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07/04/2017

ILS ONT OUBLIÈ

au magma présent de l'écriture,

 

ILS ONT OUBLIÈ



Partout on l'a chassée.
Elle a voulu l'appeler
Mais on lui a ri au nez,
On l'a même conspuée.
Alors elle leur a déclaré
Que depuis elle l'aimait.

Ils ne pouvaient comprendre
Faute de connaître ce qu'était
Le bel amour dont elle parlait.
Ils étaient fous et ils tremblaient
Lorsqu'elle à prononcé en société
Ce mot éclatant de passion: Amour,
Et ils l'ont frappée. Cela paraît fichu
Car ils ont oublié ce que ça signifiait.
Maintenant, ils sont perdus tout à fait.
Ils ne l'ont certes pas fait exprès, mais...

Elle a tremblé oui. Tout comme elle a sangloté.
Elle ne peut plus le dire car ils l'ont cloîtrée...

P. MILIQUE

03/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RÉBELLION SANS SUITE

1

Témoin en alerte, contemporain lucide, il prend position par des écrits aussi violents qu'engagés.
Sans complaisance aucune.
Juste singulièrement avérés.

Il prend la plume pour évacuer ses colères.
Pour, sans jamais s'attarder à prendre en compte les voix multiples qui tentent de le dissuader de dénoncer les minables turpitudes d'un pouvoir notoirement corrompu.
Et c'est, sans conteste, un véritable risque encouru en ces temps énervés et incertains.

Cependant, sa rébellion instinctive s'inscrit dans la permanence.
Il sait qu'il doit bousculer les interdits pour, au cœur gluant de la torpeur généralisée, faire acte de basique résistance.
Alors, il ose enfin se débattre et atomiser cette atmosphère écœurante et délétère.
Cela va de pair, il le pense, avec ses convictions et son esprit d'indépendance vif et bavard.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/10/2015

LE MIROIR SOCIÉTAL

au magma présent de l'écriture,

 

LE MIROIR SOCIÉTAL

Il n'est pas besoin d'extirper
Ces épisodes-là de leurs mémoire!

Il se sont toujours frottés à la réalité des choses
Initiatrice d'un intense sentiment de frustration
Et d'une existence étroite à l'inévitable inertie.

Point ne leur est besoin de confier leur mal-être
Ni l'évidente obscénité de leurs faibles ressources.

La misère, ils la connaissent, ils la vivent au dedans.
Malgré l'obstination affectée aux tâches immenses
Opérées par leurs mains habituées à faire le présent.

Il n'aime pas trop se prêter à l’exercice de la lucidité,
Il reste qu'il n'hésite pas à défendre les droits outragés,
A s'insurger avec toujours autant d'ostensible virulence
En prodiguant alentour de bouleversants réquisitoires
Pour redonner une valeur à ce monde qui s'y soustrait.

Aux reflets physionomistes du miroir sociétal,
En approche d'une essentielle union des esprits,
Il est impératif aux cœurs d'oublier le sang versé.

P. MILIQUE

15/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/03/2014

20/01/2014

INTERROGATION ÉCRITE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTERROGATION ÉCRITE

2


J’écris par amour, sensibilité, sensualité.

Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.

J’écris pour survivre

Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.

 

J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.

Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.

J’écris pour oublier que je vais mourir.

Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.

Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.

J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction

Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.

Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.

J’écris pour vous faire parler.

J’écris parce que je crie!

(FIN)

 

P. MILIQUE