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04/07/2017

BRASILLEMENT CONTINU

au magma présent de l'écriture,

 

 

BRASILLEMENT CONTINU

 

Tu ne sauras jamais

Que mon corps est

A se mourir de toi.

 

Fièvre au brasillement continu de l'autre.

 

Il monte et se volatilise parfois dans la nuit

Comme un souffle que l'on ne peut étouffer

Une ombre triste et tendre qui déchire tout,

Invectivant en secret la part qui déjà s'exalte.

 

Et ça n'en finit pas d'être beau

Au cœur formel de l'inexprimé.

 

P. MILIQUE

11/01/2017

HISTOIRE DE POÉSIE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HISTOIRE DE POÉSIE

3


Bien au-delà du don éventuel se tient le besoin.
L'ardente nécessité.
Le poète ne peut exister sans créer.
Son cerisier intérieur le démange sans discontinuer.
Il observe, il constate, il ressent: il écrit!

Il écrit car il s'éprouve parfois contraint de le faire!
Combien de fois me suis-je précipité sur une plume, quelle qu'elle soit, dans une salle d'attente, au cours d'un voyage ou dans mon lit jusqu'à des heures indues, sous le joug d'une idée ou d'une brusque sensation, je ne peut résister au souffle puissant de l'inspiration?

Oui le poésie est plus qu'intellectuelle, plus que spirituelle: elle est physique.
Le poète s'éprouve pétri corps et âme.
Il l'aime la poésie!
Et il la vit avec une belle intensité.

Veuillez excusez mes approximations, mais je me sens profondément ému à vous parler de ma passion de manière si personnelle, intime presque.
Il est vrai que je pourrais aisément la dépeindre de mille façon.
Car elle m'offre, tout comme à mes frères poètes, la plus belle et la plus ample liberté d'expression qui soit.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/03/2016

EN VOMISSURES DE HAINE

GLAUQUE.jpg

 

EN VOMISSURES DE HAINE

 

C'est dans un univers glauque et malsain

Peuplé d'avortons diminués par l'existence

De fatras sexuels et de meurtriers miséreux

Que se télescopent les destinées cruelles et persécutées.

 

Curieux oubliés par la vie, héros iconoclastes

Aux visages un peu effrayants qui,

Enlaidis de tortueuses hontes,

Opposent aux mouvements de l'irréversible

Le tempérament protecteur de leurs forces hostiles.

 

Alors, se développent dans le tracé depuis toujours tortueux,

Aussi ouvertement chaleureux que le glacial de certaines épitaphes,

Des âmes noires, nourries du cancer de l'indifférence

Qui justifient de leurs humiliations leurs vomissures de haine.

 

P. MILIQUE

28/01/2015

L'AIMER MIEUX

au magma présent de l'écriture,

 

L'AIMER MIEUX

On l'a souvent entendu dire qu’il voudrait tant l’aimer mieux
Mais, dans le froissé des choses, en est-il vraiment capable ?

Il a tant besoin d’elle. Il se gorge d’elle, se nourrit d’elle.
Il l’éprouve en son cœur exalté, au plus profond de son être.
Il l’aime si fort qu’il ne la voit qu’avec les yeux de l’amour.

Au creux de sa conscience elle est son incessante préoccupation.
Sans cesse il pense à elle, onde tamisée dans l’infini qui l’entoure.
Il veut la couvrir d’ardents baisers-soleil, de doux baisers-tendresse,
De voluptueux baisers-caresse déposés en chapelet d’émotions dorées.

Un jour sera qui les observera s’aimer aux heures immobiles du soleil qui,
D’un éthéré de papillon, rendra l’horizon aussi calme qu’une mer sereine.

P. MILIQUE

17/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

06/03/2014

11/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 2

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ENCRE DE FEU

2


Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,

Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,

Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.

En une connivente tendresse, il lui prend la main

Avec l’ardent de son amour pour seul balancier

Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,

Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser

Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.


FIN

 

P. MILIQUE

23/11/2013

JE ME REPROCHE 7

REPROCHE.jpg 

 

Je me reproche d'avoir la vulgarité

De ménager les minorités,

Non par tolérance,

Mais pour ne pas être taxé de racisme.

05/04/2013

HUBERT VOIGNIER : " LES HAUTES HERBES " 2/5

 

HUBERT VOIGNIER 

" LES HAUTES HERBES "  

2/5

 

« Aussi je m’en vais par les routes… »

(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)

 

Poème extrait du recueil Les hautes herbes, © Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011

 

Né en 1964 à Lyon, Hubert VOIGNIER a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.

 

Extraits choisis par Laurence COURTOIS

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

12/09/2012

MÉTASTASE PLANÉTAIRE

GUERRE.jpeg

 

MÉTASTASE  PLANÉTAIRE

 

Totale confusion religieuse et culturelle

Qui embrase les métastases planétaires.

 

Il convient aux pacifistes de s’opposer

Avec la plus extrême vigueur possible

Aux intolérables et meurtriers conflits en cours

Qui n’existent que par le recours systématique

A une destructrice prise de pouvoir par les armes

Dans la profusion sans fin du sang versé

Et l’effacement immédiat et odieux de ce sang.

 

P. MILIQUE

23/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "ARMEE D'ASSASSINS "

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


Armée d'assassins

 


Sur leurs blindés, sur leurs chars
Des soldats, des fantassins,
A la solde de Bachar
Forment une armée d’assassins…

 

Les gardiens de la patrie?
Meurtriers qui se défoulent !
Contre des chants et des cris
Tirent aveugles sur la foule !

 

D’une obédience grotesque
D’une ignoble barbarie
La brutale soldatesque
Egorge la douce Syrie

 

Renforcée par la milice
Gangrène assoiffée de sang
Deux tortionnaires complices
Déciment les innocents…

 

Tuer devient une lubie
Un jeu macabre de brutes
Les humiliations subies
Les offenses, les insultes,

 

Tant de crimes innommables
Nous glacent par leurs horreurs
Tant d’images insoutenables
Ont anéanti la Peur

 

De ce peuple invincible
Admirable de courage
Sa force indéfectible
Balayera vos outrages !

Honte à vous pauvre vermine
Piètres soldats, fantassins
Puisque l’Histoire élimine
Toutes les armées d’assassins !