11/08/2017
DEVOIR D'URGENCE
DEVOIR D'URGENCE
On est celui que l'on a décidé d'être.
Il a choisi d'être un agitateur,
Immobile.
Son absence de structures culturelles
Justifie s'il le faut, l'injustifiable.
La banalité du quotidien
Vue sous un prisme provocateur, sollicite sans cesse
Une foule d'images interchangeables,
Petits repères visuels
Stimulant ce perpétuel errant
Nourri de terribles colères.
Pour lui pourtant,
Il y a devoir d'urgence
A modifier ses mécanismes mentaux
A aller à la rencontre de certitudes définitives
A faire flèche de toutes ses folies
A fabriquer des phrases lapidaires
A ne plus être cet homme
De la solitude, du silence, du secret,
A disséquer ses inavouables mélancolies
A se débarrasser de cet intérêt infatigable
Pour les faiblesses humaines
A cesser d'écrire ces phrases absurdes
Gribouillées dans une agitation extrême
A exister enfin dans le rythme frénétique d'échappées fantastiques.
Mais il a appris à jouer avec le passé,
A rejouer avec le présent,
Quand dans le plus profond sensible de son cœur
Vivent rencontres brûlantes,
Passions éphémères,
Amours déçus,
Sans lendemains possibles.
Quand le jeu habituel de l'histoire immédiate est faussé
Par d'angoissantes questions,
Quand l'absence de la ligne pure
D'un ardent enthousiasme amoureux
Susceptible d'interprétations contradictoires
Le dessèche
En une preuve incontournable,
Il lui devient urgent de guérir de toutes ses failles,
De tous ses gouffres,
De toutes ses atmosphères sinistres,
Et de résilier son abonnement à blessure-hebdo.
Faire en sorte que l'horrible trou noir
Devienne soleil d'images,
Un réservoir d'allègres pensées
Pour un jour être foudroyé par la joie.
Devenir ainsi locataire de phosphorescentes étoiles,
Propriétaire de riches connaissances,
De cœurs multidimensionnels
Et de plaisirs flamboyants.
Au silence de la nuit,
A l'intérieur du désordre
Où vivent les mots :
Arrêt sur sentiment.
Sous les clichés, l'énigme !
Renier ses cicatrices,
Chercher les mots de l'insoumission
Pour maudire ce pitoyable résultat d'une vie,
Pour rester un homme debout,
Pour que devienne obsolète la nostalgie d'un ailleurs.
Et dans le vacarme silencieux
D'un chaos délirant
Devenir fou
Et ne pas le regretter
P. MILIQUE
10:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : agitateur, immobile, absence, structure familiale, culturel, justifier l'injustifiable, banalité du quotidien, prisme provocateur, solliciter, images interchangeables, modifier, mécanismes mentaux, certitides, folie, fabriquer, lapidaire, solitude, secret, disséquer, inavouable, mélancolie, infatigable, faiblesse humaine, absurdité, gribouiller, agitation extrême, rythme frénétique, échappée fantastique, jouer avec le passé, sensible, rencontre brûlante, passion éphémère, amour déçu, sans lendemain, cicatrices, insoumission, maudire, pitoyable résultat, obsolète, nostalgie, vacarme, silencieux, chaos délirant, regret
07/02/2016
FÉLIN POUR ELLE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FÉLIN POUR ELLE
4
-- Ah, c'est toi? Bonjour l'Ours!
-- Et oui, ça n'est que moi! Bonjour Eliott. Ça me fait tout drôle sais-tu de t'appeler comme ça. Il est charmant ton prénom. Même si, pour être sincère, j'ai eu un peu de mal à m'y faire. Mais tout compte fait, il me plaît bien. Trop top, trop fun!
-- Bienheureux pour toi...
-- Il est vrai qu'au début, il ne m'a guère arrangé.
-- Arrangé? Tu veux dire quoi là?
-- Et bien si tu veux, il s'en est fallu de peu que tu te nomme Edgard, et...
-- Edgard! Vraiment?
-- Comme je te le dis! Et comprends bien qu'avec un tel patronyme les choses auraient été plus ludiques pour moi. J'aurais pu laisser libre cours à ma verve habituelle. Verve qui se traduit vite, si personne n'y prends garde, en une grande et ininterrompue fabrique de jeux de mots laids.
-- Et alors?
-- Alors? Je sais pas moi... On se serait follement amusé! J'aurais sûrement essayé... Edgard routière..., Edgard au morille..., Edgard gant tua..., Edgard...
-- C'est bon, c'est bon. Et comme d'habitude ça n'aurait fait rire que toi.
-- Probable oui.
-- Alors écoute ça: moi c'est Eliott, tu comprends? Je te sais un peu lourd l'Ours, cependant...
-- Non, non... J'entends bien. Je suis pas compliqué comme garçon: Eliott tu dis être, donc Eliott tu es! Et puis en vrai, c'est drôlement classieux comme prénom. C'est de grande noblesse et ça en impose grave. Il n'empêche qu'il a fallu à ta maîtresse attendre pour choisir un tel incorruptible Qu'Eliott naisse! Eliott naisse... Ça te fais pas rire ça Eliott Ness?
( SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturebonjour, ressource, drôle, appel, charmant, prénom, sincère, bienheureux, début, nommination, usine, patronyme, ludique, libre cours, verve, habituelle, traduire, vitesse, prendre garde, grand, ininterrompu, fabriquer, jeu de mot, laid, follement, amusé, essayer, gare routière, morille, gargantua, habitude, rire, probable, écouter, lourd, ours, entendre, collectivité, garçon, drôlement, classieux, noblesse, imposition, grave, maîtresse, incorruptible, rapport qualité prix, municipal
06/08/2015
DISSIDENCE VERTE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DISSIDENCE VERTE
5
Et pendant que toutes les bonnes âmes du monde vivent dans la peur glauque et suintante que la terre arrête par leur faute un jour de tourner, pendant que certains disciples de la deuxième heure se disculpent à moindre frais juste en se préoccupant, avec une indécente allégresse, de fabriquer leur composts et de leurs poubelles sélectives plutôt que de fomenter une révolution, les heureux et opportunistes spéculateurs de partout continuent, hilares, de fréquenter assidûment les paradis fiscaux.
Rien de neuf là-dedans me dires-vous. Et je vous répondrai, soit!
Il y a plus de 3 500 ans, les Grecs faisaient la guerre aux Troyens pour s'emparer de leur richesse en or. Aujourd'hui, les faiseurs d'argent font preuve de méthode plus complaisantes, certes, mais tout aussi douteuses pour retourner les poches des esclaves dociles composant désormais le peuple souriant et soumis qu'il est devenu. Majorité abstraite, et non représentative. Ces écologistes se croient déjà ce qu'ils ne seront jamais.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, pendulaire, totaliser, bonnes âmes, monder, vivant, peur, glauque, suintant, terre, arrêter, fautif, tourner, fasciste, code pénal, certain, disciple, passer utre, deuxième, horaire, disculper, à moindre frais, justification, se préoccuper, indécence, allégresse, fabriquer, composter, poubelle, sélectif, plutôt, fomenter une révolutin, heureux, opportuniste, spéculateur, parfaire, continuer, anarchiste, hilarité, fréquenter, assiduité, assiduitéadis fiscaux, neuf, répondre, engagement citoyen
12/07/2014
COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE
2
Je crois avoir lu à m'en faire déborder les yeux la totalité de vos mots,
Dans l'intensité de la rencontre avec eux à chaque fois renouvelée.
Vous possédez une manière unique de prendre la scène par l'infime.
C'est une merveille d'écriture , matière vivante, libre et intarissable.
Aussi précise et appliquée dans sa forme que délicate et pudique
A tisser en parallèle des couleurs que l'on imagine ne pas exister.
Musique condensée des mots comme un refrain de limonaire
Jouant en sourdine des effluves de sublime
Protégées au berceau de vos mains jointes.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, croire, avancer, lire, fabriquer, déborder, yeux, totalité, mot-à-mot, beauté, rencontre, folie, renouveler, posséder, manière, unifier, prendre, scène, infirmité, merveille, écrivain, matière, vivant, libre, intarissable, présis, appliqué, formulation, délicat, pudique, tisser, parallèle, colorier, imaginer, exister, musique, condensé, motard, éitération, jouer en sourdine, effluve, sublime, protéger, mains jointes
08/07/2014
LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS
LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS
C’est dans un monde riche et baroque
Souvent invisible pourtant au commun des mortels,
Qu’il voyage, transporté par les couleurs de l’enchantement,
Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,
A l’ambiance festive, et fortement imprégnée
D’une envolée majestueuse, fantasque et lunatique.
La vérité de ses territoires éternels
Se dilue à l’histoire de l’immensité
Qui surgit au découvert qu’il faut décrypter.
Dans ces strates d’épaisseur insoupçonnées,
Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil,
Et il se retrouve pour ces instants de féerie
Au près de cet univers où le rêve est roi,
Océans de destins exacerbés d’extraordinaire
Projetés au cœur en fusion d’un présent antérieur.
P. MILIQUE
10:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma présent de l'écriture, géométrie, intempestif, monde, richissime, baroque, souvenir, invisibilité, portance, commun, mortel, voyager, transporter, couleur, enchantement, fabriquer, miroir, ambiance festive, fortement, imprégner, envolée, majestueux, fantasque, lunatique, vérité, trritoire, éternel, se diluer, histoire, immensité, sirgir, découvrir, falloir, décrypter, strates, épaisseur, insoupçonnable, point de vue, diffracter, enrichir, oeil, retrouver, instant, féérie, pré, universel, rêveur, roi, océan, destin
25/04/2014
J'ACCUSE 40
J'ACCUSE 40
J'accuse
L’Éducation Nationale
De fabriquer à tout va
Une foultitude d'écoliers
Durablement amoindris
Par les ténèbres ravageuses
De l'illettrisme.
09:55 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, accusateur, éducation nationale, fabriquer, foultitude, écoliers, durable, ténèbres, ravager, illettrisme, vigilance orange, insubmersible, affichage, explosit, potentialité, vincent peillon, conseil stratégique, ballon d'essai, allégation, fonctionnaire
14/12/2013
WHAT BOOTS MEAN: HISTOIRE ARMÉNIENNE EN PALESTINE « MAYBE THEY ENJOYED IT »
WHAT BOOTS MEAN
HISTOIRE ARMÉNIENNE EN PALESTINE
(2’03’’)
« MAYBE THEY ENJOYED IT »
Je rencontre Sylvana devant le couvent St-James, toute excitée d'être enfin à Jérusalem. Toute en rondeurs, lentilles bleues sur ses pupilles marron d'Arménienne. Elle veut absolument que je monte voir sa vue sur le Saint-Sépulcre.
Je la retrouve à Bethléem pour le nouvel an orthodoxe. Je lui dis alors, cette histoire que tu m'as promis, l'histoire de ton grand-père ? Il était marchand dans la vieille ville de Jérusalem, il fabriquait des bottes pour l'armée anglaise...
A true story of my Armenian grandfather who sold boots to the British army in Jérusalem. But beware of double meaning...
Des histoires vraies recueillies en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblées dans le livre "La lune dans le puits" (éditions Verticales) et racontées ici comme des contes modernes.
Enregistrement : 8 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune
00:50 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, histoire, arménien, négation, palestine, fournir, révolutionaire, rencontrer, couvent, st-james infirmary, exciter, jérusalem, rondeurs, lentille, bleu, pupille, marron, absolutisme, monter, voir, vue, retrouvilles, bethléem, nouvel an, orthodoxe, promesse, grand-père, marchand, vieille ville, fabriquer, botte, bottines, armée, anglais, histoire vraie, cueillette, pacifique, lice, languedoc, roussikkon, assemblage, la lune dans le caniveau, horizontal, fable, ancestral, samuel hirsch
25/10/2013
NUITS DE KIN UNE VIRÉE MUSICALE DANS LES RUES DE KINSHASA « LES LARMES DE L’INTÉRIEUR »
NUITS DE KIN
UNE VIRÉE MUSICALE DANS LES RUES DE KINSHASA
« LES LARMES DE L’INTÉRIEUR »
(10'41")
La nuit tombe sur "Sans fil", un quartier populaire de Kinshasa. L'orchestre Yaco se réunit au fond d'une arrière-cour semblable à celle d'un village. Ces musiciens d'origine yansi ont quitté la Bandundu, une région voisine de Kinshasa, pour trouver un avenir meilleur dans la capitale du Congo. Ils improvisent sur des instruments de fortune, deux guitares fabriquées sur place et des pieds de chaise métallique en guise de percussions. Et quand passe la fanfare des shégés, les enfants abandonnés, les rues de Kinshasa résonnent comme celles de la Nouvelle-Orléans dans la série "Treme".
ARTE Radio a coproduit avec Le Monde.fr le webdoc de Geoffroy Heimlich, "Un archéologue au Congo" - lien plus bas.
Enregistrements : août 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation & voix : Geoffroy Heimlich
00:23 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, nuit sans fin, kinshasa, virée, musical, ruelle, larme, intériorité, geoffroy heimlich, la nuit tombe, sans fil, quartier populaire, orchestre, yaco, se réunir, au fond d'une arrière-cour, semblable, village, musicien, d'origine yansi, quitter, bandundu, région voisine, trouver, avenir meilleur, capitale du congo, improviser, instrumentaliser, fortune, guitare, fabriquer, sur place, pied de chaise, métallique, en guise de percussions, passer, fanfare, shégés, enfant abandonner, rue, résonner, nouvelle-orléans, la série trème, arte radio, coproduction, le monde, webdoc, un archéologue au congo, plus bas, sorcellerie
04/08/2013
LA PARISIENNE LIBEREE: "LA GUERRE CONTRE LE MAL"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LA GUERRE CONTRE LE MAL"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
C’est une guerre africaine, soi-disant nécessaire
Une guerre aérienne, un combat exemplaire
Une guerre juste et bonne – il paraît que ça existe
Qui protège l’uranium en tuant des terroristes
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
Les mouvements islamistes ne sont pas plus islamiques
Que les scientologistes ne sont scientifiques
On a chacun nos fous, qu’on fabrique quelquefois
Avant de lâcher les loups et les avions de combat
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
On a tout plein de soutiens, mais toujours pas de mandat
Le parlement discute mais il ne vote pas
Nos alliés, nos amis, donnent chacun un avion
Un drone, une pharmacie et puis un petit camion
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
Je vois les cristaux qui dansent dans le feu des lampadaires
À Douentza quand j’y pense, on doit vivre l’enfer
Je regarde à la télé cette belle guerre en 3D
Faire la guerre pour la paix, je ne m’y ferai jamais
Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)
13:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, guerre contre le mal, guerre africaine, soi disant, nécessaire, guerre aérienne, combat, exemplaire, guerre juste, exister, protéger, uranium, tuer, terroriste, il neige sur paris, flocon, léger, bombe, mali, se mettre à tomber, union nationale, unanimité, guerre du mali, mouvement islamiste, scientologiste, scientifique, fou, fabriquer, lâcher les loups, avion de combt, soutien, mandat, parlement, discuter, voter, allié, ami, drone, pharmacie, camion, cristaux, danser, feu, lampadaire, douentza, penser, vivre l'enfer, regarder la télé, paix
20/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "DIRE BLEU"
LUDOVIC JANVIER
"DIRE BLEU"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de Doucement avec l’ange, Gallimard, 2001
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel, sylvia bergé, hameçonner, ame soeur, déconner, prisonnier, lascif
19/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
LUDOVIC JANVIER
"VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
Poème de LUDOVIC JANVIER
Lu par HERVE PIERRE
Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel
18/04/2013
JACQUES DUPIN : « ECRIRE DE FROID »
JACQUES DUPIN
« ECRIRE DE FROID »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
18:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane