05/10/2014
AUX MARGES CACHÉES ….. 1
AUX MARGES CACHÉES …..
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Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Il faut s'attacher à regarder cette réalité en face.
Succession de moments de grâce et de sang
Dans le mince filigrane du vivant qu'elle met à nu,
Dans la traque des affleurements de l'entrelacs
Contraints et compressés au passé et au présent.
Le fil rouge du parcours épouse au plus près
La courbe fluctuante de l'inspiration.
Perspective et temporalité différentes
Aident à voir ce qui n'est jamais que suggéré.
Vie saisie en mouvement avec une sorte perception
Aussi intuitive qu'animale. Mise en évidence
De tous ces petits riens qui décident
De l'amour ou de la mort, du bonheur ou du malheur,
Et révèlent l'insoupçonnable profondeur
D'une existence de lumières et de couleurs.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, marginal, cachotterie, viril, scintiller, miette;orpailleur, mystère, regard, porteur, douceur, peau, beauté, fleur, s'attacher, regarder, réalité, face à face, succession, mortifère, grâce, sanguin, minceur, filigrane, virulence, mise à nu, traque, affleurement, entrelacs, contrainte, compresser, passé, présent, fil rouge, parcours, épouser, proche, courbe, flustuation, inspiration, perspective, temporalité, différer, aider, valise, saisir, animal, mettre en évidence, petit rien, décider, amour
19/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."
GEORGES SCHAEHADE
"ILS NE SAVENT PAS..."
(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, client, ignorer, se cacher, derrière, la grande sophie, verger, exil, plage, familier, trise, beauté, oubli, griller, dormir, emperré, tendreté, souvenir, oiseau, charnel, montagneux, enfance, folie, cri de rage, vivaldi, faim, assassin, multimédia, grondement, volcan, dynamiter, compresser
15/06/2012
AU SOMBRE DU DENSE
AU SOMBRE DU DENSE
Le nouveau englouti au fin fond d'un cul de sac
Par ce mal qui le ronge avec une extraordinaire intensité
Depuis l'histoire maudite issue du grand désastre,
Il est devenu avec le temps quelqu'un de trop complexe
Pour cette vie de destructions qui ne cesse de s'accroître.
Dans sa vision de monde, au sombre du dense,
Qui compressait ses ambitions jusqu'au presque rien,
Il a choisi, porté par l'exacerbé d'une triste vie,
De redevenir cet homme seul qui progresse
Au fil d'une route perdue qui ne mène nulle part.
Poussé par l'obsession à son extrémité absolue,
Radical pari d'un regard neuf et très aiguisé,
Il s'est fait voyageur heureux de sa liberté retrouvée.
Telle une parole précieuse surgi d'un brouillard hésitant,
Il s'approche, en un feutré subreptice, de la possible vérité
Qui le sortira de son impasse en lui offrant sa vitale respiration.
P. MILIQUE
05:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, sombre, dense, nouveauté, engloutir, au fin fond, culde sac, un mal le ronge, extraordinaire, intensité, histoire maudite, issue, désastre, devenir avec le temps, complexité, vie de destructions, ne cesser de s'accroître, vision du monde, compresser, ambition, choisir, exacerber, triste vie, redevenir, homme seul, progression, sur le fil, route perdue, ne mener nulle part, feutré, subreptice