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18/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

4

 

Offrande d'un décor insolite d'où surgissent d'étonnants tempéraments.
Cela se sait: chaque phrase écrites implique d'infinies recherches.
Il faut évaluer, soupeser, choisir patiemment le bien-fondé et la place de chaque verbe, adjectif ou adverbe.
Rapport quasi physique, velléitaire et parfois brutal avec les mots.
Écrire comme d'autres boivent, en un corps à corps épuisant et rugueux.
C'est indissociable de l'écriture cette lutte à n'en plus finir.
C'est aussi le prix à payer pour accoster à ce territoire qui qui ne s'apprivoise qu'avec difficulté.

Dès lors le spleen, le vague à l'âme, l'ennui, l'accablement...
L'écrivain meurt au cours de la parturition du texte.
Il disparaît, n'ayant d'un coup plus rien à dire, asséché.
Luisance en attente.

Pourquoi vivre sans lire?
Pourquoi vivre sans écrire?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

1

L'identité, c'est ce qui appartient en propre. Je suis moi en chacun de mes actes. Au centre même de mes contradictions juxtaposées.

 

Elle est la caractéristique la plus singulière et la mieux partagée qui soit. C'est une instance universelle, indispensable pour tisser des liens avec ses semblables. L'identité est isolement dans la chair du collectif, un réminiscence personnelle et permanente. Chacun occupe l'irréfragable unicité. De cette appartenance originelle à l'unicité naît la différence, source de plénitude exclusive dans le rapport au monde.

 

C'est une particularité certifiée qui unit, en un binôme indissociable, le corps et l'esprit. Il en découle de n'être déjà plus ainsi responsable de son destin, ni de ses choix. Consentir à cela demande force et maturité car, à la réflexion, il y a bien là de quoi s'éprouver glacé et cloué sur place. Et pourtant...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

04/01/2014

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES 2

au magma présent de l'écriture.

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DU  SOUFFLE  JAILLISSANT  DES  MARGES

2


Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,

Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,

Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées

Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.

 

Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,

L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau

D'une satisfaction abrupte et rieuse, joyeusement perturbée.

 Écrire est une sorte d'abandon, c'est une extase aussi...


En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,

Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.

FIN


P.  MILIQUE 

24/10/2013

UNE PART DE SILENCE

au magma présent de l'écriture

 

UNE PART DE SILENCE

 

Simplement sortir de l'indifférence habituelle en utilisant le verbe

Alors que chacun sait que le mot est souvent l'arme indispensable

Avec laquelle il serait judicieux de prendre quelques distances.

 

C'est une bien délicieuse jubilation que d'y parvenir parfois,

Même s'il reste rare de parvenir au but du premier coup.

Dès lors se met en place une réflexion profonde et pleine d'intérêt

A considérer, au détour d'un partage, la difficulté à débusquer

Chez l'autre la part de silence tapie dans l'imperceptible qui fait signe.

 

Elle est impitoyable cette lucidité  feutrée qui permet d'accéder

A l'émotion pure, enfantine presque lorsque naît le subtil équilibre,

Nimbée à l'aube d'un soleil d'espérance prêt à fluidifier l'atmosphère.

 

Depuis, emmuré dans une révolte murmurée aux impératifs contradictoires,

Je me tiens, dans l'ombre du ridicule, au cœur d'un essentiel restant à définir.

 

P. MILIQUE

17/08/2013

CHANSON BOUM !: "HOMMAGE A ALLAIN LEPREST (1954-2011)


POUR TOI QUI, JE LE SAIS, AIME D'AMOUR CE POETE D'EXCEPTION, ET QUI LE SOUHAITE ENFIN BIEN LA OU DESORMAIS IL EST !...

 

CHANSON BOUM 

"HOMMAGE A ALLAIN LEPREST (1954-2011)

 

"Nous avons beaucoup reçu Allain Leprest à Chanson Boum, et même avant , à Chanson dans la nuit depuis 20O1.Nous n'avons pas honte de ce favoritisme, quand les grands médias le boudaient. Cette année il n'y a pas eu de rendez vous avec Leprest, alors, pour finir cette saison où il nous a manqué  nous allons l'évoquer avec nos archives, car il nous manque salement.Leprest son verbe de chanson, Leprest parlant de lui et de chanson, avec plein de versions inédites  "pour la radio".

Hélène HAZERA

28/07/2013

INTERVIEW D'ALLAIN LEPREST: 2003

 

INTERVIEW D'ALLAIN LEPREST

2003

 

Claude Nougaro et Jean Ferrat disaient d'Allain Leprest qu'il était l'un des plus grands poètes français. Auteur, compositeur disparu en 2011, Leprest a écrit des chansons d'une beauté saisissante. Alors qu'il était de passage en Suisse en 2003, il a accordé à Philippe Nicolet une interview de 70 minutes où se retrouve, dans tous ses mots, sa pleine dimension de poète.

21/07/2013

YVES BOMMENEL: "SCRIPT"

 

YVES BOMMENEL

"SCRIPT"

 


S'il suffisait d'un sort pour faire jaillir la magie de chaque graffiti, quel serait l'étendard de nos fantasmes ? Insufflant soudain la vie au verbe, il changerait nos murs en un geyser d'images. D'un idéogramme, d'une lettre taguée, d'un coup de craie bafouillerait alors notre fièvre de paroles. Comme une averse de couleurs, une tornade de runes délirants, ce chaos de syllabes repeindrait nos façades d'un flot incessant d'onomatopées. Une corne d'abondance produisant un tintamarre égal à celui de nos cerveaux, de nos bouches qui crépitent constamment. Un débit neuronal connecté directement à la matrice première de notre quotidien. Le rire d'un enfant bavard, le chant des oiseaux couché sur une partition de béton, sur l'amas de planches d'une palissade. Le bourdonnement de cette ruche aux milliards d'abeilles humaines. D'un simple hiéroglyphe pourrait naître le rêve...
Qui peut savoir alors vers quelle fantaisie mènerait un simple trait de spray ?

06/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE ROUGE EST DE RETOUR"

 

LE ROUGE EST DE RETOUR
Portrait de Jean-Luc Mélenchon
Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Certains apprennent leur histoire
Sur les bancs du lycée
Lui s’est trouvé sans crier gare
Enfant expatrié
Dans la dérive des continents
De la Méditerranée
Tout ce qui comptait pour lui avant
S’est soudain détaché

Il a compris à ses dépens
Que ce qui dépend de soi
Est profondément différent
De ce qui n’en dépend pas
Depuis sans relâche il agit
Sur ce qui dépend de lui
Si chacun en faisait autant
On serait tous présidents !

Il organise mai 68
A seize ans dans le Jura
Réveille l’animal politique
Et découvre sa voix
Les gens commencent à l’écouter
Il emporte le bal
En embrasant les assemblées
D’un verbe radical

Devenu leader étudiant
Prosélyte efficace
Il est Trotskyste quelque temps
Jusqu’à ce qu’un ange passe
Rassembler les forces à bâbord
Réaliser l’union
Tapez si vous êtes d’accord
Le 3615 TONTON

C’est quelque chose d’être sénateur
Il s’impressionne lui-même
Devenir ministre est un honneur
Pour le gosse des HLM
Toujours à gauche, oui mais de quoi ?
Il en perd son latin
Quand le coup de tonnerre s’abat
Il marche son chemin

Il a compris à ses dépens
Que ce qui dépend de soi
Est profondément différent
De ce qui n’en dépend pas
Depuis sans relâche il agit
Sur ce qui dépend de lui
Si chacun en faisait autant
On serait tous présidents !

Mais qu’est-ce que c’est l’opposition
Si on ne peut plus dire non ?
Comment un « NON » une fois traduit
Peut-il devenir un « OUI »?
A quoi servent les bancs publics
Si on ne parle plus d’amour ?
Une révolution chromatique :
Le rouge est de retour
(bis)

26/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 8/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

8/01/2013