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18/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "Le Goncourt à Erik ORSENNA"

 

 

Le Goncourt à Erik ORSENNA

Soir 3

14/11/1988 - 01min55s

 

Interview du lauréat du prix Goncourt Erik ORSENNA pour son livre "l'exposition coloniale" où l'on parle beaucoup de caoutchouc :" il se trouve que je suis fou de bicyclette, fou d'automobile. Sans pneumatiques, pas de bicyclette, pas de course automobile. Le caoutchouc est un peu le rebondissement et un roman sans rebondissement ce n'est pas grand chose. Il y a un rebondi et je me suis toujours trouve les joues assez rondes. Les grands émaciés sont mes ennemis intimes (TERZIEFF, les PITOEFFf). J'ai voulu faire un gros roman pour montrer que les rebondis peuvent aussi séduire ...".

 

 

 

Production

 

France Régions 3

Générique

 

Kiledjian, Elisabeth

01/11/2012

GRAND MENAGE: "Coeur et détergents: Il faut jeter"

 

GRAND MENAGE


Coeur et détergents
« Il faut jeter »

(6’41’’)


On se comporte parfois bizarrement après une rupture amoureuse. Par exemple, on appelle sa mère pour faire le ménage.


Enregistrements : décembre 11, juin 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Texte, voix, réalisation : Laure Bollinger

14/08/2012

VILAINE BLESSURE

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VILAINE BLESSURE

 

Nuit de ténèbres à ressentir l'horreur d'être humain...

 

Aujourd'hui se réveille, épuisé et sinistre,

Qui exige de lui l'incontournable réalité

D'une capitulation totale face au destin.

 

C'est un bel univers désormais détruit dans le bonheur tari

D'une histoire pauvre comme une partie depuis longtemps perdue.

 

L'indifférence l'affaiblit d'une affreuse fatigue

Qui lui contraint l'âme de la plus absurde des tristesses

Au cœur brûlant d'un abandon longuement éprouvé

Au fil du très grand, très long et très amer.

 

Ils ne s'affichent plus maintenant

Que très éloigné de la vie de l'autre,

Et c'est d'une bien vilaine blessure

Dont chaque jour ils saignent-là!

 

Pourquoi dès lors chercher une raison nouvelle à la vie?

 

P. MILIQUE

12/06/2012

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

 

Pour ne pas vouloir admettre

 

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

 

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

 

Dans l'ombre dense et fraîche

 

Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène

 

En initiant l'amplitude de sa respiration,

 

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

 

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

 

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

 

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

 

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

 

P. MILIQUE