09/10/2016
DUPES DE RIEN 10
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DUPES DE RIEN
10
Au final, voit-on l'illusion avec les yeux du corps ou avec ceux de l'esprit?
Ne feignons pas d'être surpris par la question puisqu'elle ne peut manquer de se poser.
Ce qui ne lui garantit pas de réponse définitive.
Être dans l'illusion, même viscérale, même irréfutable, c'est se parer de hasard.
Parce qu'il entre une grande part d'illogisme dans cette perception.
Le commencement du savoir ne nait-il pas, en premier lieu, dans l'illusion que l'on sait?
Mais tout cela risque de tourner durablement en rond puisque, en l'espèce, ce que je sais... ne sert à rien.
Et provoque même un déni de connaissance.
Une contestation d’arrière-garde du vrai.
Celle-là même qui, en réduisant l'horizon comme peau de chagrin, rend le citoyen hargneux.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, final, yeux, corps, esprit, feindre, surprise, question, manquer, poser, garantie, répondre, définition, viscéral, irréfutale, migrant, parure, hasard, grandeur, part, illogisme, perception, commencement, savoir, naître, premier, lieu, risque, tourner, durablement, tourner en rond, espèce, provocation, déni, connaissance, contestation, arrière-garde, vrai, réduction, horizon, peau de chagrin, citoyen, hargneux
26/02/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LA MÉLANCOLIE"
Il y a des jours avec…
Il y a des jours sans…
Que l’incompréhensible soit,
Ce sera toujours répréhensible.
De ne pouvoir vivre avec
De ne pouvoir vivre sans
Avec Dieu, c’est sans risque,
Sans Dieu, c’est avec le danger.
C’est dangereux d’être heureux
C’est malheureux de craindre le danger
Je tourne en rond dans mon pré carré
Avec ou sans conviction
Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis
Les paris, c’est fini.
C’est infini la solitude… l’infinitude
Rien dedans… rien autour… rien au dessus
Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors
Autour, des hommes qui me font la cour
Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus
Tout effort est un acharnement thérapeutique
Toute force est d’une faiblesse tragique
Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :
Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit
Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent
Je vais cesser de les regarder :
Je vais me mettre un bandeau sur les yeux
Et ne plus rien voir… et tout revoir
Tout re-concevoir avec un œil au noir
Et une tête qui s’entête
Avec ses sempiternelles pirouettes :
Qui perd gagne…
Un de perdu…
Rien ne se perd…
C’est moi qui transforme tout…
Toute lassitude en solitude.
17:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, le journal de personne, mélancolie, incompréhensible, répréhensible, dieu, risque, danger, dangereux, heureux, malheureux, craindre, tourner en rond, pré carré, conviction, amour, ami, inini, solitude, infinitude, dedans, autour, dessus, froid, chaud, faire la cour, homme, star, tsar, briller, effort, acharnement thérapeutique, force, faiblesse, tragique, jour, nuit, choisir, mettre fin à ses jours, vivre la nuit, débarasser, regarder, cesser, bandau sur les yeux, concevoir, oeil au beurre noir, coquard, tête, entêté, sempiternel
19/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
19/06/2013
17:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, liberté, libérer, n'être là pour personne, saxophone, altitude, jean-patrick capdevielle, tourner en rond, se cacher, cracher, coeur, avoir peur, s'échapper, genoux, critique, carnage, karma, dérisoire, visage, aimer, la fin de l'histoire, le vent se lève, entendre, coup de semonce, soleil, enfoncer, choeur, docteur, seringue, infirmière, prétendre, éviter, extrémiste, mégot, sirop pour la toux, en sourdine, guitare hawaïenne, changer, oublier, bijoux, tirer le verrou
23/10/2012
CHARLY 12
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
12
Il faut dire que tu en a de bien bonnes! Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai le cœur couleur blues plus souvent qu'à mon tour.
D'ailleurs, si j'attends toujours la nuit pour entamer le combat contre la virginale page, c'est d'abord parce que l’insomnie est une compagne de toujours qui ressasse, pour mon plus grand malheur, d'incessants et aigres discours.
Ce n'est pas si simple tu sais d'être insouciant comme tu le préconises quand pèsent tant d'incertitudes et de dangers sournois sur le présent et sur l'avenir! C'est même compliqué. Ajoute à cela l'ennui terrifiant que représente le fait de tourner en rond, de façon presque hypnotique, dans les noirs marécages aussi froids que la mort qui peuplent mon tréfonds, et tu comprendras mieux le pourquoi de mon comment!
Je préfère rester maître, autant que faire se peut, de mes espoirs et témoin privilégié de mes tribulations personnelles. Je veux posséder l'ultime possible de la révolte. Je vois tant de gens autour de moi n'exprimer que l'abîme intensément noir dans leurs regards éteints comme de grands cris silencieux. Le silence fait partie de leurs habitudes, de leur quotidien délétère. Ils veulent être et ils ne sont personne. Ils pourraient n'être rien. Finalement, ils semblent déjà devenus ce qu'ils seront bientôt. Et ça me fait mal à la vie. Et ça me fait peur. Je m'éprouve harcelé au-dedans, englouti de l'intérieur. Et je me retrouve en ces noires circonstances locataire de salles obscures aux recoins déserts.
De toutes les façons, je ne peut y échapper! Les choses s'incrustent toujours dans la pâte trop sensible de nous-même, alors...
Dans ces conditions, comment et pourquoi ne pas partir à la recherche d'un autre espace de vie? Elle est peut-être autre chose qu'une apparence incertaine ouverte sur l'infini!
(A Suivre...)
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, en avoir de bien bonnes, pas ma faute, coeur couleur blues, plus souvent qu'à son tour, attendre la nuit, entamer le combat, page vierge, insomniaque, compagne de toujours, ressasser, pour mon plus grand malheur, incessant, aigre, discours, ce n'est pas simple, insouciance, préconiser, pesanteur, incertitude, danger, sournois, présent, avenir, complcation, ennui, terrifiant, représentation, tourner en rond, hypnotique, noir marécage, froid comme la mort, peuplade, tréfonds, comprendre mieux, préférence, rester maître, éspoir, témoin privilégié, tribulation, personnalité