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18/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
10

 

Greg tombe maintenant. Le cri épouvanté d'Edgardo s'estompe. Jusqu'à disparaître dans un silence épais, lourd. Un silence instantané. Un silence définitif et irrémédiable dans lesquels les rêves ne peuvent que se briser comme son corps qui chute, se fracasse en rebondissant de rochers en rochers. Dans une ultime et esthétique attitude, tel un pantin désarticulé, il termine sa fantastique cabriole ensanglanté. Déchiqueté. Sans vie. Le visage, lui, est resté étonnamment serein. Il paraît rassuré même, presque paisible. Souriant aussi. Outrageusement souriant. Il était si sûr qu'Edgardo le pousserait.

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

4

J'aimerais tant n'avoir à combler de mes seuls mots,
Que les insatiables excavations et les puits sans mémoire,
Arpenter les champs herbus et les plages du plaisir d'écrire.


Au lieu de ça, par la seule cause de ces simulacres d'humains,
La haine qui monte en moi me jette sur des routes inconnues
Qui fusent hors de mes pensées, de celles qui conduisent
Aux attitudes négatives qu'il faudrait ne jamais adopter.

En fuyant ces sinistres-là, je sais parfaitement ce que je fuis.
Sur l'échelle de l'humanité, je fuis le vide sidéral du néant.
Je fuis la barbarie trop présente que je prétendais ignorer.


Haine, je te hais!

(FIN)

P. MILIQUE

08/08/2015

IMPOSSIBLE DE VIVRE

GUERRE.jpg

 

IMPOSSIBLE DE VIVRE

 

Il est impossible de vivre dans l'illusion d'un monde

Sans enjeux et sans ennemis.

 

Des conflits embrasent la planète

Comme autant d'offenses faites à la vie,

Obéissant aux pulsions bestiales de folies désaccordées,

Témoins de l'absurdité rare de ces guerre où tout n'est que viol.

 

Rescapée de la barbarie des hommes

Après s'être retrouvée entre la vie et la mort,

Fragment d'étoile au cerveau à demi-détruit,

Elle tente de survivre à sa douleur extrême

Mais reste profondément traumatisée

Par tant de souffrances imposées au nom de l'inutile.

 

La parole de cette femme est précieuse

Par ses accents vrais d'écorchée aux éclats de rage

Qui seuls la rendent audible

A notre époque de fatras tumultueux.

 

P. MILIQUE

23/06/2014

LIGNES EXCÉDÉES

au magma présent de l'écriture

 

LIGNES EXCÉDÉES

 

Le terrifiant absolu de la réalité suscite,

Dans l'ample déroulé aux lignes excédées,

Les incoercibles ravages intimes provoqués

Par l'embrasé délétère de la barbarie humaine.

 

L'indicible outrecuidance d'être juste soi

Dans la viscérale violence des mots gravés,

N'admet plus rien que le silence au présent

Avec la promesse d'encore tricoter le temps.

 

P. MILIQUE

28/12/2013

J'ACCUSE 8

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme,

Dans sa "communauté" internationale

De garder un ostensible silence

Face aux actes de barbarie manifestes.

30/11/2013

BARBARIE DANS LE MÉTRO CHRISTOPHE AGOU A NEW YORK «J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»

 

BARBARIE DANS LE MÉTRO
CHRISTOPHE AGOU A NEW YORK

(1’52’’)
«J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»


Christophe Agou est photographe indépendant. Il réalise à la campagne comme à la ville des images parfois très dures. Voici comment il a pu terminer son travail et son livre sur le métro de New York. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

 

Enregistrements : avril 2013
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

04/11/2013

BARBARIE DANS LE METRO CHRISTOPHE AGOU A NEW-YORK «J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»

 

BARBARIE DANS LE METRO
CHRISTOPHE AGOU A NEW-YORK

(1’52’’)
«J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»


Christophe Agou est photographe indépendant. Il réalise à la campagne comme à la ville des images parfois très dures. Voici comment il a pu terminer son travail et son livre sur le métro de New York. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

23/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "ARMEE D'ASSASSINS "

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


Armée d'assassins

 


Sur leurs blindés, sur leurs chars
Des soldats, des fantassins,
A la solde de Bachar
Forment une armée d’assassins…

 

Les gardiens de la patrie?
Meurtriers qui se défoulent !
Contre des chants et des cris
Tirent aveugles sur la foule !

 

D’une obédience grotesque
D’une ignoble barbarie
La brutale soldatesque
Egorge la douce Syrie

 

Renforcée par la milice
Gangrène assoiffée de sang
Deux tortionnaires complices
Déciment les innocents…

 

Tuer devient une lubie
Un jeu macabre de brutes
Les humiliations subies
Les offenses, les insultes,

 

Tant de crimes innommables
Nous glacent par leurs horreurs
Tant d’images insoutenables
Ont anéanti la Peur

 

De ce peuple invincible
Admirable de courage
Sa force indéfectible
Balayera vos outrages !

Honte à vous pauvre vermine
Piètres soldats, fantassins
Puisque l’Histoire élimine
Toutes les armées d’assassins !

16/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "HAMA"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.  



Hama

Il est une petite ville dormant dans la vallée
Aux portes du désert sous des cieux constellés...
Où les bras des norias charrient l'eau de l'Oronte
Et crient LIBERTE sans pudeur et sans honte !
Les chantres exhortent des hommes la générosité
La rudesse, la bravoure et la témérité...
On dirait que le Temps s'est arrêté au seuil
De cette ville fière, tenace comme un écueil...

Ses rues sont cicatrices et ses quartiers balafres
Sous la mitraille un jour sont tombés dans les affres
D'une rare barbarie....depuis ses piliers tremblent
Afin qu'à tout jamais elle serve d'exemple
A mater les révoltes dans la haine et le sang !
Pour une poignée de frondeurs combien d'innocents
Ont payé de leur vie aux pouvoirs arbitraires...
« et si ce n'est pas toi, c'est sûrement ton frère »
Les tyrans de ces terres ainsi se justifient
Pour donner libre cours aux lames de leurs faucilles...
-l'on dit que ses enfants jurent devant l'Eternel
De téter la vengeance dans le lait maternel...-

Mais tant que les norias gémiront des complaintes
Leurs litanies auront les accents de ma voix...
Et tant que s'empliront de fiel les coloquintes
Cette chanson d'amour, je la dirai pour toi....