Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/04/2013

JEAN-PIERRE KALFON NOUS LIT... "LE PETIT CHEVAL DE RETOUR ", DE MICHEL AUDIARD

 

JEAN-PIERRE KALFON

NOUS LIT... 

" LE PETIT CHEVAL DE RETOUR "

DE MICHEL AUDIARD

 

(Julliard - 1998 - épuisé)

 

Musique 

"Foule sentimentale" 

Alain Souchon

13/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 08/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

08/04/2013

01/04/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Anthony PHELPS "Le siècle se défait d'un long calendrier"

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Anthony PHELPS

"Le siècle se défait d'un long calendrier"

 

Orchidée nègre, 1987

 

Lu par Réda KATEB

 

Tiré du recueil Orchidée nègre (1987), ce poème est publié dans l'anthologie proposée par par les éditions Bruno Doucey pour cette 15ème édition du Printemps des Poètes.

 

 

 

 

24/10/2012

CHARLY 13

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

13



(CHARLY)

 

--Doucement, doucement veux-tu!

Et puis il me semble que tu pourrais, il te suffirait d'un peu d'élégance, faire abstraction de ce que tu considères être mes incessantes boulimies, car sans vouloir t'offenser, et si l'on veut bien considérer, ne serait-ce que d'un oeil distrait, ta volumineuse morphologie personnelle, il me semble que moi aussi je...



(MOI)

--Stop, je t'arrête tout de suite!

Moi monsieur, si je mange trop, c'est par détresse. Tu comprends? Par grande détresse.



(CHARLY)

--Bien sûr, je connais ce refrain tu penses, c'est un de tes préféré. C'est que vois-tu, le souci c'est que chacun se croit différent. En vérité, chacun s'interdit de ressembler à l'autre. L'éternel égocentrisme aux marges du paroxysme, plus que jamais seigneur et maître du temps présent...

Je me trompe ou bien ces mots-là dérangent? Car il s'abat soudain comme un silence plus que frais!...



(MOI)

--Tu sais les mots Charly... Ils en disent moins souvent que les silences!



(CHARLY)

--C'est ça le problème, je sais: les gros c'est trompeur. Ils cachent bien leur jeu. On les crois naturellement généreux. Mais c'est leur surcroit de cellulite qui induit en erreur. En fin de compte, ils se révèlent souvent...



(MOI)

--Arrête Charly! Et méfie-toi de tes déductions! Les certitudes ça déséquilibre parfois!...



(CHARLY)

--C'est probable, oui! Mais la vie est déjà bien suffisamment complexe comme ça alors moi je me dis que...

Écoute, si tu pouvais éviter de la compliquer davantage!



(MOI)

--Franchement, là tu exagères! Sincèrement, tu m'imagines me vautrer avec délectation dans les noires arcanes d'un catastrophisme jubilatoire? Tu me supposes capable de plonger tête baissée dans un rituel habité de ténèbres enfiévrées?

Mais bons passons, je n'ai même plus envie d'essayer de te convaincre de l'inanité de tes suppositions. Elles sont fausses, ne se fondent sur rien d'exact et sont donc d'un intérêt plus qu'anecdotique. Mais s'il te plaît de continuer ainsi, va-s’y, continue, après tout débrouille-toi tout seul avec tes projections personnelles.

(A Suivre...)

14/10/2012

CHARLY 5

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

5

 

 

J'ai compris! Message reçu!

Je le prends délicatement entre mes mains pour l'aider à prendre position sur la table parce que ça, tout seul, il ne sait pas faire.

Une fois là il entreprend, comme à son habitude, une rapide visite des lieux. Coutume mise à contribution uniquement pour faire ce qu'il adore faire: le cabot!

Tu penses bien que l'endroit il le connait fort bien pour l'arpenter quasiment chaque soir dès que la maison s'est endormie et que nous restons, seuls tous les deux encore éveillés dans l'appartement. Il fait son petit tour donc puis revient, comme prévu, se poster la crête fière face à moi.

Et là, qu'est-ce que je vois? Non, je le crois pas ça! Je vois son regard s'arrêter sur ma page encore désespérément blanche et, le museau éclairé d'un sourire déloyalement ironique, qui m'interpelle:

(CHARLY)

  • Ah! Parce que tu as déjà écrit tout ça?

(MOI)

  • Ah non, pas ça! Pas toi! Ne me dis pas que je t'ai une nouvelle fois fait l'insigne honneur de te hisser à mes côtés juste pour que tu viennes m'agonir de tes propos inutilement méprisants?

  • Holà! Holà! Doucement mon beau! Ne monte pas sur tes grands chevaux! Pense à ton petit cœur un peu. Je voulais juste savoir si tu comptais, un jour, parvenir à, ô éventualité bénie, donner de la vie à tes mots. Rien de plus...

  • J'aimerais bien figure-toi! Parce que si tu crois que ça m'amuse.... Mais je souhaiterais aussi, si ce n'est évidemment pas trop te demander, que tu mettes une fois pour toutes un terme à tes plaisanteries  rien moins que vaniteuses. Elles sont insupportable!

  • (A suivre...)