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05/10/2017

COMBAT ACHARNE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

COMBAT ACHARNE

1

 

Notre échange nocturne fut le bienvenu:

Il m'a réchauffé le cœur en profondeur.

 

Je vivais de bien grandes souffrances.

Journées consumées par la vive lutte

Menée face à l'agglomérat d'angoisses,

Prisonnier de mes accablements lourds

Tout au long des routes arides de l'anxiété

Tellement je m'éprouvais malheureux

De la savoir aboutie proche de ses confins.

 

Je sais qu'elle va mieux désormais.

Elle a retrouvé une urgence à vivre.

Et j'observe en elle le plaisir retrouvé

D'une vie qui renaît en goutte à goutte

Comme un frissonnant battement d'ailes

Tel le blé qui sous le vent parfois balance.

Ceci est le résultat de son combat acharné

Contre l'imposture insensée de l'existence.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/09/2017

LA NOTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA NOTE

1

 

Mais où peut-être bien être passée ?

Ce n'est pas possible tout de même !

Pas plus tard que tout à l'heure elle était encore là, et d'un seul coup, pouf, disparue.

Je ne suis pourtant pas fou, car je l'ai entendue plus souvent qu'à mon tour.

La note je saurais la reconnaître, de ça je suis sûr, parmi cent, parmi mille autres.

Rigoureusement immanquable, elle a sa manière bien à elle de s'annoncer.

Forte jusqu'à être puissante, légèrement appuyée et un peu aigrelette en même temps.

Précise, rapide mais pas trop pressée toutefois.

Pour tout dire, elle vivait à l’intérieur d'un long solo, au cœur d'un opus d'Hendrix.

 

Et maintenant, à sa place : un stupéfiant silence, une brève petite abstraction avec rien mais alors rien à entendre.

Comment une telle note peut-elle ainsi disparaître ?

A-t-on jamais entendu parler d'une si étrange chose ?

D'ailleurs, on me prendrait probablement pour un fieffé benêt si je racontais cela à quiconque.

Ce serait bien mérité, car je dois tout de même être un sacré naïf pour avaler sans rechigner la couleuvre démesurée de telles bizarreries.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/08/2015

DISSIDENCE VERTE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

4

Moi, face à cela, face aux multiples invectives agressives des ayatollahs du vert originel, je défends bec et ongle ma quiétude personnelle. Je leur oppose, non sans opiniâtreté, le fond de ma pensée. Car enfin, est-ce qu'un seul d'entre eux à déjà songé à ce qui pourtant interpelle avec une grande évidence: l'écologie, éminemment respectable en soi, est devenue un produit de grande consommation comme les autres. Une opportunité capitalistique avec laquelle il y a beaucoup d'argent à faire, les chiffres le disent! En quelques années, l'industrie, par ailleurs guère discutable, du tout propre, s'est transformée en une des plus juteuse entreprise de la planète! Il n'y a rien vraiment rien qui les dérange là-dedans?
Donc, pas touche au grisbi Surtout pas!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

05/03/2014

LA BEAUTE DE L'ÂME

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LA BEAUTÉ DE L'ÂME

 

Il se dresse à lui-même le nécessaire d'un implacable réquisitoire:

Face à l'immense et amer constat de flagrante injustice,

S'impose, l'inflexible volonté de vérité.

 

Ceux qui installent le glauque d'une société arrogante et mercantile,

Ceux qui se livrent à des jeux d'argent particulièrement malsains,

Révèlent au final des intentions protagonistes

Aveugles, et férocement dépourvus d'indulgence.

 

Cet infâme ramassis de menteurs et d'opportunistes

Se délecte à réduire l'existence de leurs assujettis

A de terrifiantes conditions de rabaissements.

 

C'est un ensemble de procédures absconses et interminables

Qui laissent tout un chacun brisé, comme déchu,

Parce qu'au tréfonds, intimement coupable.

 

Dès lors, sa haine viscérale s'amplifie

Contre le dogmatisme prétentieux et la sécheresse de cœur,

Exaspérant plus encore son esprit de rébellion et d'indépendance,

Grands générateurs de sourde et blanche colère.

 

Plus tard, tout un spectre de ressentiments sévères et désenchantés

Déchirent son univers avec une savoureuse délectation,

Et il utilise l'insoupçonnable ressource de l'imaginaire

Pour instiller en lui l'indispensable d'une beauté de l'âme,

Majestueusement drapée d'une aura scintillante,

Radicalement différente parce que plus essentielle.

 

P. MILIQUE

27/12/2013

JE DENONCE 8

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce cette réalité de l'argent

Qui fait qu'il y aura toujours d'excellents avocats

Pour défendre ceux que j'accuse.

17/12/2013

GRAN SABANA: FIÈVRE DE L'OR ET COMBAT DE COQS « KITEREKIKI»

 

GRAN SABANA
  FIÈVRE DE L'OR ET COMBAT DE COQS

(9’13’’)
« KITEREKIKI»


Au fin fond du Venezuela, la savane fait place à la forêt amazonienne. La nature s'étend à perte de vue, la végétation est dense : seuls les oiseaux, singes et coyotes sont les bienvenus. Les hommes s'enfoncent pourtant dans la forêt. Ils cassent la roche jusqu'à des centaines de mètres sous terre pour chercher de l'or. Le maigre butin de plusieurs mois disparait dans les plaisirs de quelques heures au village. L'or devient argent, il se perd en pariant sur les combats de coqs. La pluie efface les traces, enterre les souvenirs et les hommes oublient bien vite les mois écoulés.

 

Enregistrements : janvier 2011
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Félix Blume

01/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "OTAGE: LAZAREVITC"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"OTAGE: LAZAREVITC"

 

J’aimerais m’acheter…
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter un peu plus de paix
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter un peu plus de liberté
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter des yeux qui ne pleurent jamais
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter deux grammes de dignité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter quelques gouttes de sérénité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter une bonne version de la vérité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter les ravisseurs de mon identité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter un otage français
Mais je n’ai pas assez d’argent
Et puis… et puis… il est mort.
Assassiné en plein désert
Pour avoir osé franchir une frontière
O mon frère, où se trouve le Niger
Parce que je n’ai pas assez d’argent
Pour retourner la terre
Pour être, demeurer ou rester entière.

28/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

06/09/2013 

 

A PROPOS DE JACQUES TARONI, EN DIRECT DEPUIS LE PALAIS DE TOKYO


06/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO

 

LA BOÎTE A LETTRES 

BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO

08/08/2013

LE CERVEAU DROIT: PLUS D'ARGENT, MOINS DE COMPLEXES «ILS SE DROGUENT, ILS MULTIPLIENT LES CONQUÊTES »

 

LE CERVEAU DROIT
PLUS D'ARGENT, MOINS DE COMPLEXES
«ILS SE DROGUENT, ILS MULTIPLIENT LES CONQUÊTES »

(13’17’’)


A bas les impôts, vive les riches ! Millionnaire à 43 ans, Eric Cormier tient un discours libéral très décomplexé. Une pure pensée de droite inégalitaire et réactionnaire à pleurer de rire. Les médias estiment la fortune d'Eric Cormier à 500 millions d'euros. Né dans une grande famille de l'industrie pharmaceutique, héritier de plusieurs immeubles, il réside depuis trois ans en Suisse où il dirige un fonds d'investissement qui intervient notamment dans les matières premières. Célibataire et fêtard, il a ouvert la galerie d'art contemporain "Horizon Artvision". Pascale Pascariello l'a rencontré dans le palace Le Métropole au bord du lac Léman.


Enregistrements : février 13
Entretien : Pascale Pascariello
Montage et mix : Arnaud Forest

28/07/2013

APOLLINAIRE POÈME

 

APOLLINAIRE

POÈME

 

"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".


Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie

Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux

Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je

Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux

Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

28/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 28/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

28/06/2013