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19/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

5

Le lecteur, tout comme son bienfaiteur l'écrivain, ne vit que par et pour le verbe.


Ce même verbe que, tout le montre et le démontre, il aime beaucoup et à qui il ne peut, ce serait indécent, lui faire subir cet outrage que constitue un abandon.
Il déguste avec une gourmandise non dissimulée le mot à mot qui comble avec grand avantage sa pensée dépassée, mais se réserve néanmoins la liberté pleine et entière de penser le contraire, et de lui concéder qu'il s'exprime décidément dans un style pour le moins particulier.
Et, dans la dense réalité d'une réflexion pleine de profondeur, il clame sans discontinuer l'irruption du quotidien abscons dans cet espace de libre écriture subitement vouée à l'épreuve jubilatoire de la lecture immédiate.

«On lit ce qu'on aime, et on écrit ce qu'on peut»

(BORGES)

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

05/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 31

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

31

Je n'ai rien qui me titille ni ne me picore le bout de la langue figure-toi! Et je n'allais pas poser de question...


Ça tombe bien, je n'en avais pas terminé!
J'allais dire ceci: Chrysalide est progressivement devenue, au fil de notre tissage relationnel, ma Petite Sœur.
En retour, elle m'offre sa part la gigantesque confiance de me considérer comme son Grand Frère.
Te voilà rassuré maintenant?


Pour en terminer j'ajouterai, pour être au plus près de la réalité, qu'il y a cette évidence: il n'existe rien, dans mon vocabulaire limité, pour nommer avec précision l'état d'Amitié. Lorsqu'on Aime, l'affaire est simple: on dit je t'aime. Mais lorsqu'on tombe en Amitié? Peut-être pourrait-on dire, pour exprimer l'intensité du sentiment aimer d'Amitié?
Alors oui je l'aime ta maîtresse, Eliott. Je l'aime d'une profonde et pure Amitié. Il est possible que cela sonne à tes oreilles comme une trop fiévreuse déclaration. Simplement, cet état de fait n'a plus à être  tellement c'est. Tu comprends?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/06/2014

UNIVERS DE CRISTAL

au magma présent de l'écriture,

 

UNIVERS DE CRISTAL

 

Ce fut une sublime surprise que cette journée faste où à résonné

Le bruit étourdissant et neuf que fait l'Amour quand il s'installe.

Douceur d'une pensée arc-en-ciel qui semble me le suggérer ainsi.

 

D'emblée, tu m'as proposé ce rare demain qu'est désormais aujourd'hui,

Un aujourd'hui embelli de ta générosité aimante qui m'aide tant à vivre.

 

Parce que tu m'es l'indispensable, je ne puis me concevoir sans toi tant

Pas une seule de mes pensées qui ne porte ton empreinte en son intime.

Par toi, j'habite un univers de cristal éclairé de regards dans lesquels

Tu brilles comme couverte de diamant pur du plus élevé des sentiments.

 

Qu'il est donc agréable mon Amour de t'aimer autant

Jusqu'au bien plus loin au-delà du renaissant horizon!

 

P. MILIQUE

19/09/2013

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

POUR TOI CHRISTELLE



Bertrand BELIN

interprète

"J'aime regarder les filles"

de

Patrick COUTIN



AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

 

Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.

 

Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,

Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.

 

Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective

Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.

 

L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,

Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements

Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.

 

Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,

Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,

Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.

 

Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!

 

P. MILIQUE



24/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: ROBESPIERRE A DANTON

 

LA BOÎTE A LETTRES

ROBESPIERRE A DANTON

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Mon cher Danton

Si, dans les seuls malheurs  qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoué peut t’offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort. Dans ce moment je suis toi-même. Ne ferme point ton cœur aux accents de l'amitié qui ressent toute ta peine. Pleurons ensemble nos amis. Et faisons bientôt ressentir les effets de notre douleur profonde aux tyrans qui sont les auteurs de nos malheurs publics et de nos malheurs privés. Mon ami, je t'avais adressé ce langage de mon cœur dans  la Belgique. J’aurais déjà été te voir je n’avais respecté les premiers moments de ta juste affliction .

Embrasse ton ami

Robespierre

06/05/2013

FEODOR ATKINE NOUS LIT...(1/5)

 

FEODOR ATKINE NOUS LIT...

(1/5)

Texte : Le Poids de la grâce, de Joseph ROTH

Musique : "Tehillim pour voix et ensemble instrumental 

Psaume 19 : Hashamyim mehsapehrim kavohd kail" - Steve REICH