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13/09/2015

AURORE PASTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

AURORE PASTEL

1



Cet enfant de vous, celui que vous portez depuis tant d'années
Est vraiment un beau cadeau que vous vous faites à vous-même.
Savourez comme il se doit cet épisode universellement renouvelé
Et cependant, aussi extraordinairement unique que singulier.

C'est une certitude lumineuse que cette offrande inouïe.
C'est comme une adéquation, un tremblement de l'être,
Un bouleversement de la vie dans l'ordinaire des jours.
C'est un soleil qui se reflète à la surface lisse du quotidien,
Ardente éclaircie transformatrice de pans d'insoupçonné.

La venue ne peut que changer la vision du monde.
Cela crée du réel au-delà des habituelles certitudes.
Il faut en apprécier toute l'attente, s'appliquer à être là
Dans cet éclat d'instant éphémère et comme suspendu,
Moment rare et privilégié qui rattache à l'irrécusable
Des racines et des sources saturées de tous les possibles
Générateurs de ces découvertes prodigieuses qui disent,
Le plaisir incontrôlable et inespéré de l'épanouissement
Des richesses de cœur secrètes depuis toujours présentes en soi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GERMINATION FÉCONDE

2

Leur singularité complice ouvre le cœur plus large et agrandit l'instant
Au souffle impérieux d'un répertoire né de l'imaginaire en habit d'idées.
Insatiables scrutateurs de vie, ils gravent l'infini de traces indélébiles
Nuancées de pastels divins d'où sourd le respir d'un Théâtre omniscient.

En instance de murmure, ils revendiquent l'ailleurs et en perpétue le feu.

Ce sont de Belles Âmes! Ils sont nos Chers Cousins, nos Chers Amis aussi,
Passerelles d'absolu qui convoient du pur bonheur et en prolonge la vague.

Pour vous remercier, ces quelques piètres mots graphés à l'alphabet du cœur.

(FIN)

P. MILIQUE

02/03/2014

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

absence.jpg 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

14/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

fond-ecran-femme-et-oiseau.jpg 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés  est aussi ce qui les  a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des  contraires  peut-être n'existe pas.

Ou  alors dans le bref de l'éphémère  seulement.

 

Leurs  cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les  voilà condamnés à se déchirer aux pointes  acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles  souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

absente.jpg 

(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

26/08/2013

PENSÉE MOUVANTE

LUEUR.jpg

 

PENSÉE MOUVANTE

 

Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,

Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive


J’essaie ainsi  de panser mes plaies vives,

A mon âme endolorie d’apporter les bienfaits

D’une destinée pastel, de couvrir d’aquarelle

Et de dentelle ouvragée l’existence nécessiteuse.


Qu’il est bon d’entendre le carillon tinter le beau

D’une pensée mouvante enfin sortie de l’obscur

D’un esprit qui s’ouvre au-delà de l’émotionnel.

Avenir radieux qui tel un boomerang va revenir

Puisque hors cette perspective, rien ne peut être.

 

Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,

Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive.

 

P. MILIQUE

16/07/2013

YVES BOMMENEL: RVB

 

Donnez-moi des couleurs,
Des sanguins bien saignants pour contrer la grisaille ;

Donnez-moi des couleurs,
Des pastels bien passés pour enchanter la merde ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour construire du rêve et oublier le reste ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour dépeindre le monde, enflammer l'arc-en-ciel et maquiller ma fuite ;

Donnez-moi des couleurs,
Des bombes aérosols pour se griser de fleurs et s'enivrer d'éther ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour dessiner la foudre et d'un seul coup, d'un seul, tracer son anagramme ;

Donnez-moi des couleurs,
Des pixels numériques dégoulinants de diodes ;

Donnez-moi des couleurs,
Des humeurs d'aquarelles, de grasses huiles de cobalt ;

Donnez-moi des couleurs,
Pour enluminer ma nuit, éclairer mes détresses ;

Donnez-moi des couleurs,
Et fichez-moi la paix...

22/06/2013

LENTEURS PASTEL

FLOU LUMINEUX.jpg

 

LENTEURS PASTEL 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

En un glissement vers l'introversion, puis l'aphasie.


Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

Par le lourd secret du présent pour l'heure inconciliable.

 

Face à cet absolu qu'est l'abomination,

Il se retrouve piégé par l'écrasement de l'esprit.

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

Dans le judicieux et le flou radieux d'un lumineux en devenir,

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

P.  MILIQUE

16/08/2012

LENTEURS PASTEL

FLOU RADIEUX.JPG

 

 

LENTEURS PASTEL

 

 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

 

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

 

En un glissement alangui vers l'introversion, puis l'aphasie.

 

 

 

Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel contraint

 

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

 

Par le lourd secret d'un présent réputé inconciliable.

 

 

 

Face à ce glauque absolu qu'est l'abomination,

 

Il se retrouve piégé dans oppressif de l'esprit.

 

 

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

 

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

 

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

 

Et choisissant le flou radieux d'une lumière en devenir,

 

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

 

 

P. MILIQUE