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10/02/2012

LA PTITE FRANCETTE : "MA MAMAN M'A DIT "

 

"pulsion
j'ai faim
j'ai rien dans mon frigo
mais j'ai 5 euros
devant moi"

(La Ptite Francette)

LA PTITE FRANCETTE : "LES P'TITS PAPIERS"

 

"ceci est un essai d'un premier tableau.
je pourrais choisir de le peindre
de le photographier, mais sur l'instant la video était plus propice à la prise de vue de l'ensemble de la reflexion dans la situation sociale "poilitique" et mondiale.
le décor n'est pas encore crée.
l'idée est volontairment brute
et c'est fait sous pulsion adrénaline sans préparation.
cet forme d'art consiste à prendre les pulsions les plus sauvages sur un des moyens artistique et de le rendre reel.
le boulot conciste à réfléchir sur l'instant le plus rapidement possible mesurer les conséquences ce cette pensée qui se transforme en Act, et de le mettre en lumière,
et qui se réfléchi quand à son exposition.
l'idee etant de faire courrir cette idee
et de l'exposer sous toutes les formes que ce soit artistique et dans le respect de l'être vivant.

j'ai eut un vent de grâce quand le feu s'est emparé de mes main portant cette carte ce code
cette identité
que j'avais découpé auparavant.

j'ai donc choisi la diffusion
je sais ce que je risque
mais pour l'art et pour la liberté d'expression et pour que je me sente bien dans ce monde
je diffuse une image
bon changement à tous... que la roue tourne encore"

(La Ptite Francette)

09/02/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE 14 "Apprenons à pratiquer l'Interruption Volontaire de Vieillesse".

 

 

Apprenons à pratiquer l'Interruption Volontaire de Vieillesse 

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 29/03/1983 - 01min29s

CONCISION FRAGMENTAIRE 9

concision fragmentaire.jpg

 

 

Toujours les querelles et les haines

De ces gens sans passé et donc sans passion.

 

Leur destin, déjà, saigne au-dedans

Du trop de douleurs à vivre,

De l'âcre impossibilité d'être.

 

Contentement empoisonné

Et pitoyable soumission

A posséder un jour ce qu'ils crèvent

De ne pas avoir encore.

 

P. MILIQUE

 

08/02/2012

LES BODIN'S: Gâteau de Mariage et C houquettes

 

 

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins .

07/02/2012

Jeff BECK

 

Jeff BECK en concert au "Tokyo International Forum" en 1999

 

Guitariste virtuose Anglais Né le 24 Juin 1944.

Contemporain de Clapton et Page,

Avec lesquels il a oeuvré au sein des Yadbirds,

Il fut un guitariste éminemmemment référent

Dans le monde de la guitare

Aussi bien Rock que Blues.

Ce n'est certainement pas les fans de Beck, Bogert & Appice (dont je suis) qui vous diront le contraire.

 

06/02/2012

BIENVENUE SUR URIENTA !

 

 

BIENVENUE SUR URIENTA !


(Enregistrements : octobre 11- Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Basile Crespin)

 

Se présentant comme "la cinquième révélation de l'humanité", le Livre d'Urantia compte plus de 2 000 pages farcies de "mental cosmique", "esprits adjuvants" et autre "race violette". Urantia est une mystique moderne, complexe et gentiment foutraque. Voici ses adeptes français réunis pour "élargir la conscience de l'humanité et améliorer sa spiritualité" : un travail de longue haleine.

Gérard PHILIPE lit "BOOZ" de Victor HUGO

 

Gérard PHILIPE lit "BOOZ ENDORMI" de Victor HUGO

 




BOOZ ENDORMI



Booz s'était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.

Ce vieillard possédait des champs de blés et d'orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin ;
Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge.

Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril.
Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse :
- Laissez tomber exprès des épis, disait-il.

Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc ;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.

Booz était bon maître et fidèle parent ;
Il était généreux, quoiqu'il fût économe ;
Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme,
Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand.

Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière.

Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens ;
Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres,
Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ;
Et ceci se passait dans des temps très anciens.

Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ;
La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet
Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait,
Etait mouillée encore et molle du déluge.

Comme dormait Jacob, comme dormait Judith,
Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée ;
Or, la porte du ciel s'étant entrebâillée
Au-dessus de sa tête, un songe en descendit.

Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne
Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ;
Une race y montait comme une longue chaîne ;
Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu.

Et Booz murmurait avec la voix de l'âme :
" Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt ?
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt,
Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme.

" Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
O Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ;
Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre,
Elle à demi vivante et moi mort à demi.

" Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ?
Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ?
Quand on est jeune, on a des matins triomphants ;
Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ;

Mais vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ;
Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe,
Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,
Comme un bœuf ayant soif penche son front vers l'eau. "

Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase,
Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ;
Le cèdre ne sent pas une rose à sa base,
Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.

Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite.

Booz ne savait point qu'une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.

L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.

La respiration de Booz qui dormait
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.

Ruth songeait et Booz dormait ; l'herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament ;
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.

Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,

Immobile, ouvrant l'œil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.

Victor HUGO

05/02/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE 13

 

 

Pierre DESPROGES

 

Sachons reconnaître un centaure d'un percheron 

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 09/02/1984 - 01min37s

ILS ONT PENSE POUR NOUS 11

PENSEUR.jpeg

 

"Je suis toujours le même,

Je ne change pas d'opinion.

C'est vous qui variez:

Vous vous êtes

Laissé convaincre dans la prospérité;

Vous regretterez vos décisions

Dans l'adversité." 

(PERICLES)

Jacques PREVERT

 

 

Jacques PREVERT déclame "CET AMOUR"

Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vrai qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivant que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.


Jacques PREVERT

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... FEMME

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

 

dictionnaire.jpg

(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

FEMME


Créature d’exception et paradisiaque, expressément conçue pour représenter sur terre ce vertige à la quintessence aussi essentielle que peut l'être la féminité.
Remarquable et incontournable singularité de la vie, plus brûlante que le feu infini.
Douée de perceptions supérieures et quasi exclusives, la femme est fréquemment amenée à ce constat, aidée en cela  par sa grande perspicacité génétique.
D'autant plus qu'elle vient, tout au moins c'est probable, de rencontrer une nouvelle fois sur son chemin de vie l'exact type d'homme qu'elle s'ingénie depuis toujours à soigneusement tenir à distance.

C'est à cet instant précis que celui-ci se retrouve affublé, grâce à ce langage fleuri qui n'appartient qu'à elle, de la désignation peu flatteuse, et en fait définitivement rédhibitoire à ses yeux, de: goujat!

GOUJAT

 

P. MILIQUE