27/12/2015
COMBINAISON ALÉATOIRE 1
COMBINAISON ALÉATOIRE
1
La vie, c'est bien autre chose que le contraire de la mort! C'est être et ne pas être à la fois. C'est aussi une étonnante combinaison de fragments aléatoires, merveilles de complexités nécessaires, organisées arbitrairement an miracle précaire.
Ce préambule indique clairement à quel point vouloir l'expliquer, ou la rationaliser autant que faire se peut, est une entreprise sinon vaine, pour le moins ardue. Puisqu'elle est, d'abord, insaisissable.
Si on tend l'oreille aux battements sourds de la vie, on peut la considérer telle une existence paisible égayée de bonheurs. Elle semble en effet d'une déconcertante, et spontanée, coordination. Belle et souveraine de dextérité supérieure, elle porte en elle, intimement mêlés, l'intime et le lointain, battements inquiets que le rythme grave au cœur pour nous relier au cosmos inaugural. Là où la peur se brise sur les éclats d'un rire salvateur.
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
14:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, combinaison, aléatoire, contrarier, mort, foire, étonnement, fragment, merveille, complexité, nécessaire, organiser, arbitraire, miracle, précarité, prémbule, indication, clarifier, pointilleux, voûter, rationalisation, autant que faire se peut, entreprise, situation, vain, ardu, insaisissable, tendre l'oreille, battement, sourd, considérer, existence paisible, égayer, bonheur, en effert, déconcerter, spntané, coordination, celle, souveraine, dextérité, supérieur, porter en soi, intimement, mêler, intime, lointain, inquiet
28/09/2015
MORTS ENVAHISSANTS 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
MORTS ENVAHISSANTS
2
Malgré les différences et les souffrances,
Un fragile lien se tisse aux jours venteux
Du parcours brutal suivi par les amours à vif
D'une vérité qui dérange sans possibilité de réplique.
Sensation outrée d'un vivace déséquilibre
Dans cette histoire à la beauté stupéfiante
Qui dans l'arbitraire cruauté dit les regrets
D'un départ précipité au retour impossible.
Pour dissimuler l'affaissement abrupt de la pensée,
On arbore avec application une arrogance formelle
Permettant de dépasser l'obscure logique du chaos
Qui se refuse le droit à regarder la solitude en face.
Rapport viscéral promis à un terne passé
Au cœur d'un long déchirement de violence
Né au vif hoqueté d'une horreur saisissante
Propagé par le vocabulaire congelé de la mort.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
14:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, différence, souffrance, fragilité, ligoter, tisserand, jouxter, venteux, parcours, brutal, suivre, amour, vif, vérité, dérangement, possibilité, réplique, sensaton, outrage, vivace, déséquilibre, historique, beauté, stupéfaction, arbitraire, cruanté, regret, départ, précipitation, retourner, impulsion, dissimulation, affaissement, abrupt, penseur, arborer, application, arrogance, formalité, permission, dépassement, obscur, logique, chotique, refus, droit, regard, solitude, face, promesse
01/08/2014
LENTE HÉMORRAGIE
LENTE HÉMORRAGIE
Il est à espérer ton quotidien se révèle plus lumineux que le mien,
Car tu n’as pas l’âge de payer cash les tâtonnements de l’existence.
Je me suis interrogé jusqu’à l’obsession, et malgré le désir de faire beau,
Je ne peux que confirmer qu’elle n’est que doutes et colères rémanents.
C’est une part d’irrationnel qui envahit la réalité de ses éclats d’arbitraire,
C’est une fresque naturaliste mais effrayante en ses interrogations inouïes
Lorsqu’en ses corridors coule la lente hémorragie d’inguérissables blessures,
Véritable concentré de cauchemars obscurs, vie réelle aux perfides morsures.
La tempête déchire l’air, et le tableau est accablant qui rend le jour chagrin.
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lenteur, hémorragie, espérer, quotidien, lumineux, minauder, âger, payer cash, tâtonnement, existence, interroger, obsessionnel, malré, désir, factieux, beau, confirmer, doute, colérique, rémanence, particule, irrationnel, envahir, réalité, éclat, arbitraire, fresque, naturaliste, effrayer, interrogation, inouï, couloir, coule, corridor, inguérissable, blessure, vértiable, concentré, cauchemar, obscur, vie, réel, perfidie, morsure, tempête, déchirer, air, tableau, accablant
13/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "J'AI QUITTE QUELQU'UN POUR PERSONNE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"J'AI QUITTE QUELQU'UN POUR PERSONNE"
Hier encore, j'étais pour quelqu'un la bonne
La bonne à tout faire
Celle qui fait la bobonne
Parce que l'amour l'a rendue conne
Aujourd'hui je ne sers plus personne
Je suis devenue ma propre bonne
Bonne à tout faire
Bonne à ne rien faire
Et je ne me sens pas pour autant moins conne.
À croire que ce n'est pas le fait de servir quelqu'un
ou de ne servir personne qui change la donne
Non, je ne dis pas qu'il y a des connes en liberté
Je dis qu'au sujet de la liberté
Il n'est vraiment pas la peine d'en faire des tonnes
Quand on est conne
La liberté n'est pas bonne
Même si on ne sert plus personne
On sert plus que jamais quelqu'un
Rien qu'en servant sa propre personne
Et il n'est pas certain que le service soit bon, ni inspiré par le bien
sous prétexte que c'est le mien
Ce qui me fait dire que je suis peut être libre, mais libre pour rien
Mon indépendance est une autre dépendance
Mon autonomie une hétéronomie
Et ma liberté une pure vacuité
Se soumette à soi n'est pas gage d'ingéniosité, ni de sécurité, ni de liberté
Parce que je peux me tromper en toute impunité
Et même lorsque j'ai l'impression de me désobéir,
Je ne fais qu'obéir à une instance en moi que je ne contrôle pas.
Je suis peut être libre... Mais pas conne
pour que je me pardonne d'être arbitrairement soumise à ma personne
Fais-ci... je fais ci
Fais ça... je fais ça
Et un jour... je me lève ... je me soulève et je dis Basta!
La liberta c'est aussi con que la muerta
Quand on y est on n'y est plus
Tout compte fait
Il ne faut jamais servir personne
Et pour ne pas passer pour une conne
Se faire passer pour personne
Et cesser d'être quelqu'un
Et c'est ce que je fais
Quand je réalise mes billets
J'atteste que nous avons tous besoin de quelqu'un pour attester qu'on n'a pas besoin d'attestation... qui atteste que le pire c'est de servir une cause puisque c'est pour votre liberté une double remise en cause :
Car vous servez toujours quelqu'un en croyant que vous ne servez personne.
13:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, personne, hier, bonne à tout faire, bobonne, amour, conne, connerie, devenir, servir, changer la donne, liberté, sujet, en faire des tonnes, service, inspiré, inspiration, prétexte, indépendance, dépendance, autonomie, hétéronimie, pur, vacuité, soumettre, gage, ingéniosité, sécurité, tromper, impunité, impression, désobéir, obéir, instance, contrôle, libre, pardonner, arbitraire, soumis, soumission, se lever, se soulever, con, tout compte fait, passer, cesser, billet, attester, besoin
18/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE "CHARADE"
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.
Une charade sans scrupules
Comme en guise d’épitaphe
Pour un monstre, une crapule,
Apparenté aux girafes …
Il était un militaire
Qui n’allait pas au combat,
Et pratiquait l’arbitraire,
Le mensonge, les coups bas,
Il était un escogriffe
Avec une voix de geignard
Aiguisant ses longues griffes
De rapace, de charognard,
Un grand dadais tout sourires
-de la foule la risée-
Cachant ses crocs de vampire
Sous des airs civilisés,
Un président de fortune,
Faisant à la Loi outrage
Puisqu’il avait reçu une
République en héritage !
(A son despote de père
Au Châtiment condamné
Des millions font UNE prière :
« Que son âme soit damnée ! »)
Summum de l’absurdité :
Pour des réformes il s’engage !
Et frappé de surdité
Quand le peuple crie : DEGAGE !
Et toutes les marionnettes
D’une Assemblée de fantoches
Applaudissent, même quand il pète !
(lui qui mérite des taloches !)
Le combe du ridicule
Pour un « ophtalmo-docteur » :
Porter des œillères de mule,
Etre un aveugle du cœur !!
18:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charade, sans scrupule, en guise dépitaphe, un monstre, une crapule, apparentement, girafe, militaire, aller au combat, pratiquer, arbitraire, mensonge, coup bas, escogriffe, geignard, aiguiser, griffes, rapace, charognard, grand dadais, crocs de vampire, sous des airs civilisés, président de fortune, faire la loi, outrage, république, héritage, despote, châtiment, condamnation, âme damnée, summum, absurdité, réformes, frappé de surdité, marionnette
16/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "HAMA"
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.
Hama
Il est une petite ville dormant dans la vallée
Aux portes du désert sous des cieux constellés...
Où les bras des norias charrient l'eau de l'Oronte
Et crient LIBERTE sans pudeur et sans honte !
Les chantres exhortent des hommes la générosité
La rudesse, la bravoure et la témérité...
On dirait que le Temps s'est arrêté au seuil
De cette ville fière, tenace comme un écueil...
Ses rues sont cicatrices et ses quartiers balafres
Sous la mitraille un jour sont tombés dans les affres
D'une rare barbarie....depuis ses piliers tremblent
Afin qu'à tout jamais elle serve d'exemple
A mater les révoltes dans la haine et le sang !
Pour une poignée de frondeurs combien d'innocents
Ont payé de leur vie aux pouvoirs arbitraires...
« et si ce n'est pas toi, c'est sûrement ton frère »
Les tyrans de ces terres ainsi se justifient
Pour donner libre cours aux lames de leurs faucilles...
-l'on dit que ses enfants jurent devant l'Eternel
De téter la vengeance dans le lait maternel...-
Mais tant que les norias gémiront des complaintes
Leurs litanies auront les accents de ma voix...
Et tant que s'empliront de fiel les coloquintes
Cette chanson d'amour, je la dirai pour toi....
17:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, huffingtonpost, hama, petite ville, dormir dans la vallée, aux portes du désert, sous les cieux, constellation, norias, charrier, oronte, liberté, sans pudeur, sans honte, chantre, exhorter, générosité, rudesse, bravoure, témérité, s'arrêter au seuil, ville fière, tenacité, ecueil, cicatrice, quartiers, balafré, sous la mitraille, tomber dans les affres, barbarie, pilier, trembler, servir d'exemple, mater la révolte, dans la haine et le sang, poignée, frondeur, innocent, payer de sa vie, arbitraire, pouvoir, si ce n'est toi c'est donc ton frère, tyrannies, se justifier, donner libre court, faucille, jurer devant l'éternel, têter, veangeance, lait maternel