21/07/2012
LE FARD DES HABITUDES
LE FARD DES HABITUDES
On a tous des problème dans notre vie, incrédule,
A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.
Les strates molles du quotidien, révèlent au vif
De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.
Au battement constant et nauséeux
Entre la rigueur du temps et sa suspension,
S'ouvrent d'improbables exigences formelles
Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.
Aussi, par-delà les désillusions, avoir ce sourire de gêne
A rassembler les éclats et les quartz de miroir
Dans lesquels se diffractent une étrange mouvance.
Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,
Oublier l'attente et respirer le silence figé
Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate
D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.
P. MILIQUE
05:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fard, farder, fardeau, habitude, avoir des problèmes, incrédulité, se confronter sans cesse, question sans réponse, les strates molles du quotidien, révélation, vivacité, paradoxe, masque, battement constant, nauséeux, la rigueur du temps suspension, impobabilité, exigence, formalité, ce que suggère l'immédiat, instinct de survie, désillusion, sourire gêné, rassembler, éclat de quartz, miroir, diffractation, étrange mouvance, ici et maintenant, oublier l'attente, respiration, silence figé, intégration, réalité grise et plate, une seconde d'éternité, nimber d'impossible
12/06/2012
VAINE ABSTRACTION
VAINE ABSTRACTION
Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus
Pour ne pas vouloir admettre
Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.
La montagne est une grande ressource
Et les forêts un incomparable bien-être.
Lorsque les éclats de soleil se tapissent
Dans l'ombre dense et fraîche
Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène
En initiant l'amplitude de sa respiration,
L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.
Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines
Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres
De la grande ville définitivement productrice de poisons,
Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle
A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.
P. MILIQUE
06:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vanité, abstraction, habitation, étrangeté, obtus, le bon vouloir, admettre, ne pouvoir vivre, naturel, montagneux, grandeur, ressource, forêt, incomparable, bien-être, éclats, soleil, tapisser, ombre, densité, fraîcheur, renouveler, la vie, indispensable, oxygène, initiation, amplitude, respiration, homme, s'éprouver, végétal, couper les racines, percevoir, immonde, hideux, décombres, grande ville, définitif, producteur, poison, violence, industrialisé, insensé, cruauté, inéluctable
01/05/2012
A L'AUBE D'UN AILLEURS
A L'AUBE D'UN AILLEURS
Cette nuit-là encore fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrances endurées,
A percevoir le murmure lancinant
De la mort griffue au souffle inhumain.
Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,
Se lève une respiration puissante comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,
Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant
Témoin de tant de scrupules face à l'improbable.
P. MILIQUE
05:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, à l'aube, venu d'ailleurs, nuit blanche, tension, tarauder, souffrance endurée, percevoir, murmure lancinant, mort, griffu, souffle inhumain, se lever, respiration, puissance, la houle, jaillissement impromptu, joies oubliées, faire surgir la lumière, précieux remède, en forme, darder, soleil vif, accueillant, témoigner, scrupule, face à l'improbable