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10/09/2017

LA NOTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

2

Pourtant, à chaque fois que je réécoute ce passage du morceau presque, presque au début, l'affaire se renouvèle: ti da da dam, ti da, da, dam, ti da,da...

Ça y est, soudain il est là, blanc, énorme, béant et terriblement exaspérante pour l'oreille.

Certes, l’interruption ne dure que très peu de temps.

Une écoute un rien distraite, relâchée, ne la remarquerait peut-être même pas tant le solo se poursuit avec une quasi instantanéité, ti da da dam, ti da da dam...

 

Il reste que ce n'est pas mon genre de prendre de telles choses à la légère.

Je me sens lésé, brutalisé, violenté presque.

Cela me laisse comme hébété, l'oreille écorchée, obnubilé et incapable de poursuivre le reste du morceau comme si de rien n'était.

J'ai beau essayer de multiples manières, de relativiser l'évènement, de me dire que je me jette dans l’irrationalité totale en agissant ainsi, et qu'une note, une seule note, ce n'est vraiment pas beaucoup, c'est infinitésimal et ça ne représente jamais qu'une toute petite note manquante à la multitude rien n'y fait, je m'angoisse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/12/2016

TANT D'HEURES INUTILES

au magma présent de l'écriture,

 

TANT D'HEURES INUTILES



Un an déjà. C'est beaucoup. C'est si peu.
Et comment dire la densité des instants?

Ce qui résiste à l'évanescence du temps.
Ce qui demeure des fulgurances de la vie,
De l’entrelacs des chemins et des hasards,
Du fourmillement des réalités humaines.
Ce qui reste des mots après les avoir dits.

Des lieux inconnus et des visages peut-être.
Des lieux égrenés au trouble des souvenirs,
Des visages au filigrane de nos mémoires,
Immuables comme la folle poésie du monde.

Nous sommes dans une rue de la mégapole,
Proches des luxueux bureaux d'un ministère
Ou sur les trottoirs d'un quartier branché,
Peut-être défaits par un petit matin blafard.
La vision est fugitive qui repère ta silhouette,
Au cartable trop plein d'écolière buissonnière.

C'est un lieu triste où sont venus des écrivains
Pour y désespérer encore tant d'heures inutiles
Dans l'attente de quelqu'un qui ne viendra pas.


P. MILIQUE

08/08/2016

BONHEUR DISCRET

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEUR DISCRET

Le moment est intense pour lui.
Jour de vertigineuse délectation.

Il s'abandonne avec beaucoup de volupté
Au plaisir discret, inaccessible au profane,
De leurs incessants vagabondages au cœur
D'une histoire avide riche d'obscurs secrets.

Il vibre d'une multitude d'émois particuliers.
Instants de fragilité analogique non maîtrisée.

Il est des pourquoi qui n'ont pas de réponses.

P. MILIQUE

03/02/2016

ÉBAUCHE ABSTRAITE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

ÉBAUCHE ABSTRAITE

2

 

Songer à l'assourdissant silence
D'une ville alanguie par la neige,
Imaginer l'affolante quiétude d'un miroir
Reflétant l'eau apaisée d'un ample frisson.

Peut-être viendra-t-il ce temps où il ne restera plus
Qu'à fêter, dans l'allégresse, le fait d'être juste vivant?

Mais pour ce faire, il va se révéler impératif de disposer,
Afin de dire l'autre et le précis, de mots qui n'existent pas.
Pour l'heure ça n'existe encore, dans mon tréfonds en colère,
Qu'à l'état d'ébauche abstraite et de lente éclosion en devenir.

(FIN)


P. MILIQUE

26/12/2015

FAIRE L'OSMOSE

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE L'OSMOSE

Le temps se dilate ouvrant ainsi
A de naissantes dimensions.

Découverte substantielle,
Joie, bonheur, folle griserie:
En chacune, elle est là qui brille.
Elle, enfin au centre de son espace.
Elle, devenue l'unique vraie raison
De prolonger encore l'existence.
Il préférerait juste être persuadé
Qu'il n'est encore inscrit nulle part:
Trop tard pour commencer à vivre!

Il veut que vienne son amour,
Il le revendique tout contre lui!
Qu'ils mêlent leurs doigts,
Qu'ils allient leurs souffles.
Qu'ils se rassérènent comme
Ils savourent à l'expérimenter,
Cœur à cœur, corps à corps.
Au plus près, intimement proche,
Afin que l'amour fassent l'osmose.

P. MILIQUE

08/12/2015

AU CŒUR DE L’IMPONDERABLE

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AU CŒUR DE L’IMPONDÉRABLE

 

Désespoir absolu de soi tout au long du jour présent.

 

Elle est tellement triste cette incapacité à continuer

Lorsque l’impulsion ne vibre plus pour rien,

Quand se raréfie le vital apport de son énergie

Et que s’installe, avec violence, la douleur tentaculaire.

 

Exacerbation fiévreuse dans l’ombre noire et intense

D’une colère qui perd pied au cœur de l’impondérable.

 

P. MILIQUE

17/08/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 43

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

43

 

Approche subjective d'une beauté dépouillée

Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence

En offrant le possible d'une dimension inouïe

A l'étude étonnée de ses gisements inattendus.

 

P. MILIQUE

27/07/2015

A L'EXTRÊME LIMITE DU SOUFFLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L'EXTRÊME LIMITE DU SOUFFLE

2

Chaque jour le besoin s’accroît d'une indépassable tendresse
Qui induit l'amour et enrichit l'exact jour de son irrémédiable.
Dès lors, ne plus rien attendre de l'Autre que lumière et vie,
Et prendre conscience que le rendre heureux épanouit chacun.

Le vertige est réel provoqué par cet amour dardé de soleil
Que les ténèbres mêmes ne sauraient en aucun cas obscurcir.
Cet amour qui investit et submerge, il faut le vivre en entier,
A l'extrême limite du souffle. Observer son sourire troublant.
L'entendre vibrer de joie profonde, amoureux à perte de rire
Tant les choses ne se révèlent aimées vraiment qu'à voix haute.

Avoir ancré en son tréfonds, calme et lucide, le désir d'aimer
Au plus près de l'équilibre harmonieux qu'est le bonheur à deux.
Comment résister à la perspective de l'union décidée pour la vie,
Irréductible certitude d'un jour doré dans la sensuel de l'été.

(FIN)


P. MILIQUE

22/07/2015

A MOTS FEUTRES

au magma présent de l'écriture,

 

 

A MOTS FEUTRES

 

Il ne sert à rien de garder longtemps la douleur fière...

 

Il est impératif de parvenir à vaincre en soi ce qui altère,

Accorder sa confiance aux valeurs infinies, belles de sagesse.

Je sais des choses restées trop peu secrètement cryptées en toi.

 

Alors, maintenant que tu connais ces indications nouvelles,

Ne vas pas, inspirée par l'envie légitime, jusqu'à l'extrême

De tes forces actives. Garde l'indispensable tonus nécessaire.

 

Il ne te restera qu'à éprouver le sentiment vif et radieux

De bonheurs faits pour vibrer et à en retirer du plaisir.

A mots feutrés s'inscrit l'évidence de prendre le temps

D'admirer, une fois pour toutes, les charmes alentour.

 

Vision éthérée des matins d'or, spacieux et à peine d'azur.
Elle est vraiment d'une merveilleuse douceur cette pensée-là.

 

P. MILIQUE

08/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MÉTEMPSYCHOSE

2

Pièce égarée dans l’irrésistible complexité du puzzle humain,
On s’accroche avec obstination au féroce viscéral du vivre.
Le front ceint d’une tresse de braises vives aux quêtes erratiques,
On se prend néanmoins à croire encore à l’imprévisible tendresse.
A ce moment, des pas résonnent dans le couloir où l’espoir balance,
Et le cœur révélé retrouve ce que les yeux avaient un temps perdu.

La vie, inépuisable et têtue, finit par reprendre le dessus
Et, même s’il n’est pas facile d’être ce qu’en soit on rêve,
Il arrive parfois que le fil du quotidien de ce qui s’écrit
Frôle de manière surprenante ce qui s’apprêtait à se dire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU TEMPS DU RESSAC

4

Le moment est venu de poser un doux regard sur ce monde qui va trop vite
Et de tout mettre en œuvre pour intégrer au temps l’étonnant ressac en cours.
Par bonheur cette vie qui ne s’arrête jamais de vibrer injecte au quotidien
Le désordre raisonnable d’un parfum fou qui se répand en nappes irrésistibles.

C’est l’accès à la maturité que rien dans l’à-venir ne parviendra plus à ébrécher!
Surtout pas ce qui ne saurait représenter guère plus qu’un grain de poussière.
Les années vont continuer à s’ajouter les unes aux autres, sans jamais vieillir,
Ou alors en été, dans la lumière d’un ciel exclusif offrant d’exister en plein soleil.

(FIN)

P. MILIQUE

17/12/2014

AXEL

au magma présent de l'écriture,

AXEL

Dans mon ciel, une autre étoile luit.
Il faut s'émerveiller de la vie
Lorsqu'elle consent à se faire belle
Qu'elle ouvre généreusement ses portes
A une nouvelle lumière riche d'évidence
Apte à réchauffer les nuits où je ne serai plus.

C'est avec l'âme saturée d'absolue tendresse
Que se conjuguera le temps à venir du soleil.

Aujourd'hui rayonne au bonheur de mon cœur
Une ode à cette chrysalide devenue papillon,
Une musique douce qui annonce la ritournelle
Et, tendue d'espoir, allume la flamme éternelle.

Au sortir d'une aube nimbée d'arc-en-ciel
L'ange attendu déploie ses belles ailes: Axel.


P. MILIQUE