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03/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

1



Toute perte subie, en particulier en amour,
Mène à l'examen de conscience approfondi
Et, pour peu que l'intéressé soit à même de le faire,
A accepter la réalité de ses erreurs aux multiples.

A l'embrasé de la rupture, rien de tout cela n'est aisé,
Et c'est dans cet incontournable que réside la difficulté.

Nos perceptions personnelles aspirent au dissemblable.
Combien peuvent prendre, aux turbulences spiralées,
Le recul nécessaire pour atteindre aux crêtes du sincère,
Prendre la distance qui les ouvrira à l'objective réalité
De leur responsabilité certaine dans ce qui n'est plus?

Trop d'incidences temporelles, trop de vécus communs,
Empêchent d'envisager aussi peu que ce soit
L'impossible éventualité d'une telle brisure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/04/2016

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE

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LES RESSOURCES DE L'ERRANCE

 

C'est dans cette ville déréalisée par les néons,

Où l'anonymat règne en tyran clandestin,

Qu'il a exploité les ressources infinies de l'errance

Dans les dédales insoupçonnés de sa propre intériorité.

 

Tout dépend de l'aptitude dont on dispose

A se faufiler dans la douleur vive du réel!

 

Il faut profiter de la confusion pour neutraliser l'inconnu

Et mettre en perspective l’étrangeté lisse du familier

Sans jamais cependant céder à l'illusion de la transparence à soi.

 

Les vertiges de l'identité pénètrent la conscience de l'autre

Et, suspendu à une beauté magique et mystérieuse,

L'absorbent dans l'absolue récurrence du même.

 

Embarqué au fil tenace de dérives ondoyantes,

Se maîtrise l'étonnement d'être là où l'on est

A l'exacerbé d'une activité créatrice et subversive

Qui s'arpège d'accords existentiels.

 

Dès lors, la mise en musique progressive

Des modulations du visible

S'élève au secret dénudé d'un cœur d'instant épuré,

Sillon sonore d'où scintille le néant.

 

P. MILIQUE

25/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 22

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

22

Cependant, il existe une composante qui semble inhérente et universelle à l'existence: c'est la puissance aveugle et comme amplifiée dans l'exaltation inconsidérée à vouloir vivre d'autres belles choses. Cette caractéristique se révèle être la bienvenue. Il est bon de prendre en considération que la vie n'être parfois qu'un épineux buisson de douleurs. Meilleur est de s'attacher à retrouver au plus vite la délectable saveur de la liberté retrouvée.


Le plus dur pour elle restait peut-être en devenir.

Cela rend d'autant plus remarquable le fait que, après avoir dissoutes les sombres impasses de la réflexion, elle soit parvenue à rejoindre la surprenante manifestation de sa toute nouvelle force immanente. Un concentré de ressources invraisemblables. Instillation de l'Innée-galable goût de vivre dans le flux torrentueux de son âme.


De farouches résolutions ont ouvert sa conscience à de nouveaux horizons. La chrysalide s'est peu à peu extirpée de la grisaille ambiante avec force et éclat.

Elle refuse de tout son être que ses printemps s'égarent dans l'inabouti d'un rêve parce qu'il lui est impossible de tolérer qu'un fragment de laideur temporaire suffise à détériorer durablement l'idéal juvénile de l'amour romantique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

4

-- Ah, c'est toi? Bonjour l'Ours! 
-- Et oui, ça n'est que moi! Bonjour Eliott. Ça me fait tout drôle sais-tu de t'appeler comme ça. Il est charmant ton prénom. Même si, pour être sincère, j'ai eu un peu de mal à m'y faire. Mais tout compte fait, il me plaît bien. Trop top, trop fun!
-- Bienheureux pour toi...
-- Il est vrai qu'au début, il ne m'a guère arrangé.
-- Arrangé? Tu veux dire quoi là?
-- Et bien si tu veux, il s'en est fallu de peu que tu te nomme Edgard, et...
-- Edgard! Vraiment?
-- Comme je te le dis! Et comprends bien qu'avec un tel patronyme les choses auraient été plus ludiques pour moi. J'aurais pu laisser libre cours à ma verve habituelle. Verve qui se traduit vite, si personne n'y prends garde, en une grande et ininterrompue fabrique de jeux de mots laids.
-- Et alors?
-- Alors? Je sais pas moi... On se serait follement amusé! J'aurais sûrement essayé... Edgard routière..., Edgard au morille..., Edgard gant tua..., Edgard...
-- C'est bon, c'est bon. Et comme d'habitude ça n'aurait fait rire que toi.
-- Probable oui.
-- Alors écoute ça: moi c'est Eliott, tu comprends? Je te sais un peu lourd l'Ours, cependant...
-- Non, non... J'entends bien. Je suis pas compliqué comme garçon: Eliott tu dis être, donc Eliott tu es! Et puis en vrai, c'est drôlement classieux comme prénom. C'est de grande noblesse et ça en impose grave. Il n'empêche qu'il a fallu à ta maîtresse attendre pour choisir un tel incorruptible Qu'Eliott naisse! Eliott naisse... Ça te fais pas rire ça Eliott Ness?

( SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/01/2016

TAPIS ROULANT 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TAPIS ROULANT

6

C'est justement à ce moment-là que, tout à coup, l'un des compagnons de tapis de Jean-Christophe s'écroula de fatigue, fit trébucher son voisin qui luttait contre la force qui s'acharnait à l'entraîner jusqu'à, sous l'effet d'un imparable effet domino, ce pauvre Jean-Christophe qui cessa tout net de me parler pour s'écrouler lourdement à son tour.

Je le vis s'éloigner, renversé d'épuisement sur son allée

mobile.

Depuis ce jour, jamais encore je n'ai retrouvé la ressource d'emprunter à nouveau un quelconque tapis roulant.

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/10/2015

LE MIROIR SOCIÉTAL

au magma présent de l'écriture,

 

LE MIROIR SOCIÉTAL

Il n'est pas besoin d'extirper
Ces épisodes-là de leurs mémoire!

Il se sont toujours frottés à la réalité des choses
Initiatrice d'un intense sentiment de frustration
Et d'une existence étroite à l'inévitable inertie.

Point ne leur est besoin de confier leur mal-être
Ni l'évidente obscénité de leurs faibles ressources.

La misère, ils la connaissent, ils la vivent au dedans.
Malgré l'obstination affectée aux tâches immenses
Opérées par leurs mains habituées à faire le présent.

Il n'aime pas trop se prêter à l’exercice de la lucidité,
Il reste qu'il n'hésite pas à défendre les droits outragés,
A s'insurger avec toujours autant d'ostensible virulence
En prodiguant alentour de bouleversants réquisitoires
Pour redonner une valeur à ce monde qui s'y soustrait.

Aux reflets physionomistes du miroir sociétal,
En approche d'une essentielle union des esprits,
Il est impératif aux cœurs d'oublier le sang versé.

P. MILIQUE

14/08/2015

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE

1



C'est dans cette ville déréalisée par les néons
Où l'anonymat règne en maître clandestin,
Qu'il a exploité les ressources de l'errance
Dans les dédales insoupçonnés de son intériorité.

Tout dépend de l'aptitude dont chacun dispose
Pour se faufiler à travers la douleur vive du réel.
Il faut profiter de la confusion crée par l'inconnu
Et mettre en perspective l'atypie lisse du familier
Sans jamais céder à l'utopie d'une transparence à soi.

Les vertiges de l'identité forcent la conscience de l'autre
Et, suspendu à une beauté aussi magique que sibylline,
Il s'éprouve absorbé dans la réminiscence du similaire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSPIRATION MAJEURE

4

 

Elle est comme cela la Femme.

 

Elle sait n'emprunter au réel que sa part d'exception. Il y a, dans la lucidité souveraine de son regard porté, un pouvoir d'enchantement aux ressources inouïes qu'elle exploite à merveille dans sa pleine confiance de la vie et dans l'amour de son prochain.

 

Elle manifeste sa présence entière que dans la chaleur d'une poésie fluide et rythmée, comme touchée par cette grâce qui est sienne.

 

La Femme, dans son entité singulière, est un homme qui serait enfin abouti!

 

Comment ne pas chercher alors à partager, dans l'infime de chaque instant, la beauté somptueuse de sa généreuse proximité?

(FIN)

 

P. MILIQUE

05/03/2014

LA BEAUTE DE L'ÂME

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LA BEAUTÉ DE L'ÂME

 

Il se dresse à lui-même le nécessaire d'un implacable réquisitoire:

Face à l'immense et amer constat de flagrante injustice,

S'impose, l'inflexible volonté de vérité.

 

Ceux qui installent le glauque d'une société arrogante et mercantile,

Ceux qui se livrent à des jeux d'argent particulièrement malsains,

Révèlent au final des intentions protagonistes

Aveugles, et férocement dépourvus d'indulgence.

 

Cet infâme ramassis de menteurs et d'opportunistes

Se délecte à réduire l'existence de leurs assujettis

A de terrifiantes conditions de rabaissements.

 

C'est un ensemble de procédures absconses et interminables

Qui laissent tout un chacun brisé, comme déchu,

Parce qu'au tréfonds, intimement coupable.

 

Dès lors, sa haine viscérale s'amplifie

Contre le dogmatisme prétentieux et la sécheresse de cœur,

Exaspérant plus encore son esprit de rébellion et d'indépendance,

Grands générateurs de sourde et blanche colère.

 

Plus tard, tout un spectre de ressentiments sévères et désenchantés

Déchirent son univers avec une savoureuse délectation,

Et il utilise l'insoupçonnable ressource de l'imaginaire

Pour instiller en lui l'indispensable d'une beauté de l'âme,

Majestueusement drapée d'une aura scintillante,

Radicalement différente parce que plus essentielle.

 

P. MILIQUE

01/08/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

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LE  MIROIR  SOCIÉTAL 

  

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aimer l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprits,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

P.  MILIQUE 

08/01/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

MISEREUX.jpg

 

LE MIROIR SOCIÉTAL

 

 

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aime l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprit,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

 

P. MILIQUE

12/06/2012

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

 

Pour ne pas vouloir admettre

 

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

 

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

 

Dans l'ombre dense et fraîche

 

Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène

 

En initiant l'amplitude de sa respiration,

 

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

 

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

 

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

 

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

 

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

 

P. MILIQUE