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08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

30/03/2014

INTERVIEW DE LA BOITE # 33 : GÉNÉRAL ALCAZAR

 

INTERVIEW DE LA BOITE

# 33 

  GÉNÉRAL ALCAZAR

Vous ne resterez pas indifférents aux propos de cet artiste singulier, représentant factice et immensément talentueux d'une hiérarchie militaire qui ne m'a jamais soumis!

Plus que la ligne claire d'Hergé, la gueule grêlée de Patrick Chenière évoque les bourlingueurs chers aux crayons charbonneux d'Hugo Pratt.

Lanceur de couteaux, dictateur de pacotille, guérillero dérisoire et cousin éloigné de Corto Maltese, le Général Alcazar est aussi un aventurier de la "chanson rastaquouère" et du"rock métèque".

Sa musique s'est façonnée en marge, au rythme accidenté d'albums rugueux et fragiles, noirs et fantaisistes, à écouter comme on feuillette un livre de bord imaginaire ou le carnet de campagne d'un blues-man excentrique.
Après des années en cale sèche à Montpellier, l'ancien routard des mers du Sud a enfin retrouvé une île. Ou presque.

Le général Chenière a emménagé à Sète. (...) "Avec une mère née à Angers, un père martiniquais et militaire de carrière, envoyé aux quatre coins du monde, je n'ai jamais eu d'attaches. Je me suis construit une culture des
voyages."

Les premiers voyages sont synonymes d'insouciance et de décors de rêve. Au gré des mutations du père -- Nouvelle-Calédonie,Tahiti,Madagascar --, le garçon se gave de lagons bleus, découvre la musique à travers la valeur festive et fonctionnelle des traditions.Guitare et ukulélé sont ses premiers instruments.

Tout juste commence-t-on à noter une certaine allergie à l'autorité. (...)
Rentrée en France au milieu des années 60, la famille s'installe Montpellier. Perce alors une prise de conscience.

"J'avais vécu une enfance heureuse,mais je m’apercevais que ces paradis avaient leur revers de médaille. Je mesurais ce que la présence de la France dans le monde avait parfois entraîné comme désastre. Ma musique est marquée à la fois par ces souvenirs radieux et un désenchantement profond. Pourtant, c'est une nonchalance ironique qui prévaut. (...)"


Au service militaire, Patrick Chenière préféra une passion nouvelle pour les musiques noires et Bob Dylan. (...) Il sillonne entre autres l'Afrique de l'Ouest, croise Fela, s'identifie à la simplicité des bluesmen ghanéens. (...) Patrick Chenière mettra du temps à affirmer son propre répertoire. (...) D'abord sous l'emprise de l'anglais du rock, pour un maxi, "Hunting Dogs" (1992), et un premier album,"No Comment" (1995), passés inaperçus,
Général Alcazar trouve finalement sa voie (les disques "La Position du tirailleur"et "Des sirènes et des hommes") dans une utilisation du français qui détourne vers l'abstraction la langue de bois journalistique et administrative. (...)


© Stéphane Davet pour "Le Monde"

21/11/2013

TORRENT D'AMOUR

au magma présent de l'écriture,

 

TORRENT D'AMOUR

 

Comment ne pas t’aimer alors que, aux ombres de la nuit,

Tu as su débroussailler le chemin qui mène jusqu’à nous.

 

J’avais besoin de ton regard  pour entreprendre de creuser à deux

Le sillon de mon cœur en cale sèche et d’inventer des souvenirs forts

Qui sauraient broder avec splendeur la réalité de séquences indélébiles.


Ce regard, je l’ai croisé dans la phosphorescence d’un instant chargé

D’une bousculade de tendresses et d’un précipité de possibles étoilés.

Et, à fustiger l’intemporel, mon âme sous haute tension a pris rendez-vous.

 

Oui, mon torrent d’amour à pris source dans ce subtil éclat d’éternité

Où ton souffle chaud, incroyable de pureté absolue et magnifique d’élans

M’a, dans l’exalté explosif de mon cœur, irrésistiblement attiré à toi.

Et tout ton être s’est déployé en moi comme autant de désirs fragmenter

Qui, de leur matière échevelée et frissonnante en ont exacerbé la perception

Tel un cristal attisé qui incendie le havre de paix où fleurit le mot amour.  

 

Ta présence en mon évidé, tu l’as magnifiée de tes couleurs fougueuses,

D’un délire de lumière à la ferveur sanguine polie dans le froissé du vent.


Tu m’as investi de ta luminescence entêtée jusqu’aux aubes polyphoniques.

Tu es la douce  instigatrice d’une renaissance aussi stupéfiante qu’inespérée,

Il en est même, alentour, qui prétendent avoir surpris de mes éclats de rire !

De ce rire improbable qui, telles des étoiles qui auraient délaissé l’immobile

Pour se muer en voyageuses alertes et séductrices d’arcs-en-ciel ourlés d’or.

 

P. MILIQUE

13/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 08/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

08/04/2013