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27/01/2016

A FLEUR DE MOTS

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR DE MOTS



Majestueux visage d'une beauté épurée
Aux éclats d'un bonheur sans mélange.
Regard limpide et infiniment céleste
Irradiant l'alentour d'angéliques quartz.

Naissance d'une émotion à fleur de mots
Enluminée des lumières nouvelles de la vie.



P. MILIQUE

15/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2

Savoir que l'éternité est sans fin tant le terme nous échappe
Est, de fait, une formidable sarabande à vivre l'exceptionnel!

Avant que la morne habitude ne dissolve la totalité,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus vaste,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de ce projeter dans l'incroyable sarabande
Qui fait danser, l'âme en attente, l'exalté de la vie.

Cette exhortation aux saveurs juvéniles à de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie grave dont on doit guérir!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/05/2015

EN GOUTTES DE LUMIERE

au magma présent de l'écriture,

 

EN GOUTTES DE LUMIERE



Avoir un enfant, c'est de la vie en plus
Pour nourrir davantage chaque jour
Le soleil brûlant d'un amour échangé
Dans la confiance étonnée du quotidien.

Il y aura de la tendresse en offrande
Dans son regard émerveillé et neuf,
Étoile du midi qui d'emblée se fie
Au rire lumineux des jours éblouis.

Sa vive présence ensemencera de joie
Les éclats attendus d'un rêve fertile
Qui, au bel irisé des gouttes de soleil,
Fera danser la joie des aubes nacrées.

P. MILIQUE

19/03/2015

LE FIL CONDUCTEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE FIL CONDUCTEUR

1



Il y a la réalité des signes et des affinités affectives
Qui sans cesse se tissent en autant d'intimes échos.
Espace sans limites dans lesquels palpitent d'emblée
Une foule de promesses brillant d'un soleil inconnu.
Et voilà que s'ouvrent d'étourdissantes perspectives
Avec la certitude orgueilleuse des aubes renouvelées.

Le bonheur, tout comme l'évidente beauté du monde,
Est serti dans les plus infimes détails du quotidien,
Et les histoires de chacun s'imbriquent peu à peu
Les unes aux autres pour n'en plus former qu'une:
La nôtre. Foisonnante d'une richesse insoupçonnée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/11/2014

AGRIFFER AU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AGRIFFER AU SILENCE

Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?

Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal sombre de ce qui hurle,
Créant l'insondable malaise désormais audible
Dans l'échappée alternées de vives logorrhées,
Profondes dans l'entrevue d'un presque mutisme,
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....

Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus au battage possédé!

Tout, alors, dans l’emmitouflé d'une paradoxale amnésie,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.

P. MILIQUE

22/04/2014

LA BOHÈME

au magma présent de l'écriture,

 

LA BOHÈME

 

En ce lieu, la nature avec beaucoup de fantaisie

Imagine dans sa grande naïveté

Offrir à ce rompu aux courses enfiévrées

Vers les sommets alpestres

Quelques rochers sans arêtes vives, comme rabotées,

Pour une montagne ambitieuses aux amours de bohème.

 

P. MILIQUE

11/02/2014

MARLÈNE SALDANA -- LA VOIX QUI DANSE: SE FORGER UN OUTIL

 

MARLÈNE SALDANA

LA VOIX QUI DANSE
SE FORGER UN OUTIL

(3’59’’)
« LA VOIX DE TOUT LE MONDE »

DELPHINE SALTEL     
 

Liberté, audace, gouaille et présence : Marlène Saldana a un rapport ludique et débridé à sa voix. A la fois profonde et brute de décoffrage, intello et déjantée, la comédienne parle de son outil de travail.
Actrice, metteure en scène, danseuse, Marlène Saldana travaille avec Sophie Perez et Xavier Boussiron de la compagnie ZEREP, récemment au théâtre du Rond-point dans "Prélude à l'agonie". Elle a aussi appris avec Yves-Noël Genod , Daniel Jeanneteau, Thomas Lebrun, le Moving Theater (New York), Krystian Lupa...
En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur voix.

 

Enregistrement : juillet 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Delphine Saltel

02/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA LUTTE DES CRASSES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA LUTTE DES CRASSES"

 

Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !

23/10/2013

EUH SUR LE BOUT DE LA LANGUE « C'EST QUOI SON NOM DÉJÀ ? » FÉLIX.J

Matures, 
Mateurs,

      On a essayé. Déjà, faire de la radio dans une chaîne de télé c'est pas facile. Les gens de télé ne comprennent pas, les gens de radio n'en veulent pas. Les gens de radio sont assez bougons. En plus faut entendre la radio : pas de direct, pas d'animateur, pas de loto. Guère de météo. Très peu de foot. Du "cinéma pour les oreilles", pff. Faut savoir lever le pouce, raccrocher les gants. Se rendre à l'évidence avec larmes et bagages. On a donc fait des films. Des dessins animés parce que le dessin va bien au son : tous deux font travailler le bulbe sans fixer l'imaginaire dans une représentation univoque, berk, ça me reprend. ARTE Radio fait des vidéos, comme tout le monde, visibles sur tontube. Vous êtes contents ? Ils le sont. Ils prétendent le contraire mais se ruent en masse vers l'image qui bouge, cliquent comme des oufs et partagent à donf'. Tout cela in fine profite à la radio, pas d'inquiétude mesdames et messieurs. On s'élargit en restant nous-mêmes comme disent les couples en croisière. Demain nous ferons du cassoulet, du ping-pong. Des marionnettes sonores. Un thermomètre audio. En attendant c'est un mariage d'amour, une aventure, un baiser :

EUH
SUR LE BOUT DE LA LANGUE
« C'EST QUOI SON NOM DÉJÀ ? »

(0'31")


C'était qui déjà, le ? On cherche. On ne se rappelle plus. Un mini-slam de Félix J. (Spoke Orkestra).
Félix J. a enregistré quatre mini-slams chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation".


Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

17/08/2013

CHANSON BOUM !: "HOMMAGE A ALLAIN LEPREST (1954-2011)


POUR TOI QUI, JE LE SAIS, AIME D'AMOUR CE POETE D'EXCEPTION, ET QUI LE SOUHAITE ENFIN BIEN LA OU DESORMAIS IL EST !...

 

CHANSON BOUM 

"HOMMAGE A ALLAIN LEPREST (1954-2011)

 

"Nous avons beaucoup reçu Allain Leprest à Chanson Boum, et même avant , à Chanson dans la nuit depuis 20O1.Nous n'avons pas honte de ce favoritisme, quand les grands médias le boudaient. Cette année il n'y a pas eu de rendez vous avec Leprest, alors, pour finir cette saison où il nous a manqué  nous allons l'évoquer avec nos archives, car il nous manque salement.Leprest son verbe de chanson, Leprest parlant de lui et de chanson, avec plein de versions inédites  "pour la radio".

Hélène HAZERA

04/08/2013

LA PARISIENNE LIBEREE: "LA GUERRE CONTRE LE MAL"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"LA GUERRE CONTRE LE MAL"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


C’est une guerre africaine, soi-disant nécessaire
Une guerre aérienne, un combat exemplaire
Une guerre juste et bonne – il paraît que ça existe
Qui protège l’uranium en tuant des terroristes

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

Les mouvements islamistes ne sont pas plus islamiques
Que les scientologistes ne sont scientifiques
On a chacun nos fous, qu’on fabrique quelquefois
Avant de lâcher les loups et les avions de combat

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

On a tout plein de soutiens, mais toujours pas de mandat
Le parlement discute mais il ne vote pas
Nos alliés, nos amis, donnent chacun un avion
Un drone, une pharmacie et puis un petit camion

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

Je vois les cristaux qui dansent dans le feu des lampadaires
À Douentza quand j’y pense, on doit vivre l’enfer
Je regarde à la télé cette belle guerre en 3D
Faire la guerre pour la paix, je ne m’y ferai jamais

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

28/07/2013

APOLLINAIRE POÈME

 

APOLLINAIRE

POÈME

 

"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".


Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie

Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux

Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je

Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux

Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)