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14/12/2013

WHAT BOOTS MEAN: HISTOIRE ARMÉNIENNE EN PALESTINE « MAYBE THEY ENJOYED IT »

 

WHAT BOOTS MEAN
HISTOIRE ARMÉNIENNE EN PALESTINE

(2’03’’)
« MAYBE THEY ENJOYED IT »


Je rencontre Sylvana devant le couvent St-James, toute excitée d'être enfin à Jérusalem. Toute en rondeurs, lentilles bleues sur ses pupilles marron d'Arménienne. Elle veut absolument que je monte voir sa vue sur le Saint-Sépulcre.
Je la retrouve à Bethléem pour le nouvel an orthodoxe. Je lui dis alors, cette histoire que tu m'as promis, l'histoire de ton grand-père ? Il était marchand dans la vieille ville de Jérusalem, il fabriquait des bottes pour l'armée anglaise...
A true story of my Armenian grandfather who sold boots to the British army in Jérusalem. But beware of double meaning...
Des histoires vraies recueillies en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans le livre "La lune dans le puits" (éditions Verticales) et racontées ici comme des contes modernes.


Enregistrement : 8 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune

11/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 2

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ENCRE DE FEU

2


Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,

Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,

Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.

En une connivente tendresse, il lui prend la main

Avec l’ardent de son amour pour seul balancier

Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,

Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser

Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.


FIN

 

P. MILIQUE