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23/01/2017

UN AVENIR MAÎTRISE

au magma présent de l'écriture,

 

UN AVENIR MAÎTRISE



Encore une année à voir défiler la vie en images à
Restituer le foisonnement de l'époque. Grâce à notre
Incomparable faculté à nous tenir droit, face au vent
Comme ces arbres centenaires ancrés sur leurs racines.

Bien que le rythme ordinaire en demeure hallucinant
Ou, curieusement démuni de toute sorte de fantaisie, le
Système nous laisse le choix de l'itinéraire. Il peut être
Condensé de sel, d'acide destructeur et de piment ou,
Hanté subtilement d'une sagesse éclairée et tolérante.
Embrasée, la vie se consume alors pleine de charmes,
Exacerbée par-delà des aventures inoubliables vers la
Tentation spectaculaire issues d'ambiguïtés enjolivées et
Irisées d'une porte ouverte sur l'avenir poétique et dompté.

P. MILIQUE

30/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
2
 
La tentative se révèle pathétique parfois, grotesque souvent,
Un bavardage inutile qui outrepasse mes piètres capacités,
Quelque chose d'étonnamment acide, de métallique presque.
Arguments hermétiques et perpétuels, glissements successifs
Pour tenter d'échapper à l'incohérente fadeur des jours
Et assembler des morceaux d'existence à l'éclat douteux.
Il y a là quelque chose de presque obscène à user les mots
Pour dire l'effritement des espoirs et la douceur évanouie
Des vies s'effilochant dans le désordre et l'inachèvement.

Si je savais poétiser la vie, je saurais dire chaque beauté
De tous les soleils en fusion au cœur de ciels divertissants.
(FIN)

P. MILIQUE

24/09/2016

ÉCRIRE LUCIDE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉCRIRE LUCIDE
2

 

C'est une évidence qui court les crêtes de l'absolu.
Nul autre que lui saurait décrire avec tant de justesse
Les significations issues des voluptés primordiales,
Les sensations acides et lumineuses,
La merveilleuse complexité du réel,
Imaginant pour cela de courtes phrases
Resplendissantes de pureté cristalline.
Formuler aussi des réponses fines et cohérentes
A quelques questions essentielles et perturbatrices
Pour inciter chacun à fréquenter sa paix intérieure.

En ce qui me concerne, je n'ai pas l'écriture frénétique,
Ma déraison scripturale n'est empreinte que de sagesse.
Pourtant, intensément malheureux et frustré, il m'aura suffit,
Soutenu par une fraternité souterraine et un flot d'humilité,
De me cantonner dans mon simple rôle d'observateur extérieur
Et d'adopter une façon désespérément ordinaire d'écrire lucide.

(FIN)

 

P. MILIQUE

07/07/2016

LE MAL SECRET

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LE MAL SECRET

 

C'est avec une acide pointe d'agacement

Que, dans le désir d'élucider les zones d'ombre de son passé,

S'exacerbe la lueur intime rongée par un mal secret.

 

On sent la phrase se gonfler avec lenteur

Et sembler perdre le sens de la mesure nécessaire.

 

Naissent des intrigues multiples d'amples convergences,

Exaltées d'élégantes cruautés et de cynisme revendiqué

Qui, faisant leur deuil d'une poignée de chimères,

Exaltent un texte de rage écumante: un texte de vie.

 

P. MILIQUE

20/05/2015

SAUVE PAR LA CAMARDE

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SAUVE PAR LA CAMARDE

 

Qui peut juste comprendre

Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,

Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir

De l’amitié surhumaine de la mort

Dans l’infini transparent qui sert d’horizon

Et accède, exaspéré, aux portes

Apaisantes de l’autre univers.

 

P. MILIQUE

10/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

1

Il est de jolis mots, de belles phrases qui s’articulent jusqu’à moi,
Et bien sûr que cela me touche au tréfonds parce que quand même…

Ce sont des pages que l’on pourrait nommer brûlots de douleurs
Dans lesquelles coulent nombre de références à l’amour, à l’amitié.
Des pages d’une lucidité flamboyante parsemées d’acide ironie.
Si cela devait persister à parler de moi, peut-être y prendrais-je goût!

Ce sont ces mots-là qui me recalent, de temps à autre, sur le chemin
Déserté de l’élémentaire estime de moi par la mémoire usé et oublieuse.
Ce n’est plus depuis longtemps un secret pour personne, tous le disent:
Pourquoi ne vous aimez-vous donc pas? Il faudrait commencer par-là!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/04/2014

AU CENTRE D'UN RIEN

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AU CENTRE D'UN RIEN

 

Certaines lignes ploient sous tant de souffrances...

Ce sont des lignes qui conversent au cœur de la nuit,

Éléments déchaînés de visions acides et cinglantes.

 

Elles livrent la pulpe quotidienne de sa vie telle qu'elle est

Et non telle qu'elle se donne à voir à des yeux étrangers.

Elles disent l'ultime de la mort-maladie, de la mort-décision.

Et il se sent humilié par ce qu'il traduit en échec personnel.

 

Il en est ainsi chaque fois que l'on doit se séparer de quelqu'un,

Chaque fois que l'on perd ou qu'on nous arrache quelque chose.

Mais il est chair de vie et celle-ci inclut la douleur, n'est-il pas?

 

Nul ne sait vivre sans souffrir, et c'est souffrance que de subir

Tant nous avons d'immenses besoins, terriblement écrasants.

On peut imaginer qu'elle est nécessaire à combler l'univers limité

Où s'éprouve la peur de s'égarer au cœur d'un vide, au centre d'un rien.

 

S'engage alors un terrible combat contre soi-même,

Probablement le plus vif et le plus complexe de tous.

Et d'évidence, c'est bien celui-ci qu'il s'agit de gagner.

 

P. MILIQUE

13/03/2014

LE MAL SECRET

LA VIE.jpg

 

 

LE MAL SECRET

 

C'est avec une acide pointe d'agacement

Que, dans le désir d'élucider les zones d'ombre de son passé,

S'exacerbe la lueur intime rongée par un mal secret.

 

On sent la phrase se gonfler avec lenteur

Et sembler perdre le sens de la mesure nécessaire.

 

Naissent des intrigues multiples d'amples convergences,

Vivantes d'élégantes cruautés et de cynisme revendiqué

Qui, faisant leur deuil d'une poignée de chimères,

Exaltent un texte de rage écumante: un texte de vie.

 

P. MILIQUE

04/03/2014

EXCÈS ACIDES

au magma présent de l'écriture,

 

 

EXCÈS ACIDES

 

 

 

C'est pour lutter contre le désordre et l'agitation

 

Qu'il s'emploie à débusquer le malsain et l'impur.

 

 

 

Multiplicité de sensations amères,

 

Toutes encombrées d'âcres humeurs

 

Qui, comme une feu sans flammes,

 

Épuisent par l'âpreté de leurs excès acides.

 

 

 

Métamorphose fréquentes d'idées dérangées

 

Dans l'irrésistible flux d'un espace incohérent.

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

23/12/2013

LA PISTE AUX ÉTOILES: L'AMOUR ACIDE EST DANGEREUX « DANS MA 4L EN ÉCOUTANT LES METEORS »

 

LA PISTE AUX ÉTOILES
L'AMOUR ACIDE EST DANGEREUX

(6’08’’)
« DANS MA 4L EN ÉCOUTANT LES METEORS »


Une drôle d'histoire d'amour et de toxiques dans les années 80. Rocker et bolchevique, Thierry Pelletier a un cœur gros comme ça et la plume qui va avec pour raconter la zone et les bons moments de la vie. Extrait de son recueil "Les rois du rock" aux éditions Libertalia.


Enregistrement : 16 mai 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Texte & voix : Thierry Pelletier

11/12/2013

JEAN LOUIS FOULQUIER "TOUT CE QUI EST DÉGUEULASSE"

 

Voilà un phare de ma jeunesse musicale d'auditeur lambda qui s'absente....


JEAN LOUIS FOULQUIER

"TOUT CE QUI EST DÉGUEULASSE"



Paroles: Allain Leprest.

Musique: Romain Didier

1993

Amoco Cadiz, amanite, Sahel
Chrysanthème, canine, morsure, varicelle
Mygale, tarentule, épine, porte-avions
Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom

Fourmilière, aiguille, acide et calice
Le Chemin des Dames, cercueil, cicatrice
Cyclone, ouragan, camisole, typhon
Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom

Guillotine, cirrhose, nuit blanche, les Baumettes
Mirador, Stasi, syphon, baïonnette
Fleury-Mérogis, la rue Lauriston
Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom

Amygdale, pavot, vérole, aspirine
Ecchymose, ortie, sanglot, carabine
Carmélite, javel, cobra, Charenton
Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom

Camora, péplum, cyanure, mafioso
Tien-An-Men, amen, rasoir et ciseau
Ostie, Vatican, Jean-Marie, mormon
Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom

Picador, arène, dollar et cédille
Ouragan, menotte, acide, Tchernobyl
Atome et neutron, neurone et citron
Et toi, c'est quoi ton p'tit nom ?

09/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE 2

zen.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

2


Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

 

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

 

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

 

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

(FIN)


 

P.  MILIQUE