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10/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... KITSCH

 Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 


KITSCH 

Manière aussi exaspérante qu'inattendue de faire partager aux autres – quand ce n'est pas plutôt imposer – l'immense attrait porté à titre personnel envers des choses, attitudes ou comportements, d'un mauvais goût indécent qui bascule parfois, et c'est inévitable, dans une affligeante vulgarité pouvant, en certaines occasions, conduire jusqu'à un immense malentendu.

Pour autant, il se peut aussi que cela ne soit que le fruit d'un bref et irrépressible moment d'égarement.
Raison supplémentaire pour rester vigilant et s'opposer avec la plus grande férocité à ce diktat traumatisant – diktat tendu d'arguments pour le moins désuets et un peu ridicules, afin de rejoindre soi-même, et au plus vite, les rives accueillantes et généreuses d'un présent habité de motifs extraordinairement beaux et lumineux. 

 

LUMINEUX

 

P. MILIQUE

04/10/2016

DUPES DE RIEN 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

5

 

   On peut ainsi la concevoir tel un art au service de la vérité, une sorte de théâtre de la contrefaçon, ou de pur cinéma exhausteur d'invraisemblances légitimes.

Qu'importe après tout de savoir que tout cela n'est pas vraiment!
Au nom de quoi faudrait-il sacraliser la conformité?
Et puisque le réel n'a pas de limites...

     Alors, plutôt que s'astreindre au diktat du plausible, laissons-nous aller à contempler l'illusion.

A se délecter de chaque vision, odeur, saveur ou consistance proposées, sans trop disséquer ou intellectualiser le concept, sans s'ériger en censeur. Sans juger, donc.

En cela, comme en tout, sachons raison garder.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/03/2015

LA BEAUTÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA  BEAUTÉ

2

 

Il faut dire que la ligne de partage qui éloigne le beau est incertaine, brouillée. Regardez toutes ces autres étoiles aux imperfections ravissantes qui sèment dans l'impossible excellence un charme troublant!

Il leur s'agit juste d’affirmer leur non concordance aux diktats totalitaires des canons en vogue pour dépasser le carcan obtus des apparences.

La certitude est là : la beauté va bien au-delà d'une mesquine addition de beau.

En fait, elle ne naît toujours qu'au pas magnifique d'une alchimie définitive.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/10/2014

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

 

Le combat fait rage jour et nuit.

Obscénité d'une toux sèche qui déchire

Une respiration qui peu à peu s'épuise.

 

Admirable de volonté malgré l'épuisement,

La jeune femme épouvantée, ivre de son mal,

S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.

 

Dans le cri du silence recouvert par le bruit,

L'énergie se perd et lui laisse si peu de forces

Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.

 

P. MILIQUE