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30/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

4

Elle s'affirme ample et souveraine cette difficulté
De traduire la douleur intime de mots douteux
Qui n'ont rien à dire et guère mieux à penser.
Il en est ainsi, les morts envahissent notre quotidien:
Le règlement stipule que la mort est une règle de vie.
Dès lors, au terme singulier de chacun des parcours
Jonché d'êtres en bûcher de cendres brûlantes
S'impose la matérialisation d'une éternelle évidence:
La mort n'est jamais qu'une mythomane récurrente
Qui n'a aucun scrupule à s'afficher tel l'Unique Vérité.

(FIN)

P. MILIQUE

17/10/2014

CETTE NUIT-LA ENCORE

au magma présent de l'écriture,

 

CETTE NUIT-LA  ENCORE


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs pas si lointain
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant,
Témoin des scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE

10/10/2014

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

 

Le combat fait rage jour et nuit.

Obscénité d'une toux sèche qui déchire

Une respiration qui peu à peu s'épuise.

 

Admirable de volonté malgré l'épuisement,

La jeune femme épouvantée, ivre de son mal,

S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.

 

Dans le cri du silence recouvert par le bruit,

L'énergie se perd et lui laisse si peu de forces

Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.

 

P. MILIQUE

21/11/2013

CETTE NUIT-LA ENCORE...

 

lumiere-naturelle.jpg



CETTE NUIT-LA ENCORE...


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE

09/03/2013

LOUIS ARAGON : " LE PROJET CARESSE

 

LOUIS ARAGON :  " LE PROJET CARESSE "

 

Lu par Thierry Hancisse

 

Poème issu des Oeuvre poétiques complètes (Gallimard)

 


 

L’Inquisition s’éloigne à présent, dans la forme qui a sévi depuis les années trente, et le droit d’inventaire répand enfin ses exigences, jusque dans un public jadis facilement subjugué par les statues parlantes de la plus grande entreprise de mensonge du XXème siècle.

 

Louis Aragon vécut, illustra dans son existence et dans son action le passage de la révolte à la contre-révolution. Longtemps après les derniers crimes de Staline, la figure d’Aragon fut protégée par un chœur officiel reprenant à l’envi ses complaintes. Le mythe de l’amour d’Elsa, œil acéré de Moscou dès 1930, fournit le halo destiné à masquer bien des réalités gênantes. On fit soigneusement oublier au public « l’Ode au Guépéou », proférée tandis que les agents de Staline exécutaient les révolutionnaires d’Espagne et d’ailleurs.

 

Mais le temps a passé, et « les grandes figures sont tombées », comme l’écrivit André Breton. Il faut redécouvrir celui qui fit preuve de tant de liberté, du « Mouvement Perpétuel » au « Paysan de Paris », de Dada à la Révolution Surréaliste. Ce choix de poèmes et de proses poétiques s’interrompt au moment des reniements, en 1930. Il tente de rendre compte de ce talent mêlé à tant d’invention, avant que cette dernière ne succombe aux engagements de commande, aux poses et aux palinodies. Il y passe un vent de liberté qui n’a pas fini de nous surprendre.

 

Michel Sidoroff

 

 

  

Extraits choisis par Michel Sidoroff

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

 

Réalisation : Michel Sidoroff

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

17/11/2012

CETTE NUIT- LA ENCORE

SOLEIL LEVANT.jpeg

 


CETTE NUIT- LA ENCORE

Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumaine.


Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.


P. MILIQUE

01/05/2012

A L'AUBE D'UN AILLEURS

LUMIERE.jpeg

 

A  L'AUBE  D'UN  AILLEURS

Cette nuit-là encore fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrances endurées,
A percevoir le murmure lancinant
De la mort griffue au souffle inhumain.

Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,
Se lève une respiration puissante comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,
Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant
Témoin de tant de scrupules face à l'improbable.

P.  MILIQUE