Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/11/2017

CONCISION FRAGMENTAIRE 59

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

59

 

 

Les murs s'épaississent

Au creux de ma mémoire.

Vont-ils finir par s'écrouler

Sur ta singulière présence,

La seule que je veuille emporter

Jusqu'au bout de mes pensées?

 

P. MILIQUE

01/10/2017

THÉRAPIE SALUTAIRE

ECRITURE NOCTURNE.jpg

 

 

THÉRAPIE SALUTAIRE

 

Il se sent harcelé par le quotidien,

Sans cesse excité, sans fin déprimé.

Probablement trop négatif aussi,

Avec le moral plus friable que la craie!

 

Il passe la majeure partie de son temps

A mal traiter nombre d'autres alentour.

A se maltraiter lui-même parfois!

A coucher le non-dit sur des feuilles éparses,

Non pas par quelque monomanie malsaine,

Mais plutôt par propice thérapie salutaire

Destinée à faire l'économie d'autres démarches

Susceptibles de se révéler plus douloureuses.

 

 

Il se sent harcelé par le quotidien,

Sans cesse excité, sans fin déprimé.

Probablement trop négatif aussi,

Avec le moral plus friable que la craie!

 

Écrire la nuit demeure, au fil de la plume,

Une alternative potentiellement essentiel.

 

 

P. MILIQUE

17/07/2017

SE SOUVENIR MAINTENANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

SE SOUVENIR MAINTENANT

1

 

Il est impératif de se souvenir maintenant, et d'initialiser des interrogations sur l'ampleur d'une histoire devenue morne et lente.

 

Au cœur même de l'insondable dimension de l’existence, en ses limites inconnues dans le fol égaré des confins, la vie perçue n'a pour ainsi dire plus guère de sens.

Elle semble ne plus être traversée que par de minimalistes traits d'humanité.

Sans compter que cette humanité se révèle étrangement proche de l'animalité.

Sommeil régulièrement troublé par de longs moments décourageants.

Instants singuliers accaparés à creuser en soi d'innombrables galeries aussi sombres qu'humides, jusqu'à dévaler la pente abrupte menant au fin fond de notre moi.

Tréfonds fascinant comme une imminence que l'on ne peut pourtant pas quitter des yeux, sorte de gigantesque grand-guignols de l'effroi, de nos fantasmes, de nos angoisses et autre pulsions exacerbées aussi.

Expertise d'une noire prédation que l'on se prend à souhaiter voir graver sur la tombe prochaine de notre fosse commune.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/10/2016

DUPES DE RIEN 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

10

 

     Au final, voit-on l'illusion avec les yeux du corps ou avec ceux de l'esprit?

Ne feignons pas d'être surpris par la question puisqu'elle ne peut manquer de se poser.

Ce qui ne lui garantit pas de réponse définitive.

     Être dans l'illusion, même viscérale, même irréfutable, c'est se parer de hasard.

Parce qu'il entre une grande part d'illogisme dans cette perception.

Le commencement du savoir ne nait-il pas, en premier lieu, dans l'illusion que l'on sait?

Mais tout cela risque de tourner durablement en rond puisque, en l'espèce, ce que je sais... ne sert à rien.

Et provoque même un déni de connaissance.

Une contestation d’arrière-garde du vrai.

Celle-là même qui, en réduisant l'horizon comme peau de chagrin, rend le citoyen hargneux.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/05/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 49

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

49

 

Écrire un poème?
Mais il parlerait de quoi?
Oh, ce serait un tout petit poème,
Un tout petit poème qui parlerait de toi.

 

P. MILIQUE