01/12/2016
NUITS COMMUNES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
NUITS COMMUNES
2
Mais vient la douleur quotidienne d'être arraché à elle.
Parce que parfois sa présence se révèle nécessité, là,
Tout de suite, maintenant, il s'instille une rage sourde
A ne pas l'éprouver à ses côtés, charnellement réceptive.
Avec la femme aimée, il leur faut enrichir leur amour
De toute la force recueillie dans l'absence de l'Autre,
Et dans la volonté affirmée de leur patience décrétée.
Amour, peux-tu percevoir à quel point je te souhaite?
Entends-tu ce que mon cœur et mon corps invoquent?
(FIN)
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, douleur, quotidien, étrier, arrachage, élitiste, parterre, prêtre, récréation, négrier, suif, marasme, instiller, rage sourde, épouvantail, côtelé, charnellement, réceptive, femme aimée, enrichir, amourette, force, recueillir, abstrus, volonté, affirmer, parturiente, décréter, percevoir, pointure, souhaiter, entendre, coeur, corps, invocation, homophobie, sort, victoire, creuser sa tobe
24/05/2014
AU BRASIER DU MYSTÈRE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AU BRASIER DU MYSTÈRE
5
Dans cet élan silencieux déposé entre la chaleur des lignes,
Comme en suspension dans un monde parallèle
Aussi éphémère et fragile qu'une pellicule de rosée,
Va s'inventer un univers nouveau, hors de toute dimension,
Une île accueillante dans l'immensité du temps condensé
Qui mettra à disposition de chacun une autre continuité.
Il y a comme une sorte de fluidité à étaler l'éternité
Dans le précipité complice de l'évidente tendresse
Exhalée par sa stupéfiante appréhension de l'infini.
Et, dans la lumière de ses yeux qui fascinent l'absolu
Des douces blancheurs apaisées de patience convaincue
Allument l'irréfutable déflagration de ce qui doit advenir.
(FIN)
P. MILIQUE
12:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, élan, silencieux, dépositaire, chaleur, ligne, suspension, monde parallèle, éphémère, fragile, pellicule, rosée, invention, univers, nouveau, hors, dimension, île, accueillant, immensité, temps, condensé, mettre à disposition, chacal, continuité, commun, sort, fluidité, étaler, éterniser, précipice, complice, évidence, tendresse, exhalaison, stupéfiant, appréhension, infinitif, lumière, yeux, fascier, absolutisme, douceur, blancheur, apaiser, patience, convaincre, allumer, irréfutable, déflagration
18/04/2014
VOYAGE INITIATIQUE 1
VOYAGE INITIATIQUE
1
Quel archaïsme tenace peut-il bien justifier
La transmission de mes lignes mal maîtrisées?
Comme si je n'étais pas certain de leur inintérêt,
De la médiocrité prétentieuse de leur insignifiance.
Leur simple lecture suffit à en consacrer la nullité.
Nonobstant l'évidence, l'inconscience subsiste et persiste,
Tandis que l'écriture me procure encore un plaisir infini.
Le vrai est qu'il ne me reste plus que les séquelles affirmées
De l'amnésie organique et chaotique du passé très récent.
C'est un peu comme si cette traversée douloureusement sèche
S'était transformée en une sorte de nouveau voyage initiatique,
Mystérieux et fascinant jusqu'en son intime tréfonds à cœur ouvert.
Même si ce passé-là respire toujours, organique à travers moi.
J'éprouve désormais l'urgente nécessité de me réapproprier l'existence.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, voyage, initiatique, archaïsme, tenace, justifier, transmission, ligne, maîtrise, certain, inintérêt, médiocrité, prétentieux, insignifiance, simple, lecture, suffir, consacrer, nullité, nonobstant, évidence, inconscience, subsister, persister, écriture, procuration, plaisir, infini, vrai, rester, séquelles, affirmer, amnésie, organique, chaotique, passé, récent, traversée, douloureux, sec, se transformer, sort, mystérieux, fascinant, intime, tréfonds, à coeur ouvert, respiration, preuve, urgence
02/11/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA LUTTE DES CRASSES"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LA LUTTE DES CRASSES"
Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !
18:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lutte des classes, reprendre, formule consacrée, l'histoire des hommes, subir, lamentable, avis, aviser, ravisseur, apprendre, mal, crasse, opprimer, opprimé, oppression, pouvoir réagir, danser, sous, peine, faire, mourir, capitalisme, titre, identifiable, regrettable, prise d'otage, vainqueur, braver la mort, petit, leçon de choses, lâche, héros, naissance, sort, scellé d'avance, salut, salutation, intérêt français, se discuter, livrer, influence, étranger, considérer, nation, patrie, famille, maux, kafka, signe
21/07/2013
YVES BOMMENEL: "SCRIPT"
YVES BOMMENEL
"SCRIPT"
S'il suffisait d'un sort pour faire jaillir la magie de chaque graffiti, quel serait l'étendard de nos fantasmes ? Insufflant soudain la vie au verbe, il changerait nos murs en un geyser d'images. D'un idéogramme, d'une lettre taguée, d'un coup de craie bafouillerait alors notre fièvre de paroles. Comme une averse de couleurs, une tornade de runes délirants, ce chaos de syllabes repeindrait nos façades d'un flot incessant d'onomatopées. Une corne d'abondance produisant un tintamarre égal à celui de nos cerveaux, de nos bouches qui crépitent constamment. Un débit neuronal connecté directement à la matrice première de notre quotidien. Le rire d'un enfant bavard, le chant des oiseaux couché sur une partition de béton, sur l'amas de planches d'une palissade. Le bourdonnement de cette ruche aux milliards d'abeilles humaines. D'un simple hiéroglyphe pourrait naître le rêve...
Qui peut savoir alors vers quelle fantaisie mènerait un simple trait de spray ?
17:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, script, suffire, sort, jaillir, magie, grain, étendart, fantasme, insuffler la vie, verbe, changer, mur, geyser, image, iféogramme, lettre, taguer, couperet, craie, bafouiller, fièvre, parole, averse, couleur, tornade, ruine, délirer, chaos, syllabe, repeindre la façade, flot incessant, onomatopées, corne d'abondance, produire, tintamarre, légal, cerveau, bouche, crépiter, constance, débit, neuronal, connecter, directement, matrice, premier, quotidien, rire d'enfant
23/06/2013
QUE FAISONS-NOUS?
QUE FAISONS-NOUS?
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie avec trop d'indécence?
Il y a ce trop de présence chez certains êtres
Dont les yeux ont fondu au passage,
Un bonheur désespéré en route pour le saut dans le vide
D'une folie tranquille peuplée de fourmillements,
Creusant,jour après jour, l'unique de la ressemblance.
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
S'acharner à restaurer, au gré d'infinies maladresses,
Tout un réseau complexe de glissements subtils,
Avant qu'il ne prenne la forme définitive
D'une interminable chute en spirale
Dans le spectaculaire revendiqué
Et démonstratif de l'ultime démonstration.
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
Mener au renoncement d'un voyage impossible
Dont on peut croire à chaque instant qu'il peut se briser
Dans le fatras tumultueux de l'autre versant dévalé,
Insatisfait de l'irréparable sort destiné à l'humain
Tout au long d'une histoire tronquée en trompe-l’œil.
Dans l'éphémère douloureux de ces nuits implorées
A fixer le regard de la lune au plus vif du cœur,
Que faisons-nous sinon déchirer les silences
De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, éphémère, doulouruex, nuit, encombrer, implorer, fixer, regard, lune, vif, coeur, amour, faire, déchirer, silence, vie, hautain, indécence, mener u renoncement, voyage, impossible, croire, instant, pouvoir, se briser, fatras, tumultueux, versant, dévaler, insatisfait, irréparable, sort, déstinée, humain, histoire, trompe-l'oeil, s'acharner, restaurer, maladresse, réseau, complexe, glissement, subtil, prendre forme, définitif, interminable, chute, spirale