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18/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

11

 

L'omniprésence folle des impératifs provoque une redoutable cascade de conflits, ainsi qu'une accumulation de griefs dont il est important de neutraliser en toute urgence l'hypertrophie galopante sous peine que, trop éprouvé par la rudesse râpeuse de l'existence, l'Homme finisse par s'affaisser en ruines, le psychisme désagrégé et la conscience dissoute, éparpillée, en miettes.

Le moment est charnière.

Il faut instamment briser le rythme de ce cycle prédéterminé.

Désabusées par le mal de vivre, par la noire mélancolie et l'ennui profond, l'envie de rien et l'âme dégoûtée s'installent, absolutistes.

On peut imaginer qu'à la suite l'Homme désarçonné s'abîmera dans le doute, le désarroi et la neurasthénie voire, comment ne pas l'envisager, la résolution finale.

Dès lors rejoindre la solitude oui, cet univers de taiseux, et donc emménager au cœur du silence pour des retrouvailles chaleureuses irriguant le désert.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/11/2017

FLEUR FERMÉE

au magma présent de l'écriture,

 

 

FLEUR FERMÉE

 

Il arrive que certains mots maladroits

Signifient beaucoup plus que le silence

Qui peut s'égarer en d'inouïs méandres.

 

D'instants à la sensualité vertigineuse

En sales exhalaisons d'amertume,

Il se compromet et donne parfois

L'étrange impression de se complaire

Dans la folle douleur vive des autres.

 

Comme un arrêt sur concentré d'émotion,

Il étale avec une lenteur quasi hypnotique

Un temps provisoirement suspendu, dilaté.

 

Le silence est là qui réside en nous

Comme une situation extrême,

Comme une ultime inquiétude.

Il est telle une fleur fermée à l'intime

Qui, par sa non-floraison manifestée

Nous laisse présager le ténu des repères.

Ainsi, le silence est un philtre pernicieux.

Son ton doux-amer occupe le calme paysage.

Et cela serre le cœur. Et cela triture l'esprit.

 

Amour s'il te plaît,

Ne reste pas aphone.

Si mon silence est le ciel,

Tes mots en sont les étoiles.

 

P. MILIQUE

29/04/2017

LA NAISSANCE DE L'AUBE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA NAISSANCE DE L'AUBE

1

 

S'agit-il d'anxiété, d'angoisse?

Est-ce l'énorme contrariété

Provoquée par l'impossibilité

A te joindre et qui nous a privé

(Ce fut-là une grande première)

De notre si essentiel câlin nocturne?

 

Toujours est-il que je viens d'éprouver

Une longue nuit agitée et sans sommeil.

Cet état d'intense activité nerveuse

M'aura, c'est bien le moins, permis

De participer, parfaitement éveillé,

A l'éblouissante naissance de l'aube.

 

La lumière est onctueuse et tu dors encore

De ce sommeil paisible qu'ont les enfants.

Il est doux d'être ainsi allongé à tes côtés.
Je veux veiller sur toi, te couver, te fortifier.

Moi-même, je me repose et me ressource en toi.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

11/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ORPHELIN DE SA FILLE
1

 

Cela date du temps de la permanente traversée houleuse de l'espace embrasé qu'était sa vie.

Il voulait alors ne rien oublier mais aussi ne pas se souvenir de tout.

Être juste vivant.

Être digne d'elle.

Seulement la mériter.

 

A l'aimer davantage que tout au monde, à l'aimer ainsi de brûlante passion, il n'a pas su sentir peser sur lui les dures lois de l'absolue nécessité, et encore moins les prémisses, tout aussi contraignants, d'une quelconque obligation.

Bien au contraire, durement forgé par l'inévitable âpreté des expériences qui jonchent et balisent le cours d'une existence, il a ambitionné d'offrir l'entièreté de son souffle, ample et généreux, ainsi que chacun de ses battements de cœur.

 

Pourtant, exister ne lui a ainsi pas permis d'être d'emblée.

Mais il lui a permis d'y songer.

Il s'est alors, avec application, progressivement inventé des éclats de soleil extraits de sa naturelle et munificente façon de donner.

 

Il n'eut alors de cesse d'être en admiration, fasciné presque par l'ampleur de ses capacités, par l'immensité de son intelligence aiguë et sa vigoureuse acuité intellectuelle.

Autant de nobles qualités qui, il avait clairement conscience de cela, mettaient à sa disposition de prioritaires accès à la culture.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/04/2015

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE

au magma présent de l'écriture,

 

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE



Dans la chronologie de ton instant, le temps se désaccorde,
Soudain assujetti à la terrible soumission d'une fièvre tragique,
Ton corps révolté se perd dans ses arcanes labyrinthiques.

Là où les interférences se chevauchent se renverse la perspective
Tandis que d'actes prodiges en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements,
Tandis que l'inéluctable structuration en cours terrasse l'inaudible silence.

Ton soleil secret a restitué le plaisir des bonheurs majuscules,
Espace chargé de toi où s'éclaire, prélude embrasé de l'à-venir,
Un héritage de lendemains riches de quartz à la beauté farouche.

P. MILIQUE

25/10/2014

INSCRITS A L'INTIME

au magma présent de l'écriture,

 

INSCRITS A L'INTIME



Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,
S'évaporant au fil extatique d'émois sentimentaux,
Apparaissent certains bouleversements mineurs
Aptes à provoquer, révolution infinitésimale,
Une signification assez menaçante et déroutante
Pour forger une parole incompétente et marginalisée.

P. MILIQUE

01/04/2014

MALTED MILK SALLE GEORGES BRASSENS AUCAMVILLE LE 25 MARS 2011


(Captation Personnelle)

 

MALTED  MILK

SALLE GEORGES BRASSENS

AUCAMVILLE

LE 25 MARS 2011

31/03/2014

BILL DERAIME SALLE GEORGES BRASSENS AUCAMVILLE LE 25 MARS 2011


(Captation Personnelle)

 

BILL DERAIME

SALLE

GEORGES BRASSENS

  AUCAMVILLE

LE 25 MARS 2011

30/03/2014

BILL DERAIME SALLE GEORGES BRASSENS AUCAMVILLE


(Captation Personnelle)

 

BILL DERAIME

SALLE

GEORGES BRASSENS

  AUCAMVILLE

LE 25 MARS 2011

29/03/2014

BILL DERAIME SALLE GEORGES BRASSENS AUCAMVILLE LE 25 MARS 2011


(Captation Personnelle)

 

BILL DERAIME

SALLE

GEORGES BRASSENS

  AUCAMVILLE

LE 25 MARS 2011

28/03/2014

BILL DERAIME SALLE GEORGES BRASSENS AUCAMVILLE


(Captation Personnelle)

 

BILL DERAIME

SALLE

GEORGES BRASSENS

  AUCAMVILLE

LE 25 MARS 2011

25/02/2014

MARIANNE MOORE: "NUL CYGNE AUSSI BEAU"

 

MARIANNE MOORE

 

 

"NUL CYGNE AUSSI BEAU"
LECTURE PAR

 

 

JENNIFER DECKER
RÉFÉRENCES:

 

 

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

 

 

Thierry GILLYBOEUF

 

 

© éditions José CORTI, 2004.  

 

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc). 

 Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas