18/03/2016
MAIS COMMENT VIVRE? 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
MAIS COMMENT VIVRE?
4
Offrande d'un décor insolite d'où surgissent d'étonnants tempéraments.
Cela se sait: chaque phrase écrites implique d'infinies recherches.
Il faut évaluer, soupeser, choisir patiemment le bien-fondé et la place de chaque verbe, adjectif ou adverbe.
Rapport quasi physique, velléitaire et parfois brutal avec les mots.
Écrire comme d'autres boivent, en un corps à corps épuisant et rugueux.
C'est indissociable de l'écriture cette lutte à n'en plus finir.
C'est aussi le prix à payer pour accoster à ce territoire qui qui ne s'apprivoise qu'avec difficulté.
Dès lors le spleen, le vague à l'âme, l'ennui, l'accablement...
L'écrivain meurt au cours de la parturition du texte.
Il disparaît, n'ayant d'un coup plus rien à dire, asséché.
Luisance en attente.
Pourquoi vivre sans lire?
Pourquoi vivre sans écrire?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
16:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, offrande, décor, créateur, insolite, surgir, étonnant, tempérament, implication, infini, recherche, évaluer, soupeser, choisir, patience, bien-fondé, place, verbe, adjectif, adverbe, rapport, quasi, physique, velléitaire, brutaliser, boire, corpsà corps, épuiser, rugueux, indissociable, lutte, prix à payer, accostage, territoire, apprivoiser, difficulté, préfecture, lozère, aveyronévaluer, spleen, vague à l'âme, ennui, accablement, mourir
12/11/2014
EN MODE SURVIE 1
EN MODE SURVIE
1
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle et le ciel est gris.
Le ciel s'éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l'âme.
Nous vivons au centre même d'un temps morose
Qui annihile jusqu'à l'envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l'éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s'est abattu au vif des états d'âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l'amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champ de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tristesse, nuage, passoire, totaliser, obscurcir, désordre, pleuvoir, factieux, froid, ventiler, souffler, ciel, gris, céleste, éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, au centre, momifier, tempête, morosité, annihiler, cadavre, envie, bouger, devenir, impossible, en grève, mêler, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, abattre, état d'âme, obligation, rester, las, terroir, creuser, literie, façonner, amertume, perle, dégoût
17/08/2013
UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS
UN BAISER DE SPLEENS INQUIETS
Elle a la voix douce et chantante,
Un sourire hardi en ses yeux troublants
Et un goût sans répit pour les tendres caresses.
La foudre un jour est tombée sur moi au contact de ses lèvres,
Baiser magma sur le chemin de mémoire,
Transformant mon repaire de calme triste
En un lieu oublié de musique ensoleillée.
Et comme rien de moi ne se refuse à l’aimer jusqu'à l'irréparable,
J’arpente les profondeurs trop vraies et trop fausses aussi de nuits
Désintégrées aux arêtes secrètes de spleens inquiets.
Parce que lorsqu’elle n’est pas là
Je suis comme séparé de moi,
Dissocié par la vive carence
De ce baiser magma sur le chemin de ma mémoire.
Et malgré le battement pulsionnel
De l’onde brûlante du sang qui me porte,
Je ne me parle plus…
Je me renonce en elle !
P. MILIQUE
10:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, baiser, spleen, inquiétude, voix douce, chantant, sourire hardi, yeux troublants, goûteux, sans répit, tendres caresses, foudroyer, quotidien, tomber sur moi, au contact de ses lèvres, magma, cheminer, mémoriser, transformer, repère, repaire, calme, triste, lieu oublié, musique, ensoleiller, se refuser, aimer, irréparable, arpenter, profondeurs, vrai, faux, noctiluque, désintégrer, arêtes, acéré, séparation, dissocier, vivacité, carence, battement, pulsionnel, onde brûlante, sanguinaire, me porter un coup, renoncer, onde, brûlure
06/07/2013
LEO FERRE: "LA MEMOIRE ET LA MER"
LEO FERRE
"LA MEMOIRE ET LA MER"
La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
17:45 Publié dans LEO FERRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, léo ferré, la mémoire et la mer, marée, avoir dans le coeur, remonter, signe indien, ciel, grandir, mourri, cygne, bâteau, justesse, firmament, fantôme, frime, rime, s"amouracherail, loup solitaire, sable, se rappeler, chien de mer, libérer sur parole, nécropole, flanelle, héberger, écume, bave, se consumer, ordre, chagrin, diable, conquérr, squale, fjord, port, camaraderie, salan, géométrie, le désordre de ton cul, vitrail, spleen, coquillage, sunlight, eau bénite, eau miraculeuse, castagnettes, globule, molécule
29/01/2013
DONIA DJOFRI " Correspondances " (Charles BAUDELAIRE)
DONIA DJOFRI
" Correspondances "
(Charles BAUDELAIRE)
J’ai chanté sur un sample avec une mélodie de mon guitariste
03:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, poésie, spleen, les fleurs du mal, charles baudelaire, donia djofri, correspondances, chanter, rhytmer, sampler, composition personnelle, guitariste, la paix, démarrage, hurluberlu notoire, salaud
06/11/2012
SPLEEN EQUITABLE: "Oxymore aux vaches: chronique slam «Entre comptoir et parloir"
SPLEEN EQUITABLE
Oxymore aux vaches: chronique slam
(2’57’’)
Slammeur et blogueur omnivore, Sylvain Souklaye n'a pas trente ans et déjà une petite carrière d'agitateur verbal. Emporté, lyrique et contradictoire, il incarne à merveille cette génération de Narcisses du web qu'il déteste. Une première chronique en forme de slam, pour donner libre cours à sa passion pour le paradoxe stylé. Oxymore aux vaches ! Le meilleur cynique à l'ouvrir sur le Forum depuis Diogène.
Enregistrements : 15 avril 09
Prise de son & mix : Arnaud Forest
Texte & voix : Sylvain Souklaye
01:22 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, spleen, équitable, oxymore, mort aux vaches, chronique, slam, sylvain souklaye, slammeur, bloggeur, omnivore, carrière, agitateur, verbal, emporter, lyrisme, contradictoire, incarner, merveille, génération, narcisse, narcissique, détester, donner libre cours, passion, paradoxe, stylé, meilleur, cynisme, ouverture, forum, diogène, arnaud forest, textuel
08/05/2012
TRISTESSE
TRISTESSE
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.
Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.
Nous vivons au centre même d’un temps morose
Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l’amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champs de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
Parfois la tristesse est une enfant
Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.
Ou alors, redondante voyageuse solitaire,
Elle s’affirme telle l’ultime fleur
D’un vieil arbre décharné et agonisant.
Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris
Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.
On a beau aimer entendre la nuit tomber,
Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.
Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin
Qui est en nous telle une barque qui flotte
Toute en ondulations chevauchant les remous.
Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume
Et la tristesse semble prendre un malin plaisir
A toujours se déposer sur les points déjà sensibles
Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr
Que la face lasse et sombre de chaque chose.
Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!
Cela tombe bien, demain est un autre jour.
Joie prévisible de l’alternance.
D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…
Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie
Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse
Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive
Et à certaines réalités de prime abord opposées,
De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.
Faisant fi des préoccupations de chacun,
Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.
Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!
Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes
Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête
En appréciant les instants de joie nouvelle
Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.
Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !
Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,
La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.
Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,
Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.
Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,
Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent
Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.
Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,
Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.
La tristesse… c’est la vie pense-t-on !
Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.
A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés
Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.
Chauds les cœurs camarades!
Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre
Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation
Excédant l’absolu soleil des lendemains
Et de ramasser, indigné par leur chute,
Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.
P. MILIQUE
05:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tristesse, nuage, obscurité, pleuvoir, geler, le vent souffle, le ciel est gris, s'éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, centre, temps morose, annihiler, envie de bouger, impossibilité, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, s'abattre, vif, état d'âme, obligation, terrer, au creux, façonner, amertume, perle, dégoût, errance, champs de ruines, disposer, en mode survie, la rage prouvée, envahir, esprit, redondance, voyageur solitaire, s'affirmer, ultimatum, fleuriste, décharné, agonisant