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28/02/2017

MARGE CHOISIE

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MARGE CHOISIE

 

Les apparences ne sont pas toujours trompeuses.

 

Elles ouvrent parfois d’audacieuses perspectives.

Offrandes à vivre l’émerveillement d’une vie

Autrement que dans le présent ici et maintenant.

 

Vision radieuse d’un avenir exacerbé

Par l’impatience d’un bonheur inconsolable

Impliquant de claquer la porte au nez de la douleur

Parce que être heureux, c’est d’abord ne pas souffrir.

 

Ne reste plus alors qu’à se laisser couler en autrui

En succombant à la proposition lumineuse d’une séduction choisie,

Pour enfin accoster, aux dernières lueurs du jour,

Les seules assez rebelles pour résister aux ténèbres.

 

P. MILIQUE

12/05/2014

LA MARGE CHOISIE

au magma présent de l'écriture,

 

LA MARGE CHOISIE

 

Les apparences ne sont pas toujours que trompeuses,

Il arrive qu’elles ouvrent à d’audacieuses perspectives,

Offrandes à vivre l’émerveillement d’une vie démesurée

Autrement que dans l’ici et maintenant au souffle famélique.

 

La vision de l’avenir exacerbe l’impatience inconsolable

Impliquant la nécessité de claquer la porte à la douleur.

 

Parce que s’éprouver heureux c’est d’abord ne pas souffrir,

Se couler en autrui et succomber au clin d’œil de la marge choisie,

Jusqu’à accoster enfin aux enchanteresses dernières lueurs du jour,

Les seules à l’âme suffisamment rebelle pour résister aux ténèbres.

 

P. MILIQUE

03/07/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 02/07/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

02/07/2013

06/06/2012

Hervé CORNEROTTE: "A la promenade" (VERLAINE)

Hervé CORNEROTTE:

"A la promenade" 

(VERLAINE)

 

"A la promenade!

Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d’ailes.

Et le vent doux ride l’humble bassin,
Et la lueur du soleil qu’atténue
L’ombre des bas tilleuls de l’avenue
Nous parvient bleue et mourante à dessein.

Trompeurs exquis et coquettes charmantes,
Coeurs tendres mais affranchis du serment,
Nous devisons délicieusement,
Et les amants lutinent les amantes
De qui la main imperceptible sait
Parfois donner un souffle qu’on échange
Contre un baiser sur l’extrême phalange
Du petit doigt, et comme la chose est
Immensément excessive et farouche,
On est puni par un regard très sec,
Lequel contraste, au demeurant, avec
La moue assez clémente de la bouche."