitable âpreté des expériences qui jonchent et balisent le cours d'une existence, il a ambitionné d'offrir l'entièreté de son souffle, ample et généreux, ainsi que chacun de ses battements de cœur.

 

Pourtant, exister ne lui a ainsi pas permis d'être d'emblée.

Mais il lui a permis d'y songer.

Il s'est alors, avec application, progressivement inventé des éclats de soleil extraits de sa naturelle et munificente façon de donner.

 

Il n'eut alors de cesse d'être en admiration, fasciné presque par l'ampleur de ses capacités, par l'immensité de son intelligence aiguë et sa vigoureuse acuité intellectuelle.

Autant de nobles qualités qui, il avait clairement conscience de cela, mettaient à sa disposition de prioritaires accès à la culture.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/08/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

4

Il le perçoit, il va enfin tourner cette page inutile,
Et rejoindre son lieu naturel au chaud de l'oubli.
Se libérer de la tyrannie grâce à sa volonté entière
De s'extraire hors des limites de cet univers hideux.
Mutilation indolore qui un jour accoste au silence
D'une disponibilité choisie qui initie la délivrance
Sans intervenir en rien dans ce qui n'a pas lieu d'être.

La tranquillité requise va bientôt le faire cendres.
Il va partir sans avoir marqué d'une quelconque trace
Et rejoindra pour toujours l'exil d'un départ annoncé.


Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(FIN)



P. MILIQUE

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

14/08/2013

ILS ONT PENSE POUR NOUS 28

PENSEUR.jpeg

 

"Dans notre démocratie libérale,

Je redoute

Une tyrannie des individus.

De ceux qui disposent

D'un pouvoir exorbitant."

(Tzvetan TODOROV  -- Historien des Idées)

26/03/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " LA NOUVELLE REVOLUTION FRANCAISE "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme. 

 Superbe et talentueuse... 

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Belle et étrange Patrie
Tes enfants ne grandissent plus… ils vieillissent
Ils ne réagissent plus… ils pâtissent
Ils ne te bénissent plus… ils te maudissent
Parce qu’ils ne supportent plus tes présents dérisoires
Ils ont tourné le dos au passé sans pouvoir faire face à l’avenir…
Parce qu’il n’y a pas… il n’y a plus d’avenir

Belle et étrange silhouette
Tu vas bientôt incarner la nouvelle Révolution Française
Tu portes un voile
Non, ce n’est pas à moi
Mais à chaque citoyen qu’il revient de te l’arracher
Et se découvrir en te découvrant…
Plus belle, plus sublime que l’ancienne

Belle et étrange affaire
L’ancienne a consigné des droits sans assigner de devoirs
Rédigé une déclaration toute formelle sans ancrage dans le réel
Libéré des capitaux et décapité des libéraux
Mais il n’y a qu’une limite au pouvoir : le pouvoir des limites
Parce qu’il ne s’agit plus de séparer les pouvoirs mais de les réparer…
L’exécutif arbitraire, Le législatif forfaitaire et Le judiciaire toujours déficitaire.

Belle et étrange époque
J’ai l’impression qu’il y a plus d’abus aujourd’hui qu’en 1789…
On nous abuse sur la marchandise. Sur le prix. Et sur le circuit.
On ne sait plus ce que l’on mange…
On ne sait plus ce que l’on pense
Camera obscura… c’est l’illusion médiatique qui a pris le dessus… accaparé tous les pouvoirs, comme dans les anciens appareils photographiques, nous marchons tous sur la tête.

Belle et étrange résolution
Qu’est-ce que tu dis ?
Que c’est le moment de se lancer à l’assaut du système
En bloquant sa marche financière?
La démarche m’interpelle
Je bloque, tu bloques
Comme un seul bloc, comme un seul blog !

13/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: À ma terre meurtrie

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.

 

 

À ma terre meurtrie
 

À ma terre meurtrie de sang et de souffrances
Berceau d’Humanité, berceau de mon enfance
Pour que cesse l’horreur des combats et des armes
Je dédie mes mots, ma révolte, mes larmes….

D’avoir ployé longtemps sous le poids du silence,
D’avoir courbé le dos sous le joug des violences,
D’avoir tremblé longtemps dans l’effroi, la terreur
Nous avons tous grandi à l’ombre de la peur…

Pour avoir réprimé dans la honte notre orgueil,
Ravalé l’amour-propre, de nos droits fait le deuil,
Refoulé la colère quand nos gorges se nouent
Nous avons enterré la dignité en nous….

Dignité retrouvée ! O rêve d’espérance !
C’est bien dans la douleur qu’a lieu ta renaissance !
N’est-il de liberté qu’au prix de barbaries ?
Et n’est-il de justice acquise sans tyrannie ?

Par le rouge des flots qui coule dans nos veines,
Et par la fulgurance des révoltes soudaines,
Par la force du peuple qui relève le front
Qui se relève enfin pour essuyer l’affront :

J’en appelle à l’amour qui fleurit dans nos cœurs
J’en appelle aux rivières de sanglots et de pleurs
J’en appelle à ces voix qui scandent levant la paume
A celles qui psalmodient des versets ou des psaumes
J’en appelle au printemps, à l’odeur du jasmin
Pour que la LIBERTE éclaire ton chemin ….
SYRIE !