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16/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

6

 

Nous savons donc que l'apparence se travestit de n'importe quoi: ce peut être un regard, un sourire, une hésitation, une forme inexacte, un humour provocant, une éclat inédit de bêtise aussi volontiers virulent que lourdement régressif, un aveu d'échec ou une croyance ordinaire.
Enfin cela peut être tout ça qui balbutie une évidence aussi inutile que vraisemblable, n'étant rien d'autre que l'esquive séductrice et trompeuse d'un improbable.

Et que cela ne peut donc en aucun cas prétendre masquer plus longtemps la vérité qui la surmonte.

Peu importe que tout cela ne se sache pas depuis le début!

Rien n'arrêtera jamais l'évidence ni la certitude originelle.

Il suffira d'adopter face à cela une posture intelligente afin de parvenir à garder le réel bien visible. Découverte héroïque et ultime de la vérité cachée dans un essentiel connu depuis toujours.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
6

 

Il suffit pour chacun de substituer le calcul par la confiance.
D'admettre qu'elle ne représente rien d'incongru.

Ne pas le faire serait équivalent à faire soulever un nuage de poussière pour être sûr de ne pas voir car il est avéré que le trop de complexité est souvent autrement plus néfaste que son insuffisance!

Et puis, tout comme on peut toujours imaginer entendre ce qu'on ne voit pas, il est toujours possible d'enseigner ce qu'on n'explique pas! Seule la coordination des interprétations fournies en organisera le sens:

Il s'agit de celui-là même qui met toutes les chances du côté de la vie.

 

Ainsi, évitons d'apposer des étiquettes, d'ajuster un carcan de définitions sur tout pour nous aider à nous y retrouver.

La contrainte se révélerait vite exagérément rigide.

Il se trouve que la simplicité, en la matière, à toujours cours avant d'être.

Elle dépasse, et de loin, l'ordre causal concomitant, et discrédite les règles pour offrir vie à l'inexplicable né de paramètres à la source de tout.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 21

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

21

Cela me rassure Eliott de constater à quel point tu occupes une place rare: celle qui a pignon sur son cœur et fenêtre sur le soleil de son âme.

Tu sais, je n'ai guère à m'enorgueillir de cet état de fait. A part celui de posséder en moi un atout décisif: je ne suis qu'un chat! Il lui est donc plus aisé de s'affranchir auprès de moi des œillères, rigides et parfois obtuses, qui déforment la vision déjà embryonnaire de la perception. Les mêmes, à l'exact, dont semblent dotés certains de ses congénères humains.


Ton analyse est de fait habile et judicieuse. Tu es bien placé pour savoir que moi-même je suis ours. Alors forcément...
Il n'empêche, cela se confirme, qu'elle a enfin accepté l'évidence.

Et elle a bien du mérite à cela ta maîtresse. Elle naviguait à vue, troublée, décontenancée, ne comprenant plus rien à cet amour de vivre qui peu à peu s'estompait. Pendant longtemps, elle a perçu ses vibrations au plus profond de ses palpitations viscérales. Cela remettait violemment en cause les fondements même d'une existence bâtie au coup par coup.
Il faut dire qu'en amour, les conséquences d'une perfidie, méprisable toujours, ne s'affichent souvent qu'au regard de l'irréversible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/08/2015

DISSIDENCE VERTE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

2

Ce serait malhonnête posture pour moi que de faire semblant d'être outré par l'évident manque de conscience collective et planétaire. Conscience collective à laquelle, de fait, j'appartiens passivement. Je ne serais pas crédible en majorée effarée auprès de ceux qui me connaissent. Je serais bien vite suspect à leurs yeux. Et ce serait mérité.
Il faut dire que je m'affirme et me revendique fervent dissident de l'intégrisme écologique ambiant. Je fait partie, oui, de cette majorité agissante de la population qui n'entend pas être dérangée, pas même à minima, dans son petit confort égoïste. Surtout qu'à observer le dérisoire décourageant des résultats obtenus...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/03/2015

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE

1



Sa vie entre désormais en osmose avec le halo d’une Femme-Soleil.
Jamais il n’aurait pu l’imaginer tant l’imprévisible ne se prévoit pas.
Il vivait alors en une sombre autarcie dans l’improbable d’un couple
Se résumant depuis de nombreuses années en un pacte de cohabitation.

Sa vie n’était qu’une ombre dans les gouttes aigres du souvenir.
Il en était ainsi parce qu’il ne pouvait plus en être autrement.
Tout était de bric et de broc. Cela aurait dû continuer. Sauf que…

Elle lui est arrivée par une route que nul n’avait encore empruntée.
C’est dans cette ébauche imprévisible que leurs chemins se sont croisés.
Il y avait de la lumière dans son regard, de la douceur dans ses paroles.

Le ciel s’est fait grand pour accueillir l’autre dans sa dimension spécifique.
Il a fallu qu'il s’autorise l’unicité de cette chance afin de ne pas passer
A côté de cet essentiel qui a fouaillé en lui les mots embrasés du cœur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU TEMPS DU RESSAC

2
Comment faire pour éviter la cohue des choses qui ne changeront jamais?
Une bonne attitude pour cela préconise de se tenir sagement en retrait.
Le détachement est une qualité nécessaire, pour ne pas dire impérieuse,
Tant l’univers des autres semble s’orienter vers ce qu’il y a à prendre.

Cela fait longtemps que nous avons pris conscience de ce que nous sommes.
Usage est fait alors de conceptions naïves engendrant maintes découvertes.
Cela participe d’un bel entendement qui ouvre enfin à l’intelligence du passé.
Avec objectivité on peut considérer l’existence et, à travers le flot continu
Des expériences, en professer et en transmettre l’essence tapie au tréfonds
Hormis si sa mise en abîme se révèle trop difficile ou douloureuse à effectuer.
C’est un véritable trouble de la dynamique au plus pur de ce qu’il reste de soi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

absente.jpg 

(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE