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10/10/2017

IMPASSE

au magma présent de l'écriture,

 

 

IMPASSE

 

Dans l'impasse de la solitude

Le jour se lève pour moi seul.

Et je m’éveille au bord du vide...

 

Se murmure alors à nouveau

Le fil obscène de mon existence

Au frontispice crépusculaire

Et obsédant de mes tristesses.

 

P. MILIQUE

21/08/2017

BROUILLONS RAGEURS

au magma présent de l'écriture,

 

 

BROUILLONS RAGEURS

 

Jusqu'au cœur de ses colères et de ses impatiences,

Il croit pouvoir faire oublier l'insipide des jours.

 

Aussi, aguiché par des temps de rêve et d'illusion,

Il s'applique à mener à bien des trafics imaginaires

Qu'il ne parvient pas à dissocier des images mûries.

 

Cependant, dans l'infini tréfonds de vies stimulantes,

Comme enivré par les arômes d'une furieuse tristesse

Qui ne lui a pas permis d'approcher la vérité interdite,

Inapte aussi de retrouver les vestiges presque effacés,

De cet homme qu'il est pourtant peu ou prou devenu.

 

Alors, d’innombrables liasses de pages noircies,

Abondance de brouillons rageusement chiffonnés

Jonchent piteusement le sol froid du petit matin.

 

P. MILIQUE

14/09/2016

VERTIGE IMPULSE

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE IMPULSE



Aux phrases débridées par la folle agitation des mots,
Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien
Et, tout à coup, une fulgurance d’inspiration poétique
Qui l'air tranquille, et de manière presque anodine,
Incarne l'intensité personnifiée des battements de vie.

Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,
Les images naissent au fil d'associations étranges
Qui parfument l’existence d'abondante générosité.

Il y a ce talent rare et précieux qui ordonne le texte
Avec une concision et une efficacité implacables
Qui sait leur redonner leur ambiguïté originelle
En les dépouillant de leur part de mythe superflu.

Dans la tension ardue d'un l'accès de vertige impulsé,
Le silence délateur perturbe l'éperdu de l'angoisse
Et la déréliction de celui qui ne peut taire sa peine.

P. MILIQUE

19/08/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 50

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

50

 

L'objectivité reste un mythe
Puisque chaque effort destiné
A la suggérer est subjectif.

De là naît le subtil paradoxe...

P. MILIQUE

09/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

7

 

La vie, aussi rebutante qu'elle puisse être parfois, ne saurait n'être que désastre et tragédie.

A force d'esquiver les contours du devenir avec ses pinceaux de couleurs, la joie convertit chaque souvenir en à-venir.

En acceptant le présent, elle exalte tous ces petits plaisirs qui exaltent le temps.

Parfois sage, mais plutôt souvent folle, elle aide à l'oubli passager des réels encombrés.

Puis, tel un fruit gorgé de sève et de sucre, la joie enthousiasme l'instant de multiples équivalents-bonheur, transcendant davantage encore l'unicité propre à chaque moment heureux.

 

Et voilà que la joie, dans le dégrafé exalté de mon cœur, m'a fournit une conclusion plus ample et déconcertante que ses laborieux prémisses le laissaient à penser!

(FIN)

 

P.  MILIQUE

13/04/2014

DIABOLIQUE MALICE

au magma présent de l'écriture,

 

DIABOLIQUE MALICE

 

Intelligent et déraisonnable manipulateur,

Il exploite l’intarissable filon

D'habiles et puissants piments poétiques.

 

Il en joue avec une malice diabolique

Pour l’accabler charnellement

D’un amour profus et malvenu,

Donnant au mythe une dimension supplémentaire

Jusqu’à ce que la méprise enfin démasquée

Régresse dans le repentir et disparaisse à jamais.

 

P. MILIQUE

04/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D'ETUDES

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LA PLUPART D'ENTRE NOUS N'AURAIENT MÊME PAS LE CERTIFICAT D’ÉTUDES


Certificat d'études © Domaine public 


La plupart d’entre nous n’auraient même pas le certificat d’études. Il faudrait en finir avec le mythe d’une école où régnait l’ordre et le silence, où les élèves apprenaient tous à lire à écrire et à compter et où il connaissaient les grandes dates de l’histoire de France, les départements avec leurs préfectures, les sous-préfectures, les fleuves et leurs affluents

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.

10/06/2013

VERTIGE IMPULSE

VERTIGE.jpg

 

 VERTIGE  IMPULSE

 

Aux phrases déstructurées par l'incessante agitation des mots,

Le style oscille entre une certaine banalité du quotidien

Et, tout à coup, une fulgurance d'inspiration poétique

Qui, l'air de rien et de manière presque anodine,

Incarne l'intensité irradiante d'un battement de vie.

 

Intemporel imaginaire aux persistances fragiles,

Les images naissent d'associations étranges

Qui, aux parfums de l'existence, ajoute une foisonnante générosité.

 

Il a ce talent rare et précieux qui agence les mots

Avec une concision et une efficacité implacable

Qui leur donnent l'ambiguïté originelle

En les dépouillant de leur part de mythe.

 

Dans la tension vive d'un vertige  impulsé,

Le silence perturbe l'éperdu de l'angoisse

Et la solitude de ce qui ne peut faire taire le sens.

 

P.  MILIQUE

23/04/2013

LUDOVIC JANVIER: "RESPIRER MIS A PART... RESPIRER MIS A PART", "SUR QUEL MOI DANSER"

 

LUDOVIC JANVIER

"RESPIRER MIS A PART... RESPIRER MIS A PART"

"SUR QUEL MOI DANSER"

 

Respirer mis à part… respirer mis à part

Poème de Ludovic JANVIER

Lu par Antoine FORMICA

Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006

 

Suivi de

 

Sur quel moi danser, extrait

Poème de Ludovic JANVIER

Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987

 

Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.

 

C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.

 

À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :

 

 

Respirer mis à part

le plus clair de ta vie

passe à chercher les mots

qui diront comme ils peuvent

le plus clair de ta vie

respirer mis à part

 

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE

Réalisation: Marguerite GATEAU

22/04/2013

LUDOVIC JANVIER: "NEGRO SPIRITUEL"

 

LUDOVIC JANVIER

"NEGRO SPIRITUEL"

 

Lu par Hervé PIERRE

Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987.

 

Lu par Clément HERVIEU-LEGER

Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987

 

Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.

 

C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.

 

À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :

 

 

Respirer mis à part

le plus clair de ta vie

passe à chercher les mots

qui diront comme ils peuvent

le plus clair de ta vie

respirer mis à part

 

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE

Réalisation: Marguerite GATEAU