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16/08/2017

UN FORMIDABLE OUTIL 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FORMIDABLE OUTIL

4

 

Il suffit d'un rien, ou tout du moins, d'une infime discordance de mots pour que soudain tout bascule dans l' absurde. Un absurde si provocant qu'il parvient quelquefois à se transformer jusqu'à être enjôleur. Incroyable cohérence d'une logique incertaine.

 

Il n'est pas aisé, c'est vrai, d'atteindre ainsi à la simplicité. Mais la recette existe pourtant. Il suffit pour cela d'user des mots avec clarté, avec netteté, de porter un regard d'une grande perspicacité, de jouer de l'ombrer et de la lumière, d'utiliser une prose subtile et pénétrante parcourue de fraîcheur souveraine. De produire une écriture souple et infiniment sensible, avec des mots nouvellement nés du silence pudique. Puis enfin, au gré de hasards qui n'en sont pas vraiment, de donner de l'homogénéité au désordre en consentant à l'inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour façonner l'instant. Et cet instant-là disposera toujours d'un mutisme d'éternité pour l'envelopper chaleureusement et le faire vivre jusqu’à la nuit des temps au cœur d'une histoire par bonheur inachevée.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/12/2015

AU CŒUR DE L’IMPONDERABLE

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AU CŒUR DE L’IMPONDÉRABLE

 

Désespoir absolu de soi tout au long du jour présent.

 

Elle est tellement triste cette incapacité à continuer

Lorsque l’impulsion ne vibre plus pour rien,

Quand se raréfie le vital apport de son énergie

Et que s’installe, avec violence, la douleur tentaculaire.

 

Exacerbation fiévreuse dans l’ombre noire et intense

D’une colère qui perd pied au cœur de l’impondérable.

 

P. MILIQUE