25/11/2016
IL NE CRIERA PLUS
IL NE CRIERA PLUS
C'est une comédie mortifère aux allures de religion:
Nommons la guerre. La stupide et horrible guerre
Qui n'offre toujours à voir que du déjà mille fois vu:
Ferrailles enchevêtrées, bris de verre, décombres.
Immeubles effondrés, villes violemment dévastées
Par l'abjecte déflagration des bombes meurtrières.
Un cri stupéfait hurle son incompréhension à l'infini,
Puis, peu à peu, s'amenuise dans un silence instable,
Contraint par le non-sens lancinant du martyr subi.
Gémit-il encore? Ne criera-t-il donc plus jamais? Non!
Il s'est éteint, martyr ordinaire de la folie des hommes.
Parviendra-t-on un jour à préserver l'humanité
De cette monstruosité sanguinaire et continue?
De cette guerre ou d'une autre? De toutes les autres?
Expression aveuglante de l'obstination brute à être,
D'un monde convulsé, éructant, barbare ancestral,
Asséché de tout sens véritable en sa violence ultime!
P. MILIQUE
09:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma présent de l'écriture, crier, comédie, mortifère, allure, religion, nommination, guerre, stupide, horrible, indissociable, mille, ferrailles, enchevêtrement, bris de verre, décombres, immeubles effondrés, ville, violence, dévaster, abject, déflagration, bombe, meutrier, crit, stupéfait, hurler, incompréhension, amenuiser, silence, instable, contrainte, non-sens, lancinant, martyr, sbire, parvenir, préserver, humanité, monstruosité, sanguinaire, continu, expression, aveuglant, obstination, brute, monde, convulsion, éructer, barbare
19/08/2015
JEHAN JONAS "TA GUEULE" (1971)
JEHAN JONAS
"TA GUEULE"
(1971)
«Jehan JONAS, tu connais?
Né en août 1944, Jehan JONAS a écrit des centaines de chansons, des poèmes, des sketches, des nouvelles, une comédie musicale pour enfants...
Animé par se permanente révolte et son Amour de la Liberté il écrit insatiablement.
Usant d'humour et d'ironie il se bat inlassablement contre la bêtise.
Souvent tendre, il nous emporte dans son univers où l'Amour règne en Prince.
Toujours lucide, il ne voulait pas devenir un «vieux con».
Il meurt en 1980.
Jehan JONAS appartient à ces grands auteurs intemporels et pourtant il fut occulté par les médias.
Cette censure, cette confiscation, sa compagne nous la raconte sans retenue et nous dessine un portrait de cet homme à qui il serait difficile d'attribuer une étiquette...»
(Laure COUSIN)
«Une Confiscation»
Laure COUSIN vient de consacrer quelques années à la réalisation de cette «histoire humaine» qu'elle s'était promis d'écrire un jour.
Depuis l'année 2002 elle est présidente de l'association «Jehan Jonas Second Souffle» qui a pour principal objectif de sortir de l'ombre l’œuvre de son compagnon de vie.
Rendez-vous sur le site de l'Association!
Vous y trouverez, et pourrez vous procurer «Une Confiscation» bien sûr.
Mais aussi, et entre autres, vous aurez l'opportunité de vous offrir la discographie intégrale de Jehan JONAS.
http://www.jehan-jonas.fr/
15:09 Publié dans Jehan JONAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, gueule, héroïne, turbine, phantasme, ectoplasme, acte, frivole, armée du salot, baiser, danser la carmagnole, convention, mirage, avion, décombres, chair, représailles, médaille, congrès, kremlin, paradis, érotisme, bienfait, sparadrap, mafia, trouille, estomac
12/06/2012
VAINE ABSTRACTION
VAINE ABSTRACTION
Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus
Pour ne pas vouloir admettre
Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.
La montagne est une grande ressource
Et les forêts un incomparable bien-être.
Lorsque les éclats de soleil se tapissent
Dans l'ombre dense et fraîche
Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène
En initiant l'amplitude de sa respiration,
L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.
Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines
Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres
De la grande ville définitivement productrice de poisons,
Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle
A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.
P. MILIQUE
06:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vanité, abstraction, habitation, étrangeté, obtus, le bon vouloir, admettre, ne pouvoir vivre, naturel, montagneux, grandeur, ressource, forêt, incomparable, bien-être, éclats, soleil, tapisser, ombre, densité, fraîcheur, renouveler, la vie, indispensable, oxygène, initiation, amplitude, respiration, homme, s'éprouver, végétal, couper les racines, percevoir, immonde, hideux, décombres, grande ville, définitif, producteur, poison, violence, industrialisé, insensé, cruauté, inéluctable