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05/11/2017

PERCEPTIONS POSTHUMES

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTIONS POSTHUMES

 

A force du manque de dimension emblématique,

Il n'est plus rien d'autre que cette terne facilité

Ne procurant que désintérêt notable et lapidaire.

 

Dégénérescence et disparition navrantes

D'une esthétique somnambule et fondatrice

Appréhendée en tant que magnifique avatar.

 

Décadence poétique et archétypale

De certaines perceptions posthumes

Aux sulfureuses volutes crépusculaires.

 

P. MILIQUE

05/10/2017

COMBAT ACHARNE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

COMBAT ACHARNE

1

 

Notre échange nocturne fut le bienvenu:

Il m'a réchauffé le cœur en profondeur.

 

Je vivais de bien grandes souffrances.

Journées consumées par la vive lutte

Menée face à l'agglomérat d'angoisses,

Prisonnier de mes accablements lourds

Tout au long des routes arides de l'anxiété

Tellement je m'éprouvais malheureux

De la savoir aboutie proche de ses confins.

 

Je sais qu'elle va mieux désormais.

Elle a retrouvé une urgence à vivre.

Et j'observe en elle le plaisir retrouvé

D'une vie qui renaît en goutte à goutte

Comme un frissonnant battement d'ailes

Tel le blé qui sous le vent parfois balance.

Ceci est le résultat de son combat acharné

Contre l'imposture insensée de l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/07/2017

UN BONHEUR JUSTIFIE

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN BONHEUR JUSTIFIE

 

Il faut rester attentif au quotidien

A ne pas se tromper de malentendu!

 

Certes la nuit affective règne, lourde,

Provoquant dans un huis-clos intimiste

Une lente et cruelle dissonance intérieure.

 

Ainsi, d'errance en errance, nulle éclaircie

Ne vient jamais en disjoindre les ténèbres,

Hormis cette voix aux résonances tristes

Qui psalmodie l'hésitation et la peur vive

Amplifiées jusqu'à devenir cet interminable

Hurlement intérieur devenu tellement familier.

 

Le cœur s'hémorragise à se frotter sans acuité

Aux rochers de l'angoisse. La nausée est proche.

Répugnante. Et tout cela ajoute à la déchéance.

Pourquoi tant d'aptitudes à cultiver une douleur

Vitale auprès de laquelle on aime tant se meurtrir.

 

Il est pourtant agréable de participer au miracle

Qui se lève chaque jour pour offrir vie au matin,

Et de le regarder en face, prenant garde à ne pas faillir,

Les yeux vissés dans les yeux pour le mettre à l'épreuve,

Au défi de dénier la beauté avérée du crépuscule à venir.

Quelque chose qui serait porteur d'un bonheur justifié

Ou d'un accessible enchantement en définitive apprivoisé.

 

P. MILIQUE

04/10/2016

DUPES DE RIEN 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

5

 

   On peut ainsi la concevoir tel un art au service de la vérité, une sorte de théâtre de la contrefaçon, ou de pur cinéma exhausteur d'invraisemblances légitimes.

Qu'importe après tout de savoir que tout cela n'est pas vraiment!
Au nom de quoi faudrait-il sacraliser la conformité?
Et puisque le réel n'a pas de limites...

     Alors, plutôt que s'astreindre au diktat du plausible, laissons-nous aller à contempler l'illusion.

A se délecter de chaque vision, odeur, saveur ou consistance proposées, sans trop disséquer ou intellectualiser le concept, sans s'ériger en censeur. Sans juger, donc.

En cela, comme en tout, sachons raison garder.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/06/2014

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

 

Les duplicités capitalistes avaient généré,

Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,

Une réalité absurde et cruelle.

 

Enveloppé d’un nuage de mort toxique,

L’homme figurant involontaire,

D’une séquence de cinéma apocalyptique

Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,

Marmonnant une litanie sans fin de mots incompréhensibles,

Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.

 

J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars

Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.

 

P. MILIQUE

09/01/2014

POÈME DU JOUR: « LA NUIT OPÈRE» (ANTONIN ARTAUD)

 

 

POÈME DU JOUR

« LA NUIT OPÈRE» 

(ANTONIN ARTAUD)

Lu par Clément Hervieu-Léger

 

Poème extrait du recueil Le Pèse-nerfs et autres textes

(Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.


 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

 

chaine d'origine: 
France Culture

09/12/2013

UN ENFANT DE CASA: TOMBE DU TOIT DANS LA VIE « ON LUI A REFILE UN PETIT BILLET »

 

UN ENFANT DE CASA
TOMBE DU TOIT DANS LA VIE

(3’17’’)
« ON LUI A REFILE UN PETIT BILLET »


Didier est prof au lycée français de Casablanca et spécialiste en cinéma. On se retrouve à la Source du Lion, une galerie de Casa, pour parler de ce projet d'histoires vraies de Méditerranée. Je raconte quelques histoires, pour détendre l'atmosphère, puis Didier raconte la sienne qui nous ramène tous à des choses plus concrètes...
"Histoires vraies" : des récits authentiques forts comme des fictions. Des histoires vraies recueillies en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans le livre "La lune dans le puits (éditions Verticales) et présentées ici comme des contes modernes.


Enregistrement : janvier 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune

05/11/2013

POINT DE BÉTAIL: UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE «DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»

 

POINT DE BÉTAIL
UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE

(8’06’’)
«DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»


Chaque mardi un marché aux bestiaux se tient à Soligny-la-Trappe dans l'Orne (61). Avec vaches, moutons et brebis vendus aux enchères. Un marché dit "au cadran" dédié aux petits éleveurs. Ingénieure du son pour le cinéma documentaire, Isabelle de Mullenheim peint un méticuleux tableau sonore, une ode à la voix des hommes et des bêtes.


Enregistrement : 14 mai 13
MIse en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Isabelle de Mullenheim

27/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

25/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

19/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE


(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

16/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE CINÉMA

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LE CINÉMA

 

La France il y a 100 ans, avec l’historien Antoine PROST, président de la mission du centenaire de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, le cinéma, la fanfare et les activités sportives …


Si nous vivions en 1913, nous irions au cinéma avec nos enfants le samedi ou le dimanche. Vous me direz quelle différence avec aujourd’hui. La différence, c’est que c’était très nouveau. Le cinéma était à l’époque le grand spectacle populaire …


Colliséum théâtre © Flickr - 2013