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08/12/2015

AU CŒUR DE L’IMPONDERABLE

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AU CŒUR DE L’IMPONDÉRABLE

 

Désespoir absolu de soi tout au long du jour présent.

 

Elle est tellement triste cette incapacité à continuer

Lorsque l’impulsion ne vibre plus pour rien,

Quand se raréfie le vital apport de son énergie

Et que s’installe, avec violence, la douleur tentaculaire.

 

Exacerbation fiévreuse dans l’ombre noire et intense

D’une colère qui perd pied au cœur de l’impondérable.

 

P. MILIQUE

19/01/2015

AU MITAN 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU MITAN

2
Avec une allégresse dénuée de toute précipitation,
Avec aussi une grande réserve de sagesse disponible,
Elle a su maintenir de la continuité dans l'altération
Du temps, savourer la vie, déguster chaque occasion,
Rester gourmande des visages et des gestes quotidiens.
Et s'enrichir de cette mine de riens qui font la maturité
Sans jamais à aucun moment initier une mise en danger
Ni même juste fragmenter la beauté de certains instants.

Désormais, nous le savons, l'existence au fil du quotidien
Se décline avec tous les impondérables de la haute-voltige,
Telle une aventure calamiteuse, un hymne à l'étonnement.

Au cœur de cette rémanence réside le paradoxe cardinal.

(FIN)


P. MILIQUE

24/03/2014

IMPOSTURE

LE MOURANT.jpg

 

 

IMPOSTURE

 

Complicité étroite et magnifique

A l'esthétique froide très calculée.

 

Dans l'amplitude vacillante des certitudes

Et le mépris ostensible des impondérables,

Il a fait ce choix délibéré

De l'impossible a venir, et de l'émoi,

Exposant ainsi l'irrémédiable obscénité

D'un corps incertain que rien ne réchauffe.

 

Vous qui lisez, faites semblant de pleurer,

Il ne fait que semblant de mourir!

 

P. MILIQUE