13/09/2015
AURORE PASTEL 1
AURORE PASTEL
1
Cet enfant de vous, celui que vous portez depuis tant d'années
Est vraiment un beau cadeau que vous vous faites à vous-même.
Savourez comme il se doit cet épisode universellement renouvelé
Et cependant, aussi extraordinairement unique que singulier.
C'est une certitude lumineuse que cette offrande inouïe.
C'est comme une adéquation, un tremblement de l'être,
Un bouleversement de la vie dans l'ordinaire des jours.
C'est un soleil qui se reflète à la surface lisse du quotidien,
Ardente éclaircie transformatrice de pans d'insoupçonné.
La venue ne peut que changer la vision du monde.
Cela crée du réel au-delà des habituelles certitudes.
Il faut en apprécier toute l'attente, s'appliquer à être là
Dans cet éclat d'instant éphémère et comme suspendu,
Moment rare et privilégié qui rattache à l'irrécusable
Des racines et des sources saturées de tous les possibles
Générateurs de ces découvertes prodigieuses qui disent,
Le plaisir incontrôlable et inespéré de l'épanouissement
Des richesses de cœur secrètes depuis toujours présentes en soi.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
12:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, aurore, pastel, efant, portail, année, vainement, beau cadeau, savoureux, épisode, déviance, universel, renouveler, dépendre, extraordinaire, unique, singulier, certitude, lumineuse, offrance, inouï, adéquation, tremblement de terre, bouleversement, virade de l'espoir, ordinaire, jurer, soleil, reflet, surface lisse, quotient, ardent, éclaircie, transformiste, pans, insoupçonné, vénus, changer, vision du monde, créature, habituel, appréciation, attention, appliquer, éclat, instruire, éphémère, commun, suspendre, raréfier
20/03/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "KARL MARX"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"KARL MARX"
On n’en parle plus … depuis belle lurette !
Karl Marx… vous savez le juif barbu qui a prédit la fin inéluctable du capitalisme et l’avènement probable du communisme.
Il m’arrive encore aujourd’hui de feuilleter ses manuscrits et de rêver sur ce qui le faisait rêver… des peines capitales… des prophéties fatales…
Qu’est-ce que j’en ai retenu ?
Pour dissiper tout malentendu, Marx disait en deux mots : que le déterminisme économique est indépassable.
Et on dirait que les faits lui ont donné raison!
C’est la situation matérielle des hommes qui détermine en effet, leur conscience.
L’esprit sera toujours cette peau de chagrin qui se réduit au fur et à mesure que l’on grandit.
Autrement dit, c’est l’économie qui conditionne notre politique.
Vous ne pensez pas pareil avec 1000 ou 10 centimes en poche…
Dîtes moi de quels moyens vous disposez et je vous dirais à quelle fin vous pourrez aspirer…
On dirait un vendeur de chez Darty et ça me choque !
Ça me choque de sous entendre qu’il y a chez Marx un côté vulgaire vendeur de tapis.
Mais c’est ainsi selon lui : c’est l’infrastructure économique qui détermine notre superstructure idéologique, juridique, politique … et même artistique.
Et ça me choque !
Ça me choque de ramener toutes les toiles de Van Gogh à un contexte socio-économique!
Et si on retournait les choses ?
Et si on changeait la formule ?
En se disant : que ce sont nos visions du monde qui font que le monde est ce qu’il est.
Que ce sont nos représentations qui sont la source de toute richesse et de toute détresse.
On me traitera de vulgaire idéaliste, d’utopiste, d’artiste !
Mais je persiste et je signe, c’est ma conscience qui détermine mon existence. Et non l’inverse!
17:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, karl marx, traiter, vulgaire, idéaliste, utopiste, artiste, persiste et signe, conscience, déterminer, existence, inverser, vision du monde, représentation, source, richesse, détresse, dissiper, malentendu, déterminisme, économie, indépassable, situation matérielle, peau de chagrin, réduire, conditionner
15/06/2012
AU SOMBRE DU DENSE
AU SOMBRE DU DENSE
Le nouveau englouti au fin fond d'un cul de sac
Par ce mal qui le ronge avec une extraordinaire intensité
Depuis l'histoire maudite issue du grand désastre,
Il est devenu avec le temps quelqu'un de trop complexe
Pour cette vie de destructions qui ne cesse de s'accroître.
Dans sa vision de monde, au sombre du dense,
Qui compressait ses ambitions jusqu'au presque rien,
Il a choisi, porté par l'exacerbé d'une triste vie,
De redevenir cet homme seul qui progresse
Au fil d'une route perdue qui ne mène nulle part.
Poussé par l'obsession à son extrémité absolue,
Radical pari d'un regard neuf et très aiguisé,
Il s'est fait voyageur heureux de sa liberté retrouvée.
Telle une parole précieuse surgi d'un brouillard hésitant,
Il s'approche, en un feutré subreptice, de la possible vérité
Qui le sortira de son impasse en lui offrant sa vitale respiration.
P. MILIQUE
05:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, sombre, dense, nouveauté, engloutir, au fin fond, culde sac, un mal le ronge, extraordinaire, intensité, histoire maudite, issue, désastre, devenir avec le temps, complexité, vie de destructions, ne cesser de s'accroître, vision du monde, compresser, ambition, choisir, exacerber, triste vie, redevenir, homme seul, progression, sur le fil, route perdue, ne mener nulle part, feutré, subreptice