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22/04/2015

LUEURS IRIDESCENTES 1

au magma présent de l'écriture,

 

LUEURS IRIDESCENTES

1



Les dates ne sont jamais là que pour identifier les repères, n'est-il pas?
De la même façon, l'âge ne participe que des mathématiques de la vie.

En son sein, les échos du vécu s'entrechoquent, s'interpellent et se bousculent pour se succéder. Chapitres bien connus du trajet à effectuer. Images rassurantes des voix et des visages qui imposent leur présence de tout leur éclat. Entrelacée serrée dans les mailles du souvenir, la réalité reste bien ancrée. C'est ce qui en fait la toute richesse définitive et la complexité. Pour cela, un hommage doit sans nul doute être rendu à l’existence.

Si l'on veut bien considérer la pensée comme encore intensément active, chaque vue d'avenir ne peut qu'ouvrir des perspectives qui en vantent les merveilles. perspectives nouvelles à soi-même. Pour cela, elle ne manque pas d'allant pour appréhender le monde d'aujourd'hui. Le regard s'y promène et jalonne le cheminement. Et, dans l'alchimie fine de l'instant, les paroles se mêlent au vent pour tenir en activité ce mystère toujours renouvelé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/07/2013

L’HOMME ÉTRANGER

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L’HOMME ÉTRANGER


C’est avec une réelle constance que cela s’impose :

Nous nous préservons au cœur de la beauté charnelle

A laquelle on s’identifie, animale ou végétale,

Pour se soustraire du mieux que l’on peut

A cette humanité cruelle et désincarnée

Dont l’attitude fielleuse nous est étrangère.

 

Pour ce faire, on s’établit un périmètre de protection

Au sein duquel l’atmosphère nous est plus arc-en-ciel.

 

Et cependant, un jour l’inéluctable se produit :

Le monde, absurde et cruel, nous rattrape

Et interpelle à nouveau nos étonnements d’enfants.

 

P. MILIQUE

14/10/2012

CHARLY 5

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

5

 

 

J'ai compris! Message reçu!

Je le prends délicatement entre mes mains pour l'aider à prendre position sur la table parce que ça, tout seul, il ne sait pas faire.

Une fois là il entreprend, comme à son habitude, une rapide visite des lieux. Coutume mise à contribution uniquement pour faire ce qu'il adore faire: le cabot!

Tu penses bien que l'endroit il le connait fort bien pour l'arpenter quasiment chaque soir dès que la maison s'est endormie et que nous restons, seuls tous les deux encore éveillés dans l'appartement. Il fait son petit tour donc puis revient, comme prévu, se poster la crête fière face à moi.

Et là, qu'est-ce que je vois? Non, je le crois pas ça! Je vois son regard s'arrêter sur ma page encore désespérément blanche et, le museau éclairé d'un sourire déloyalement ironique, qui m'interpelle:

(CHARLY)

  • Ah! Parce que tu as déjà écrit tout ça?

(MOI)

  • Ah non, pas ça! Pas toi! Ne me dis pas que je t'ai une nouvelle fois fait l'insigne honneur de te hisser à mes côtés juste pour que tu viennes m'agonir de tes propos inutilement méprisants?

  • Holà! Holà! Doucement mon beau! Ne monte pas sur tes grands chevaux! Pense à ton petit cœur un peu. Je voulais juste savoir si tu comptais, un jour, parvenir à, ô éventualité bénie, donner de la vie à tes mots. Rien de plus...

  • J'aimerais bien figure-toi! Parce que si tu crois que ça m'amuse.... Mais je souhaiterais aussi, si ce n'est évidemment pas trop te demander, que tu mettes une fois pour toutes un terme à tes plaisanteries  rien moins que vaniteuses. Elles sont insupportable!

  • (A suivre...)

 

25/05/2012

AUX ESCLAVES: Une mémoire de l'esclavage

AUX ESCLAVES


Une mémoire de l'esclavage (6’05’’)
« La victime, le résistant et l'abolitionniste »

Premier port négrier français au 18ème siècle, Nantes vient d'inaugurer son Mémorial de l'abolition de l'esclavage. Mais pourquoi commémorer l'abolition, et pas l'esclavage lui-même ? C'est ainsi que des descendants d'esclaves interpellent Jean Blaise, incontournable "entrepreneur de la culture" à Nantes. Dialogue imprévu autour de questions profondes.

Enregistrements : avril 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Jérôme Thorel

18/05/2012

AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE

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AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE



Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus vaste,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairé d'un soleil infini.

P.  MILIQUE