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07/04/2017

ILS ONT OUBLIÈ

au magma présent de l'écriture,

 

ILS ONT OUBLIÈ



Partout on l'a chassée.
Elle a voulu l'appeler
Mais on lui a ri au nez,
On l'a même conspuée.
Alors elle leur a déclaré
Que depuis elle l'aimait.

Ils ne pouvaient comprendre
Faute de connaître ce qu'était
Le bel amour dont elle parlait.
Ils étaient fous et ils tremblaient
Lorsqu'elle à prononcé en société
Ce mot éclatant de passion: Amour,
Et ils l'ont frappée. Cela paraît fichu
Car ils ont oublié ce que ça signifiait.
Maintenant, ils sont perdus tout à fait.
Ils ne l'ont certes pas fait exprès, mais...

Elle a tremblé oui. Tout comme elle a sangloté.
Elle ne peut plus le dire car ils l'ont cloîtrée...

P. MILIQUE

01/04/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: MAXIME LE FORESTIER

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  MAXIME LE FORESTIER

 

Le chanteur entame une tournée basée sur son dernier album "Le cadeau", et n'a pas le temps de lire. Dès qu'il le peut il se rattrape, dévore les biographies, les essais, plutôt que les romans. 

 

Pas de livre sur la table de chevet de Maxime Le Forestier. Pas dans ces habitudes. Le chanteur préfère lire le matin. Ou dans les transports. Et puis surtout, en ce moment, il réserve son énergie pour le début de sa tournée. 

Ses dernières lectures remontent à quelques semaines. Au décès de sa mère, l'artiste a trié sa bibliothèque. Il en a profité pour lire "La Bête Mahousse" de Jacques Perret, les "Amours" de Paul Léautaud, et les "Carnets impudiques" de Jean-Edern Hallier.

31/10/2013

DÉFERLANTES RAGEUSES

au magma présent de l'écriture

 

 

DÉFERLANTES  RAGEUSES

 

Sur la ligne d'horizon, il n'y a que des bleus  lapis-lazuli

Comme une permanence entre abime et insondable.

 

Il rapporte cet ineffable marin, à chaque jour finissant,

Des carnets griffonnés au long de ses promenades.

 

De retour en sa chaleureuse demeure

Où s'amplifie l'essentiel de son énergie,

Il s'immerge dans l'espace et le temps

En ce lieu où s'épanouit, douillet privilège,

Toute la chair vive de son écriture.

 

Au dehors, un vent de nuit tourmente la mer

Qui lance, rageuse, des déferlantes sur quelques récifs

Spectateurs immobiles d'une écume en défi d'éternité.

 

P.  MILIQUE