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13/03/2014

LE MAL SECRET

LA VIE.jpg

 

 

LE MAL SECRET

 

C'est avec une acide pointe d'agacement

Que, dans le désir d'élucider les zones d'ombre de son passé,

S'exacerbe la lueur intime rongée par un mal secret.

 

On sent la phrase se gonfler avec lenteur

Et sembler perdre le sens de la mesure nécessaire.

 

Naissent des intrigues multiples d'amples convergences,

Vivantes d'élégantes cruautés et de cynisme revendiqué

Qui, faisant leur deuil d'une poignée de chimères,

Exaltent un texte de rage écumante: un texte de vie.

 

P. MILIQUE

09/03/2014

LE COULOIR: LA TENSION AVANT L'ASSAUT

 

LE COULOIR
LA TENSION AVANT L'ASSAUT

(5’18’’)
« LA CAPITALISATION EXCLUSIVE DES FORCES »

 

Quelques minutes avant le coup d'envoi. Dans le couloir qui mène des vestiaires à la pelouse. Les joueurs attendent d'entrer dans le match devant plusieurs milliers de spectateurs. Un moment d'introspection, de prière, hors du temps. Daniel Herrero, ancien joueur et entraineur de rugby, raconte l'intimité de cette poignée de mètres et de secondes.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Alexandre Mognol

16/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "HAMA"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.  



Hama

Il est une petite ville dormant dans la vallée
Aux portes du désert sous des cieux constellés...
Où les bras des norias charrient l'eau de l'Oronte
Et crient LIBERTE sans pudeur et sans honte !
Les chantres exhortent des hommes la générosité
La rudesse, la bravoure et la témérité...
On dirait que le Temps s'est arrêté au seuil
De cette ville fière, tenace comme un écueil...

Ses rues sont cicatrices et ses quartiers balafres
Sous la mitraille un jour sont tombés dans les affres
D'une rare barbarie....depuis ses piliers tremblent
Afin qu'à tout jamais elle serve d'exemple
A mater les révoltes dans la haine et le sang !
Pour une poignée de frondeurs combien d'innocents
Ont payé de leur vie aux pouvoirs arbitraires...
« et si ce n'est pas toi, c'est sûrement ton frère »
Les tyrans de ces terres ainsi se justifient
Pour donner libre cours aux lames de leurs faucilles...
-l'on dit que ses enfants jurent devant l'Eternel
De téter la vengeance dans le lait maternel...-

Mais tant que les norias gémiront des complaintes
Leurs litanies auront les accents de ma voix...
Et tant que s'empliront de fiel les coloquintes
Cette chanson d'amour, je la dirai pour toi....