Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/10/2016

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE

4

Si tu savais la douleur à ne pas savoir cautériser
Certaines déchirures aux commissures mortelles!
Avoir peur pour elle est tout ce que je sache faire.
Si tu savais comme il est dur de s'éprouver aussi peu!
Je suis dans cet état de rage impuissante qui domine
Lorsque le destin trop calamiteux broie l'existence
Sans égard, sans pitié, et qu'il se montre strict et cruel.

Elle, elle ne peut bien sûr concevoir son insoutenable souffrance
Comme une simple péripétie de la vie! Comment le pourrait-elle?
Pas plus qu'elle ne peut dissimuler davantage cette peur de vivre
Qui amplifie la douleur, l'exacerbe jusqu'à la rendre insupportable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/10/2016

DUPES DE RIEN 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

9

 

En ce sens l'illusion peut donc se concevoir comme une servitude volontaire.

Car, tout comme la perception, elle ne prétend toujours qu'à elle-même.

Il faut une bonne dose de complicité pour qu'elle soit.

Ou d'ignorance: puisque erreur et vérité tiennent souvent, on le voit de la même illusion.

Association de malfaiteurs!

Mais tout de même...

Les dupes ont comme point commun de tous, à un moment ou à un autre, avoir refusé de se tromper.

Pourtant, la vie nous apprend combien il faut se méfier de ce qui se devine sous le masque transparent. Alors...

Peut-être n'est-il pas si simple au fond d'admettre que l'on s'est laissé berner.

C'est pourtant faire preuve d'une belle intelligence que de refuser d'être jocrisse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/10/2016

DUPES DE RIEN 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

5

 

   On peut ainsi la concevoir tel un art au service de la vérité, une sorte de théâtre de la contrefaçon, ou de pur cinéma exhausteur d'invraisemblances légitimes.

Qu'importe après tout de savoir que tout cela n'est pas vraiment!
Au nom de quoi faudrait-il sacraliser la conformité?
Et puisque le réel n'a pas de limites...

     Alors, plutôt que s'astreindre au diktat du plausible, laissons-nous aller à contempler l'illusion.

A se délecter de chaque vision, odeur, saveur ou consistance proposées, sans trop disséquer ou intellectualiser le concept, sans s'ériger en censeur. Sans juger, donc.

En cela, comme en tout, sachons raison garder.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/07/2016

AU RENDEZ-VOUS DES PAS PERDUS

coer mouillé.jpg

 

AU RENDEZ-VOUS DES PAS PERDUS

 

Parvenu au stade archaïque de son élaboration,

Le temps paraît comme dépossédé de ses mesures.

 

La folie cache un sens étayé d'une présence

Dont il est aisé de percevoir l'immanence indéfinie

Dans l'étirement irrépressible de la perspective.

 

Après avoir franchi ce qui pourrait se concevoir

Comme étant le point ultime de l'existence,

C'est la plongée totale dans la mémoire des choses.

 

Quand s'affaiblissent les rapports avec le sensible,

Et dans la rupture de l’immédiat avec autrui,

Lorsque s'altèrent les vibrations de l'être et leurs calmes échos,

Il convient de les arracher à la fascination

Et au triomphe annoncé de l'insensé.

 

Dans les nuits sans fond de son cœur

Scintillent, attrayantes, des étoiles sublimées

Par le calme céleste de la forêt endormie.

 

Plus tard, dans les brumes hésitantes de l'aube,

Dans les ruines froides du vent apaisé,

Prend naissance la lumière unique d'un soleil

Qui emperle l'espace de l'haleine rosée des nuages.

 

C'est dans ce dimanche du bout du monde tant redouté

Qu'elle se présente au rendez-vous des pas perdus

Dans le trouble hébété de celle qui se demande pourquoi

Elle se retrouve seule ici, le cœur mouillé de larmes.

 

P. MILIQUE

01/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 27

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

27

 

Telle est la réalité. Mais il m'est compliqué de l'expliquer cette vérité. Cette évidence existe. Il s'est instauré entre nous l'exceptionnelle et inattendue harmonie de la rencontre. Peut-être n'est-ce pas aisé à exprimer, je peux le concevoir. Mais tu as tout de même bien une petite idée nichée au secret de te pensée?


Tout à fait! Et franchement, il n'y a pas là prémisses à quelque nébulosité. C'est simplement que cela reste pour moi une véritable gageure que de mettre des mots sur une histoire encore en cours...
Mais je vais te narrer, autant que faire se peut, ce qui parviendra peut-être à étayer les fondations supposées d'une explication. Bien que tout cela ne m'apparaisse pas relever de l'indispensable. Mais puisque c'est ta demande...


Ça l'est!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

2

Tous les actes, y compris les plus barbares,
Leurs sont donc désormais concevables?
Plus rien ne les arrêtera donc ces misérables
Extrémistes, ces résidus fous de totalitarisme,
Ces fanatiques de quoi, le savent-ils vraiment?

On croirait pouvoir les ignorer mais ils sont là
Puants l'immonde de tout ce qu'ils transpirent,
Et nul ne pourra plus jamais s'en soustraire
Car ils ont pour stratégie un plan méthodique
Un mépris infaillible auquel il ne manque rien.


Vous qui écoutez ces mots faites très attention,
Restez sur vos gardes. Soyez méfiants surtout
Car ces gens-là sont faits comme vous et moi.
Peut-être même en croisez-vous chaque jour,
Sans le savoir, anonymes mélangés à la foule.


Mais observez-la cette foule. Regardez-la bien,
Fixez-la au fond des yeux, vous les reconnaîtrez
Sans mal car vous n'y verrez que ce qu'il y a:
L'insignifiance! L'immonde et abyssal néant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

06/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

4

 

On pourrait concevoir la joie comme contraire au bonheur ou au divertissement. Il n'en est rien.

Chez ceux-là, la colère passagère semble n'être que pour leur assurer une bonne conscience.

La joie, peut-être parce que naturellement moins lâche, n'esquive pas le réel.

Elle ne masque en rien la beauté des choses et, par conséquent, n'en ignore rien.

Le faire serait pour elle un total non-sens.

Et puis, elle possède cette faculté presque anormale, de rester toujours attentive à s'indigner des scandales multiples qui traversent sans vergogne la vie de chacun.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/08/2014

AU BORD DE L’ULTIME 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BORD DE L’ULTIME

1

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Juste à porter un regard éclairé sur le monde

Se conçoit le plus amer des constats

Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.

 

Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,

A l’intérieur même d’une situation angoissante,

Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême

Générateur d’un processus au cœur bien froid,

Il devient indécent d’accéder aux méandres

De la conscience d’un être en pareilles souffrances.

(A SUIVRE...

 

P. MILIQUE

03/06/2014

UNIVERS DE CRISTAL

au magma présent de l'écriture,

 

UNIVERS DE CRISTAL

 

Ce fut une sublime surprise que cette journée faste où à résonné

Le bruit étourdissant et neuf que fait l'Amour quand il s'installe.

Douceur d'une pensée arc-en-ciel qui semble me le suggérer ainsi.

 

D'emblée, tu m'as proposé ce rare demain qu'est désormais aujourd'hui,

Un aujourd'hui embelli de ta générosité aimante qui m'aide tant à vivre.

 

Parce que tu m'es l'indispensable, je ne puis me concevoir sans toi tant

Pas une seule de mes pensées qui ne porte ton empreinte en son intime.

Par toi, j'habite un univers de cristal éclairé de regards dans lesquels

Tu brilles comme couverte de diamant pur du plus élevé des sentiments.

 

Qu'il est donc agréable mon Amour de t'aimer autant

Jusqu'au bien plus loin au-delà du renaissant horizon!

 

P. MILIQUE

12/03/2014

DOULEUR D'AIMER 3

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

3

 

Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.

Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse

Qui adoucit les blessures d'un passé exprimant sa vulnérabilité.

 

Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.

En devenant diaphane au fil du temps, il est devenu éphémère

Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé.

Un jour, il ne peut éviter de mourir de ce trop-plein d'évidences.

Toutes les frêles certitudes patiemment élaborées en cours de vie

Volent en éclats et ne proposent plus que le froid glacial du crépuscule.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.

18/11/2013

AU BORD DE L’ULTIME

NEIGE.jpg 

Photo trouvée sur le site:

http://maboiteaimages.skynetblogs.be/ 

 

AU BORD DE L’ULTIME

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Juste à porter un regard éclairé sur le monde

Se conçoit le plus amer des constats

Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.

 

Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,

A l’intérieur même d’une situation angoissante,

Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême

Générateur d’un processus au cœur bien froid,

Il devient indécent d’accéder aux méandres

De la conscience d’un être en pareilles souffrances.

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Au bord de l’ultime rupture enfin entrevue

D’une béance recherchée fondue dans la pensée

Se dessine sur ses lèvres l’esquisse étonnée d’un sourire.

 

 

P. MILIQUE