Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/11/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 1

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

1

 

Chacun ressent, avec plus ou moins de conscience, que la solitude ne s'éprouve pas seulement sur une île déserte dans le ruissellement du vent, ou dans une maisonnette végétale perchée dans la canopée des arbres, en une autarcie outrageusement revendiquée et pour le moins approximative.

Cela se peut certes, mais il est à considérer aussi que cela ne peut pas être que ça!

Elle peut, c'est un exemple, se révéler être une alternative délibérément choisie pour s'autoriser le luxe de se replier sur soi-même, de se refermer peut-être.

 

Quelquefois, de manière imprévisible pour l'alentour, on change insensiblement sa trajectoire jusqu'à ce qu'un jour, n'y résistant plus, tout bascule.

Assaillis de questions insoupçonnées, on décide de s'abstenir, le temps qu'il faudra, de ce monde décidément trop chaotique, pour en tenir à distance toutes les médiocrités et autres laideurs qui encombrent et détournent certaines existences.

On s'engage alors dans une ardente errance qui aboutira sans doute à une mise à l'écart.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/10/2017

THÉRAPIE SALUTAIRE

ECRITURE NOCTURNE.jpg

 

 

THÉRAPIE SALUTAIRE

 

Il se sent harcelé par le quotidien,

Sans cesse excité, sans fin déprimé.

Probablement trop négatif aussi,

Avec le moral plus friable que la craie!

 

Il passe la majeure partie de son temps

A mal traiter nombre d'autres alentour.

A se maltraiter lui-même parfois!

A coucher le non-dit sur des feuilles éparses,

Non pas par quelque monomanie malsaine,

Mais plutôt par propice thérapie salutaire

Destinée à faire l'économie d'autres démarches

Susceptibles de se révéler plus douloureuses.

 

 

Il se sent harcelé par le quotidien,

Sans cesse excité, sans fin déprimé.

Probablement trop négatif aussi,

Avec le moral plus friable que la craie!

 

Écrire la nuit demeure, au fil de la plume,

Une alternative potentiellement essentiel.

 

 

P. MILIQUE

17/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 8

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
8

 

Franchement Greg, tu n'hallucines pas un peu là?

Je ne te reconnais pas!

C'est un peu comme si une paranoïa galopante avait investit ton esprit.

Laisse tomber ça Edgardo! Je suis sûr de ce que je dis. C'est mon intime conviction. Mais il est tant de révélateurs qui ne trompent pas. Ils instillent en moi l'incontournable conclusion. S'excite en mon tréfonds le sentiment d'un désastre imminent, d'une catastrophe inéluctable. Et je n'ai pas la force de résister à cela. Je n'en ai même pas l'envie, tu comprends? Tout mon être m'incite à quitter l'obscurité de ma caverne pour rejoindre la lumière. L'apaisante lumière.


Non Greg, ne dis pas n'importe quoi tu veux! Ton délire n'a plus rien de drôle là! Allez reprends-toi vieux,on va rentrer à la maison et...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 4

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

4

Et puis, choisir de se tenir à la confluence fertile et prometteuse
De tous les courants culturels et artistiques, lire beaucoup,
Avec gourmandise, une impressionnante quantité d'ouvrages
Au rôle majeur l'a durablement influencé en profondeur
Et poussé à s'auto-analyser riche de davantage d'application,
Avec pour projet de progresser plus loin dans le bel horizon.

Il a cependant atteint-là la partie peut-être la moins inspirée
Et la moins idéalement fantasmée que forme le cosmique.
Il lui arrive même, au fil du quotidien, de paraître quasi virtuelle
Tant il est parfois difficile de séparer le bon grain de l'ivraie
Dans un monde trop en proie à de terribles forces destructrices.
Perte d'admirations, de vibrations pour cet univers désenchanté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURE

2

Il est très curieux d'observer ses frayeurs,
D'aller plus loin encore à l'extrême du mal,
D'une folie laide et de plus en plus solitaire,
Pas assez définie au savoir de ses brisures.

Quel futur est-il assujetti à se préparer quand,
A sentir la pulsation désordonnée de ses fractures,
La conviction l'emporte sur d'éventuelles hésitations?
Faut-il vraiment échafauder une pensée-laboratoire
Où la mort semblerait la seule échappatoire possible?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

3

 

Il y a tant de petitesse, d'affirmé, de surmoi et de permanent dans cet inéluctable.

Trop d'attentes, de peurs, de déceptions et de douleurs aussi dans l'illusoire fil de vie.

A cause de cela, la modification de la perception et de la pensée, déjà défaites, s'égarent dans l'étrange traversée des ténèbres proposée: et on se prend à écouter le vide.

Et, à travers son écho muet, à renoncer à déceler d'improbables éléments de réponse à son propre questionnement.

 

En plein processus de rupture, et parfois à contre-coeur, on déprogramme la vie.

Le manque récurrent de soleil force à comprendre l'hiver et son silence glacé.

Les années ont trépassé une à une et il ne convient plus que de les oublier

Car puisqu'il n'ait plus de combats à mener, plus rien donc ne reste à vivre.

 

Le futur proche incite à se mettre une petite laine au cœur et à se diriger, l'esprit serein, vers cet ailleurs annoncé vivifiant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/05/2014

SPIRALE INFERNALE

au magma présent de l'écriture,

 

SPIRALE INFERNALE

 

C’est une histoire terrible et douloureuse dans sa temporalité,

Millefeuille répulsif et dérangeant dans son ardente vérité

A proposer l’insupportable miroir de ce que l’on aurait pu être.

 

Il y a l’enfermement, la claustration ancrée dans le mensonge

De cet homme qui, dans la violence d’une spirale infernale initiée

Avec la certitude de l’anodin, l’a porté jusqu’au point de rupture

Dans lequel il n’a trouvé la délivrance qu’en commettant le pire.

 

Il n’est pas possible de s’extraire indemne de telles chronologies.

Très vite, de nombreuses et inquisitrices questions se précipitent

Mais, réflexion achevée, l’essentiel de la réponse reste en suspend.

Demeure l’immarcescible conviction que nul ne saurait fléchir.

 

Estampillé de réel, vivre ne sera jamais une valeur sûre pour personne.

 

P. MILIQUE

24/03/2014

JE DENONCE 11

DENONCIATION.jpeg 

 

Je dénonce ces Hommes,

Parce qu'ils ne s'imprègnent pas de l'autre,

Parce qu'ils ne portent pas en eux la conviction de son importance,

Parce qu'ils n'ont pas sans cesse à l'esprit

Que l'on ne se constitue que par lui,

Que grâce à lui.

04/03/2014

SUR LE SABLE DES SONGES

SOLITAIRE.jpg

 

SUR LE SABLE DES SONGES

 

De rares fulgurances poétiques lui ont enseignés

De toujours prendre le temps d'écouter tomber la pluie.

 

Comment stigmatiser l'arrogance de l'Homme,

Prendre le risque de dérégler l'ordre d'un certain monde,

En étant sûr de ne pas sombrer dans la plus extrême confusion?

 

Il vient de vivre l'amour dans son immensité,

Dans l'instable de son éphémère aussi.

 

Pour avoir construit sur le sable des songes

Une quête insensée de bonheur azuré,

Il est devenu cet être inquiet, toujours sur le qui vive,

Ébranlé au cœur même de ses convictions les mieux ancrées.

 

Dans cette vie chahutée par la douleur d'être,

Il a entrouvert la porte de son théâtre intime

A l'envoûtante remémoration de cet impossible amour...

 

Comment être quelqu'un aux yeux de l'autre

Alors même que l'on sait n'être rien?

 

Au risque accepté de passer à côté du beau sans le voir,

Il habite désormais dans le froid désenchantement

Fait d'âcre solitude et de haine de soi,

Bien décidé à se réchauffer au silence vibrant

De ses souvenirs éperdus.

 

P. MILIQUE

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.

24/01/2014

JACK SPICER: "ET LE CŒUR SE BRISE..." SUIVI DE "BILLY THE KID JE T'AIME..."

 

JACK SPICER

 

"ET LE CŒUR SE BRISE..."

 

 

SUIVI DE

 

"BILLY THE KID JE T'AIME..."

 

 

 

Lus par Jérôme POULY

 

 

 

 

Références:

In "Billy the Kid" de  Jack SPICER

Traduction de Joseph GUGLIELMI

© Fourbis 1990

 

Jack Spicer est un poète américain né en Californie en 1925 et mort en 1965. Son œuvre (Billy the Kid, 1959 ; le Chef du village jusqu'à l'éther, 1962 ; Langage, 1965 ; le Livre des poèmes pour magazines, 1966), proche de la Renaissance de San Francisco, mais en marge du mouvement beat, allie une recherche formelle très innovante fondée sur une théorie de la dictée et de l'improvisation à la conviction que le poète, en agissant sur le langage, joue un rôle politique et social fondamental.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

23/01/2014

JACK SPICER: "NUAGE DE CRIQUETS" SUIVI DE "DU FOND DE LA POÉSIE" Lus par Jérôme POULY

 

JACK SPICER

 

"NUAGE DE CRIQUETS"

 

SUIVI DE

"DU FOND DE LA POÉSIE"

 

Lus par Jérôme POULY

 

 

 

Références:

In "Billy the Kid" de  Jack SPICER

Traduction de Joseph GUGLIELMI

© Fourbis 1990

 

Jack Spicer est un poète américain né en Californie en 1925 et mort en 1965. Son œuvre (Billy the Kid, 1959 ; le Chef du village jusqu'à l'éther, 1962 ; Langage, 1965 ; le Livre des poèmes pour magazines, 1966), proche de la Renaissance de San Francisco, mais en marge du mouvement beat, allie une recherche formelle très innovante fondée sur une théorie de la dictée et de l'improvisation à la conviction que le poète, en agissant sur le langage, joue un rôle politique et social fondamental.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel