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21/07/2012

LE FARD DES HABITUDES

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LE FARD DES HABITUDES

 

 

On a tous des problème dans notre vie, incrédule,

A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.

 

Les strates molles du quotidien, révèlent au vif

De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.

 

Au battement constant et nauséeux

Entre la rigueur du temps et sa suspension,

S'ouvrent d'improbables exigences formelles

Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.

 

Aussi, par-delà les désillusions, avoir ce sourire de gêne

A rassembler les éclats et les quartz de miroir

Dans lesquels se diffractent une étrange mouvance.

 

Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,

Oublier l'attente et respirer le silence figé

Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate

D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.

 

P. MILIQUE

12/06/2012

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

 

Pour ne pas vouloir admettre

 

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

 

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

 

Dans l'ombre dense et fraîche

 

Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène

 

En initiant l'amplitude de sa respiration,

 

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

 

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

 

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

 

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

 

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

 

P. MILIQUE

01/05/2012

A L'AUBE D'UN AILLEURS

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A  L'AUBE  D'UN  AILLEURS

Cette nuit-là encore fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrances endurées,
A percevoir le murmure lancinant
De la mort griffue au souffle inhumain.

Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,
Se lève une respiration puissante comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,
Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant
Témoin de tant de scrupules face à l'improbable.

P.  MILIQUE