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10/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... KITSCH

 Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 


KITSCH 

Manière aussi exaspérante qu'inattendue de faire partager aux autres – quand ce n'est pas plutôt imposer – l'immense attrait porté à titre personnel envers des choses, attitudes ou comportements, d'un mauvais goût indécent qui bascule parfois, et c'est inévitable, dans une affligeante vulgarité pouvant, en certaines occasions, conduire jusqu'à un immense malentendu.

Pour autant, il se peut aussi que cela ne soit que le fruit d'un bref et irrépressible moment d'égarement.
Raison supplémentaire pour rester vigilant et s'opposer avec la plus grande férocité à ce diktat traumatisant – diktat tendu d'arguments pour le moins désuets et un peu ridicules, afin de rejoindre soi-même, et au plus vite, les rives accueillantes et généreuses d'un présent habité de motifs extraordinairement beaux et lumineux. 

 

LUMINEUX

 

P. MILIQUE

01/07/2016

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
1


Quelques mots dans un souffle,
Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,
Reflets trompeurs dans le froncis d'un ciel plombé
Exprimant l'incommode pensée d'un océan anonyme
Qui tout au long du jour délivre du temps présent.
L'absence de mots cache parfois l'excès des sentiments,
Tout comme le frémissement de l'attente qui apporte,
En une vive montée d'exaspération, un désordre de trop,
Superflu, mais impérieux dans sa logique souterraine.

L'autre, car l'absolu n'est pas, se perd en lamentations.
Sa pensée elle, paralysée par un magma de secrets,
Lui indique que son seul désir factuel est de désirer.
Il ne fait que partir sans jamais arriver
Tout comme il rêve sans jamais trouver.
Il postule une revanche sur un monde désespérant
Si grande est sa lassitude comblée en sa totalité
De douceur surfaite et de fielleuse amertume.
Il connaît tellement son impossibilité à être aimé
Et sa certitude confirmée à ne pas être heureux,
Qu'il n'existe que par une rageuse auto-dépréciation.
Dans la torture permanente d'un temps fissuré,
L'émotion à fleur de peau l'accable sans limite.
Il pose alors sur son cheminement de larmes
Un regard silencieux, pesant comme un remord,
Dans l'espoir inachevé d'une paix au-dessus de la folie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/06/2016

HÉMORRAGIE INTERNE

au magma présent de l'écriture,

 

HÉMORRAGIE INTERNE



Toujours ces querelles et ces haines propagées
Par ces gens sans passé et donc sans passions.

Leur destin saigne à l'intérieur
D'une exaspération du mal de vivre,
De l'incertaine opportunité d'être.

Contentement empoisonné et misérable état
A posséder ce qu'ils crèvent de ne pas avoir.

P. MILIQUE

03/10/2015

FASCINATION

au magma présent de l'écriture,

 

FASCINATION

Il est aisé de trouver les séductions
De l'existence, là où elles existent.

Pour cela, il suffit d'ouvrir les fenêtres
Sur le passé proche pour y entendre,
Impressionnante de justesse,
Une petite musique lancinante
Aux rythmes superbement abstraits.
Une belle mélodie portée par l'intrusion
De la folie dans le cours avisé des choses.

Aussi reste-t-il fasciné par leur rencontre,
Véritable et précieuse broderie active dans
La bouillonnante fresque d'une vie insaisissable.

Ce souffle exacerbé fait acte dans son présent
A un point rel qu'il relève de l'inexprimable.

P. MILIQUE

10/08/2014

AU LENT TRAVAIL DU PEU

au magma présent de l'écriture,

 

 

AU LENT TRAVAIL DU PEU

 
 

La poésie doit être libre d'accès, ou ne pas être !

 

C'est la forme de prose la plus musicalement exigeante.

Elle est l'ouverture béante d'innombrables possibles,

Accroissement ambitieux du champ de la sensibilité.

 
 

A travailler le stade premier de la révolte,

A s'attacher à cerner la trace la plus secrète

De tout ce qui induit, exaspère ou mobilise,

On parvient parfois à la saisir, dans le lent travail du peu.

La poésie se situe toujours au plus ras du vivre et,
A tâcher de rendre lisible la transparence du muet
Dans l'intensité maximale de ce qui vagit à l'intime,
Il finit par naître, dans l'efficacité du rien ou du pire,
L'initial tâtonnement intuitif imputable au mot venu.

 
 

P. MILIQUE

07/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

2

 

Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,

Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,

De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.

 

C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.

Comment pourrais-je combler à mon côté l’espace de ton absence?

J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,

A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.

Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là

Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.

 

Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés

Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,

De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.

De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.

De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.

De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.

De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/03/2014

LA BEAUTE DE L'ÂME

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LA BEAUTÉ DE L'ÂME

 

Il se dresse à lui-même le nécessaire d'un implacable réquisitoire:

Face à l'immense et amer constat de flagrante injustice,

S'impose, l'inflexible volonté de vérité.

 

Ceux qui installent le glauque d'une société arrogante et mercantile,

Ceux qui se livrent à des jeux d'argent particulièrement malsains,

Révèlent au final des intentions protagonistes

Aveugles, et férocement dépourvus d'indulgence.

 

Cet infâme ramassis de menteurs et d'opportunistes

Se délecte à réduire l'existence de leurs assujettis

A de terrifiantes conditions de rabaissements.

 

C'est un ensemble de procédures absconses et interminables

Qui laissent tout un chacun brisé, comme déchu,

Parce qu'au tréfonds, intimement coupable.

 

Dès lors, sa haine viscérale s'amplifie

Contre le dogmatisme prétentieux et la sécheresse de cœur,

Exaspérant plus encore son esprit de rébellion et d'indépendance,

Grands générateurs de sourde et blanche colère.

 

Plus tard, tout un spectre de ressentiments sévères et désenchantés

Déchirent son univers avec une savoureuse délectation,

Et il utilise l'insoupçonnable ressource de l'imaginaire

Pour instiller en lui l'indispensable d'une beauté de l'âme,

Majestueusement drapée d'une aura scintillante,

Radicalement différente parce que plus essentielle.

 

P. MILIQUE

26/12/2013

UNE VIE QUI S'ORAGE

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UNE VIE QUI S'ORAGE

 

 

Dehors, le temps s'applique à pleuvoir un peu.

 

La soirée est molle, opiniâtre et lourde,

Qui exaspère l'angoisse de ma vie qui s'orage.

 

Longs silences, bâillements qui bercent l'ombre

Aux poutres torturées du plafond bas.

Je suis dans l'abattement de ma vie qui se vide,

Pris d'une envie de vomir dans le froid qui s'installe.

 

Nous sommes dans la souffrance de notre séparation prochaine,

Et nous ne tentons même plus le possible d'une parole intelligente.

 

Pour garder d'elle l'intense de son regard incomparable,

Ce merveilleux regard tellement plus beau que tout,

Je n'ose prendre le risque de détacher mes yeux des siens.

 

Plus jamais je n'entendrai le doux son de sa voix

Dans cette éternité que deviendra chaque instant sans elle.

Et de mille feux ne brille plus chaque infime d'aujourd'hui

Car dans cette réalité d'un amour désormais dissous,

C'est la totalité de mon être qui se brise au définitif.

 

P. MILIQUE

13/11/2013

AU LENT TRAVAIL DU SI PEU

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AU LENT TRAVAIL DU PEU

 

La poésie doit être libre d'accès, ou ne pas être !

 

C'est la forme de prose la plus musicale et la plus exigeante.

Elle est ouverture d'innombrables possibles,

Accroissement ambitieux du champ de la sensibilité.

 

A travailler le stade premier de la récolte,

A s'attacher à cerner la trace la plus secrète

De tout ce qui induit, exaspère ou mobilise,

On parvient parfois à la saisir, dans le lent travail du peu.

 

La poésie se situe au plus ras du vivre et,

A tâcher de rendre lisible la transparence du muet

Dans l'intensité maximale de ce qui vagit à l'intime,

Il finit par naître, dans l'efficacité du rien ou du pire,

L'initial tâtonnement intuitif du mot.

 

P. MILIQUE

04/11/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

émouvant,tenir,d

AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

26/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 2

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

2


Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,

Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,

De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.

 

C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.

Comment pourrais-je combler à mon côté  l’espace de ton absence ?

J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,

A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.

Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là

Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.

 

Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés

Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,

De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.

De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.

De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.

De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.

De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

01/10/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



LANIÈRES ACÉRÉES

2

 

Folle incompréhension d’un canevas qui lacère

Dans la terrifiante absence d’une lumière nécessaire

Qui s’installe, d’un vertige, au point zéro de l’infini.

Stupéfaction avide dans le sidéral vide désespéré

D’une frustration récurrente et primale qui exaspère.

 

Il devient urgent d’instiller en soi

L’absolue nécessité de ne rien posséder !

 

Et voilà que soudain apparaît

L’insondable vrillé de ce qui hante :

Tes lèvres illuminaient mes paupières

Ton regard insistant épousait ma folie

Ta voix étoilait mes heures sombres

Ton souffle ardent électrisait mes sens

Tes mains embrasaient ma chair

Et ta vie pulsait à mon cœur mort.

 

Et puis, un jour, l’Autre t’a éblouie

Et s’est imposé à moi cet incontournable :

Tromper l’Autre, c’est d’abord se tromper !

(FIN)


P. MILIQUE