Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

7

 

En s’immisçant dans l'entaille proposée sur la pointe de l'âme, on entame instantanément un dialogue intense avec la marge.

Dès lors, il ne faudra pas attendre longtemps avant que les risques encourus s'imposent et rendent la régression concevable.

Prévisibles, quelques signes avant-coureurs soulignent déjà une différence sensible, perceptible presque.

Une sourde tension propulse tout dans un étrange espace-temps que l'on souhaiterait transitoire à défaut d'être éphémère.

C'est ainsi que la pensée, comme anesthésiée, empêche l'accès à l'essentiel.

Comment pourrait-il en être différemment alors-même que tout, autour, persiste à se disloquer sans nuances.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/09/2017

MÉMORABLE CONFRONTATION 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

MÉMORABLE CONFRONTATION

1

 

C'est un beau jeune homme sec et dur, un grand garçon instable et tourmenté qui à la désagréable habitude de faire craquer nerveusement, l'un après l'autre, les jointures de ses phalanges.

Oui, c'est un très étrange et inquiétant jeune homme qui fredonne sans cesse des chansons dont on n'apprend que par bribes, par morceaux épars, les motivations.

 

De ces fredonnements marmonnés, s'expriment à l'évidence les pensées les plus troubles et les plus secrètes que l'on puisse extraire des abîmes et des miasmes. Celles-là même qui habitent chaque individu avec plus ou moins d'intensité.

 

Il se trouve que le drame qu'il vit est terrible, insupportable et générateur récurrent de paysages de fin d'apocalypse.

Il ne peut plus marquer l'avenir que de balises tronquées, truquées, faisant gicler le moût noirâtre du futur et espérer se projeter plus loin, plus longtemps, dans ce monde de doutes où les repères du réel se métamorphosent ou se dissolvent, c'est selon.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/05/2016

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MANIFESTATION D’HOSPITALITÉ

2

 

Quelle noble source de réconfort

Quelle manifestation d'hospitalité
Que cette écriture merveilleuse,
Que ce texte vibrant et sensible!

C'est une respiration bavarde et avide,
Erratique presque, comme l'eau déchaînée,
Masse bouillonnante en chacun de ses côtés.
Inépuisable de fertilité elle s'exprime, innée,
Faignant de partir pour une mission imprévue
Alors qu'elle se discerne tout à fait structurée,
Et développe une architecturale efficacité
A dilater l'espace de ses phrases elliptiques.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

4

 

Offrande d'un décor insolite d'où surgissent d'étonnants tempéraments.
Cela se sait: chaque phrase écrites implique d'infinies recherches.
Il faut évaluer, soupeser, choisir patiemment le bien-fondé et la place de chaque verbe, adjectif ou adverbe.
Rapport quasi physique, velléitaire et parfois brutal avec les mots.
Écrire comme d'autres boivent, en un corps à corps épuisant et rugueux.
C'est indissociable de l'écriture cette lutte à n'en plus finir.
C'est aussi le prix à payer pour accoster à ce territoire qui qui ne s'apprivoise qu'avec difficulté.

Dès lors le spleen, le vague à l'âme, l'ennui, l'accablement...
L'écrivain meurt au cours de la parturition du texte.
Il disparaît, n'ayant d'un coup plus rien à dire, asséché.
Luisance en attente.

Pourquoi vivre sans lire?
Pourquoi vivre sans écrire?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D'ETUDES

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D’ÉTUDES


Certificat d'études © Domaine public 


La plupart d’entre nous n’auraient même pas le certificat d’études. Il faudrait en finir avec le mythe d’une école où régnait l’ordre et le silence, où les élèves apprenaient tous à lire à écrire et à compter et où il connaissaient les grandes dates de l’histoire de France, les départements avec leurs préfectures, les sous-préfectures, les fleuves et leurs affluents

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.