27/04/2016
CALAMITE DÉGRADANTE 1
CALAMITE DÉGRADANTE
1
C'est un sinistre décor qui renforce l'oppressante et lugubre impression de bout du monde.
Cela date d'une époque révolue qui voulait que les mariages n'aient nul besoin d'amour.
De ce temps où les histoires, même les plus anciennes, les plus profondément ensevelies, finissaient toujours par refaire surface.
C'est une histoire de folie familiale, de destin écrit depuis toujours, de famille disloquée et de lâcheté collective.
Période fangeuse qui, aujourd'hui encore, hante l'esprit des plus anciens dans ce qu'elle remue de plus glauques et de plus dérangeants souvenirs.
Personne n'a jamais su oublier la violence des malheurs qui l'ont frappé.
De ce fait, lorsque la rumeur a pris naissance, nul ne s'éprouve suffisamment surpris pour entreprendre de la contester aussi peu soit-il.
D’ailleurs, contestable elle ne l'est pas.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
13:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, calamité, dégradant, sinistre, décor, renforcer, oppressant, lugubre, impression, bout du monde, date, époque révolue, mariage, besoin d'amour, histoire ancienne, ensevelir, refaire surface, folie, familial, destin, famille recomposée, disloquer, lâcheté collective, période, fangeux, hanter l'esprit, ancien, remue-ménage, glauque, dérangeant, souvenir, oublier, violence, malheur, frapper, rumeur, naissance, surprise, entreprise, contester, contestable
23/03/2014
ONDE DE CHOCS
ONDE DE CHOCS
Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.
Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.
Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.
L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.
Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.
Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?
Pourquoi tous ces vides et ces peurs?
Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?
Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?
Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?
Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.
Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?
Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?
Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.
J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.
Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.
Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!
Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.
Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.
Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.
Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.
Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.
Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.
P. MILIQUE
05:40 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, inconsolable, encre, vide, absencedouleur, souffrancecouleur de sang, larme, horreur, dégoût, effroi, haine de soi, disparition, gouffre, aspérité, brouillon de vie, impasse, beauté, divinité, onde de choc, paroxysme, vomir, viscères, éprouvant, humiliation, pauvre, abîmer, abject, injuste, fragilité, proie, camarde, jouissance, ultime, absence, impuisance, tempête, tourment, impénétrable, tristesse, amertume, fiel, éléments déchainés, enfer, lugubre, morbide, ténèbres, révolte, l'antichambre de la mort, destin, décor de théâtre
13/12/2013
A L'AFFÛT DE LA VÉRITÉ
A L'AFFÛT DE LA VÉRITÉ
Les poèmes sont de surprenantes esquisses
Dont l'approche est comme un frôlement amoureux.
Être de mots à l'imaginaire créateur,
Il s'octroie des heures d'exaltation
A composer des textes tels des chansons de signes
Tandis que la main court et court encore
Au cœur d'un certain idéal poétique
Grand explorateur de la pensée.
Alors, dans des accès d'ingénuité plutôt touchants,
Il s'offre des possibilités quasi inépuisables
Rien qu'à débusquer un essentiel à l'affût de la vérité.
P. MILIQUE
09:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, affut, affuter, vérité, vérifier, vérification, poème, surprenant, esquisse, approche, frôlement, amoureux, etre de chair, motivation, motiver, imaginaire, créateur, s'octroyer, heure, exaltation, composer, compositeur, texte, chanson, signe, signalétique, mano à mano, courir, à bout de souffle, au coeur, certifier, idéal, poétique, grand, explorateur, pensée, accès, ingénuité, planteur, touchant, s'offrir, rendre possible, quasi, inépuisable, rien, débusquer, lugubre, essentiel, survivre, suicide
07/10/2013
Robert FRANCIS EN CONCERT AU BIKINI TOULOUSE
(Captation Personnelle)
Robert FRANCIS
EN CONCERT
AU
BIKINI
TOULOUSE
LE 24 Novembre 2010
Vous ne connaissez pas ce Californien?
Ce n'est pas grave.
C'est juste dommage.
05:10 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, robert francis, connaître, californie, californien, grave, gravité, justice, dommageable, hauvents, penser, sortir, rester longtemps, michaël furnon, s'envoler, disparaître, le soleil brille, retrouver, naja, ehanteur, mélomane, maniaque, lugubre, salubrité publique, intoxication alimentaire
18/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 17.12.2012
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
17.12.2012
18:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, bernard adamus, virer de bord, lugubre, funèbre, forêt noire, rigoler, jur, estomaquer, montréal, jument, cheval, raisonner, vicelard, vocalises, cracher, terminus, pianoter, zombie, placarder, soupirer, excuser, charmer