22/09/2017
PERCEPTION PERVERSE
PERCEPTION PERVERSE
Il y a, dans cette étonnante partition d'écriture,
Toute une mélodie de notes inouïes et prometteuses.
Elle est celle d'un amour de frôlements et de juxtapositions,
A moins qu'elle soit celle qu'on réinvente pour se désenliser.
La perception perverse d'un poème est celle-ci:
Une beauté perlée aux étreintes de désir indéfini.
P. MILIQUE
08:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, couteaux, épées, biranie, pauvreté, drame, région du monde, passé colonial, ethnie, fractionner, terroriste, philippe martinez, échouer, continuité, réformateur, favoriser, leçon de morale, balayer decant sa porte, changer le quotidien, droit collectif, précarité, rengaine, logique, dividende, concertation, trancher, réclusion, ravisseur, multilatéral, amendement
02/11/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA LUTTE DES CRASSES"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LA LUTTE DES CRASSES"
Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !
18:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lutte des classes, reprendre, formule consacrée, l'histoire des hommes, subir, lamentable, avis, aviser, ravisseur, apprendre, mal, crasse, opprimer, opprimé, oppression, pouvoir réagir, danser, sous, peine, faire, mourir, capitalisme, titre, identifiable, regrettable, prise d'otage, vainqueur, braver la mort, petit, leçon de choses, lâche, héros, naissance, sort, scellé d'avance, salut, salutation, intérêt français, se discuter, livrer, influence, étranger, considérer, nation, patrie, famille, maux, kafka, signe
01/11/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "OTAGE: LAZAREVITC"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"OTAGE: LAZAREVITC"
J’aimerais m’acheter…
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter un peu plus de paix
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter un peu plus de liberté
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter des yeux qui ne pleurent jamais
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter deux grammes de dignité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter quelques gouttes de sérénité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter une bonne version de la vérité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter les ravisseurs de mon identité
Mais je n’ai pas assez d’argent
M’acheter un otage français
Mais je n’ai pas assez d’argent
Et puis… et puis… il est mort.
Assassiné en plein désert
Pour avoir osé franchir une frontière
O mon frère, où se trouve le Niger
Parce que je n’ai pas assez d’argent
Pour retourner la terre
Pour être, demeurer ou rester entière.
12:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, otage, lazarevic, aimer, acheter, argent, argenterie, paix, liberté, oeil pour oeil, pleurer, sangloter, graminée, dignité, bonne à tout faire, version, versification, vérité, ravisseur, identité, français, mortifier, assassiner, désert, oser, franchir une frontière, retourner la terre, niger, demeurer, rester entier