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09/10/2016

DUPES DE RIEN 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

10

 

     Au final, voit-on l'illusion avec les yeux du corps ou avec ceux de l'esprit?

Ne feignons pas d'être surpris par la question puisqu'elle ne peut manquer de se poser.

Ce qui ne lui garantit pas de réponse définitive.

     Être dans l'illusion, même viscérale, même irréfutable, c'est se parer de hasard.

Parce qu'il entre une grande part d'illogisme dans cette perception.

Le commencement du savoir ne nait-il pas, en premier lieu, dans l'illusion que l'on sait?

Mais tout cela risque de tourner durablement en rond puisque, en l'espèce, ce que je sais... ne sert à rien.

Et provoque même un déni de connaissance.

Une contestation d’arrière-garde du vrai.

Celle-là même qui, en réduisant l'horizon comme peau de chagrin, rend le citoyen hargneux.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.

19/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19/06/2013

23/10/2012

CHARLY 12

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

12

 

Il faut dire que tu en a de bien bonnes! Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai le cœur couleur blues plus souvent qu'à mon tour.

 

D'ailleurs, si j'attends toujours la nuit pour entamer le combat contre la virginale page, c'est d'abord parce que l’insomnie est une compagne de toujours qui ressasse, pour mon plus grand malheur, d'incessants et aigres discours.

Ce n'est pas si simple tu sais d'être insouciant comme tu le préconises quand pèsent tant d'incertitudes et de dangers sournois sur le présent et sur l'avenir! C'est même compliqué. Ajoute à cela l'ennui terrifiant que représente le fait de tourner en rond, de façon presque hypnotique, dans les noirs marécages aussi froids que la mort qui peuplent mon tréfonds, et tu comprendras mieux le pourquoi de mon comment!

 

Je préfère rester maître, autant que faire se peut, de mes espoirs et témoin privilégié de mes tribulations personnelles. Je veux posséder l'ultime possible de la révolte. Je vois tant de gens autour de moi n'exprimer que l'abîme intensément noir dans leurs regards éteints comme de grands cris silencieux. Le silence fait partie de leurs habitudes, de leur quotidien délétère. Ils veulent être et ils ne sont personne. Ils pourraient n'être rien. Finalement, ils semblent déjà devenus ce qu'ils seront bientôt. Et ça me fait mal à la vie. Et ça me fait peur. Je m'éprouve harcelé au-dedans, englouti de l'intérieur. Et je me retrouve en ces noires circonstances locataire  de salles obscures aux recoins déserts.
De toutes les façons, je ne peut y échapper! Les choses s'incrustent toujours dans la pâte trop sensible de nous-même, alors...
Dans ces conditions, comment et pourquoi ne pas partir à la recherche d'un autre espace de vie? Elle est peut-être autre chose qu'une apparence incertaine ouverte sur l'infini!

(A Suivre...)