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07/04/2017

ILS ONT OUBLIÈ

au magma présent de l'écriture,

 

ILS ONT OUBLIÈ



Partout on l'a chassée.
Elle a voulu l'appeler
Mais on lui a ri au nez,
On l'a même conspuée.
Alors elle leur a déclaré
Que depuis elle l'aimait.

Ils ne pouvaient comprendre
Faute de connaître ce qu'était
Le bel amour dont elle parlait.
Ils étaient fous et ils tremblaient
Lorsqu'elle à prononcé en société
Ce mot éclatant de passion: Amour,
Et ils l'ont frappée. Cela paraît fichu
Car ils ont oublié ce que ça signifiait.
Maintenant, ils sont perdus tout à fait.
Ils ne l'ont certes pas fait exprès, mais...

Elle a tremblé oui. Tout comme elle a sangloté.
Elle ne peut plus le dire car ils l'ont cloîtrée...

P. MILIQUE

02/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 28

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

28

 

Ta complice et maîtresse Chrysalide est une femme, ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre, éminemment atypique. Littéralement extra-ordinaire. Dans les marges infréquentées la vie, dans un premier temps, n'a pas été tendre envers elle. Malgré cela, elle a su s'extirper d'un redoutable chaos amoureux avec, à l'esprit, le refus rageur de ce qui la laisserait couler jusqu'à la glaciation. Une vie morne et grise, sans grandeur, sans relief et sans horizon. Grâce à l'immense force insoupçonnée blottie au cœur même de ses faiblesses, une flamme rebelle est parvenue à jaillir du sol mouvant. Éreintée de furieuses interrogations, il lui allait expulser sans ménagement la charge négative qui encombrait sa conscience.


Dis-donc l'Ours, tu fais dans la psychologie de comptoir maintenant? C’est pour le moins décevant. Mais mon pauvre vieux...


Ah s'il te plaît! Ne m'interromps pas veux-tu? Malpoli va! C'est sûrement pas comme ça que ta maîtresse t'a éduqué! Permets-moi au moins de terminer ce que j'avais commencé à dire. C'est bien toi qui est l'initiateur de ça, j'ai pas faux? Il ne fallait pas réclamer! Je poursuis donc. Et dans le silence s'il te plaît!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/11/2015

DANS LE SEL DE L'INSTANT

au magma présent de l'écriture,

 

DANS LE SEL DE L'INSTANT



Pourquoi perdre son temps à vivre dans l'angoisse,
S'obstiner à s'empêcher toute joie avant de mourir?

L'homme est un animal atypique au regard inquiet
Qui s'égare vers l'ailleurs quand le bonheur est là.

Pourquoi transgresser le temps au prétexte de l'éternité
Plutôt que d'en vivre chaque glanure comme le dernier?

Il faut être fou pour ne pas être ce sage qui éprouve
La présence indémontrable qui habite chaque chose.

Aimer muser et musarder au cœur de l'émotion brute
Des clairs de lune inspirés et des nuits d'été radieuses
Dans le miracle de banalité qu'est le ciel de l'instant.

Le voilà dans l'évocation hésitante d'une majesté
Dont il lui reste à se complaire d'être l'aquarelliste.

P. MILIQUE

24/10/2015

EFFROIS ÉCLIPSÉS

au magma présent de l'écriture

 

EFFROIS ÉCLIPSÉS

Des recoins les plus plus angoissants
Dans cet art éphémère de l'inventaire
Vécu comme une prolixe récréation,
La pensée évolue de manière inattendue.

Après avoir emprunté le long chemin
Qui mène à l'acceptation de l'autre
Apparaît, en une sorte de sourire fier
Un jardin enchanté habilement distillé,
Rêve partagé d'un paradis de possibles.

Une lumière se pose dans la prairie
Avec la fragilité propre à la détresse,
Exaltant encore les couleurs atypiques.

Le soleil se couche, rouge au-dessus de l'horizon,
Qui exacerbera les réveils, illuminera les matins,
Et, aux effrois éclipsés, mettra un terme au finir.

P. MILIQUE

16/12/2014

L'ACCOUCHEUR D’ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

L'ACCOUCHEUR D’ÉTOILES

L'univers dans lequel sont enfermés certains humains
Empreinte souvent des chemins tortueux et chaotiques.
Celui que ce personnage-là porte tapi en son tréfonds
Lors de ses parcours nocturnes frôle l'apocalyptique.

Faire comme si cela n'apparaîtrait jamais qu'à lui apaise.

Il faut être enceint de fatras pour enfanter d'étoiles filantes:
Cela se passe souvent à l'embrasé d'irréfutables questions.
Remercions cet accoucheur d'étoile aux arpèges inconnus
De nous permettre d'accéder ainsi au désordre magistral.

P. MILIQUE

21/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

1

 

Face à certains malheurs d'une proche histoire vécue

Qui se préparent déjà à l'affrontement du lendemain,

Face au sensible d'une réalité extérieure parfois muette,

Il convient de se retrouver, s'ouvrir aux rythmes du monde

Et d'exiger la reconnaissance d'autres vérités indélébiles.

 

Cela conduit nécessairement à des pratiques marginales

Et atypiques, à adhérer avec spontanéité à l'impératif

Devoir de recracher l'illusoire existence traquée de peur,

Se détourner enfin des leurres jusqu'à atteindre l'essentiel.

(A SUIVRE....)

 

P. MILIQUE

11/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

1

 

Texte atypique, magnifique d'images-séquences lourdes d'émotions.

Pages bouleversantes et pudiques, humbles et passionnelles.

Voyage fécond au cœur de l'immobile d'une petite ville grise

Au charme inquiétant et suranné ainsi pleinement réhabilitée.

Imaginaire qui distend l'étroitesse de l’ici dans la vacuité tranquille

D'une promenade au sein de la bourgade perçue comme endormie.

Exploration poétique au cœur d'une ville indifférente au temps des autres.

Qu'y aurait-il sans le poids du souvenir comme cadeau hébergeur d'espoirs?

 

Elle est d'une délicatesse rare cette adéquation d'une retenue souriante

Et émue au fil d'un texte presque énigmatique entre merveille et réalisme.

Écriture enchanteresse qui met à nu la violence nourricière de l'usine.

Élan mystique sur le mode rayonnant, réminiscences sonores et visuelles

Installées dans le flux fusionnel d'un univers enchâssé dans son doublon.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

14/11/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

LARME.jpg 

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE 

07/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "HUIT MORTS DE TROP"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"HUIT MORTS DE TROP"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


« Un terroriste implacable a semé la mort sur son passage pendant huit jours. Huit jours de trop, et surtout, sept morts de trop. » 

N. Sarkozy – BFMTV – 27.03.12


Ils n’ont pas trouvé la potion
Mais posent un diagnostic :
Autoradicalisation
Salafiste Atypique
Quand je vois ce qu’ils télévisent
Au peuple de 20h
Je sens que je m’autoradicalise
Est-ce que c’est grave, docteur ?

Ils voulaient l’attraper vivant
Mais ça n’a pas marché
À part ça, sur les autres plans,
Tout s’est très bien passé
Les sept victimes assassinés
Et le tueur au frigo
À moins que je ne sache pas compter
Ça fait huit morts de trop

Le ministre de l’intérieur
S’est payé le déplacement
Pour suppléer le procureur
Et les communicants
On a subi ses commentaires
Son genre d’informations
L’objectivité légendaire
De ses explications

« Et puis à la fin, Mohamed Merah a sauté par la fenêtre avec une arme à la main, en continuant à tirer. Il a été retrouvé mort au sol. »
C. Guéant – Toulouse Infos – 22.03.12


Ils voulaient l’attraper vivant
Mais ça n’a pas marché
À part ça, sur les autres plans,
Tout s’est très bien passé
Les sept victimes assassinés
Et le tueur au frigo
À moins que je ne sache pas compter
Ça fait huit morts de trop

C’est pas en filtrant l’internet
Qu’on obtiendra justice
Mieux vaut une commission d’enquête
Qu’un éternel supplice
C’est pas en traitant l’assassin
De monstruosité
Qu’on oubliera qu’il est humain
Ni qu’on l’aura jugé

« Ces crimes ne sont pas les crimes d’un fou, parce qu’un fou est irresponsable. Ces crimes sont ceux d’un monstre […] »
N. Sarkozy – AFP – 22.03.12

Ils voulaient l’attraper vivant
Mais ça n’a pas marché
À part ça, sur les autres plans,
Tout s’est très bien passé
Les sept victimes assassinés
Et le tueur au frigo
À moins que je ne sache pas compter
Ça fait huit morts de trop.

14/04/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

au magma present de l'ecriture,

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE