07/04/2017
ILS ONT OUBLIÈ
ILS ONT OUBLIÈ
Partout on l'a chassée.
Elle a voulu l'appeler
Mais on lui a ri au nez,
On l'a même conspuée.
Alors elle leur a déclaré
Que depuis elle l'aimait.
Ils ne pouvaient comprendre
Faute de connaître ce qu'était
Le bel amour dont elle parlait.
Ils étaient fous et ils tremblaient
Lorsqu'elle à prononcé en société
Ce mot éclatant de passion: Amour,
Et ils l'ont frappée. Cela paraît fichu
Car ils ont oublié ce que ça signifiait.
Maintenant, ils sont perdus tout à fait.
Ils ne l'ont certes pas fait exprès, mais...
Elle a tremblé oui. Tout comme elle a sangloté.
Elle ne peut plus le dire car ils l'ont cloîtrée...
P. MILIQUE
10:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, extrait, sapin, tempérament, ogre, pantagruel, diplomatie, restituer, poudrière, impressionner, hypersensibilité, normalité, calmer, drôlatique, ingérable, distraire, distraction, serveur, injustice, sein, emportement, ironie, flatterie, lucifer, voyageur, croquer, depardieu, carnet, anticiper, parloir, invention, dialoguiste, découverte, répliquer, caucase, atypique, pesanteur
05/09/2015
QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES
2
Aussi, toujours prêt à se remettre en question,
Il s'est fabriqué au fil du temps ses propres antidotes
Et a tenté de redonner leur force nue aux choses.
Simplement en restant fidèle à son choix de vie.
En transformant, dans l'unique but de les améliorer,
Des situations nourries à la nécessité de construire.
C'est ainsi qu'il est parvenu à se créer un monde neuf.
Un monde où règles et cloisonnements sont écartés.
Mode de vie à la singularité pure et sans artifice,
Qui laisse la porte grand ouvert à nombre de possibles
Ainsi qu'à l'expression libre de chaque pensée juste.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
14:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, filigrane, toujours, prêt, remise en question, idéalisme, fabrication artisanale, au fil du temps, propos, antidote, tentation, redonner, forceps, nudité, constat, simplicité, rester fidèle, choix de vie, transformiste, unicité, but, amélioration, situation, nourrir, nécessité, construire, parvenir, créer, monde neuf, monde, règle, cloisonnement, écarter, mode de vie, singularité, pure, artifice, laisser, portier, grand, ouverture, nombre, motoriser, expression libre, châtier, pensée, justesse, au secours, voyageur, anachronique
13/11/2014
EN MODE SURVIE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
EN MODE SURVIE
2
Parfois la tristesse est une enfant
Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.
Ou alors, redondante voyageuse solitaire,
Elle s'affirme telle l'ultime fleur
D'un vieil arbre décharné et agonisant.
Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris
Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.
On a beau aimer entendre la nuit tomber,
Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.
Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin
Qui est en nous tel une barque qui flotte
Toute en ondulations, chevauchant les remous.
Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,
Et la tristesse semble prendre un malin plaisir
A toujours se déposer sur les points déjà sensibles
Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus
Que la face lasse et sombre de chaque chose.
Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !
Cela tombe bien, demain est un autre jour.
Joie prévisible de l'alternance.
D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, survivre, perfection, tristesse, enfance, descendre, spirituel, poster, nictalope, redondance, voyageur, solitaire, s'affirmer, tellurique, liturgisme, ultime, fleurir, vieille, arbre, décharné, agonisant, long;cheminer, pluie, immensité, ciel, gris, flâner, tristounet, nonchalance, beauté, amour, aimer, entendre, tombeau, froid, humidité, ralentir, momifier, envier, tangage, tanguer, désarticulé, roulis, chagrin, barque, flotteur, ondulatoire, chevaucher, remous, friable
20/04/2014
VOYAGE INITIATIQUE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
VOYAGE INITIATIQUE
3
Il faudrait que tout un univers de mots singuliers coule de ma plume
Pour écrire de son sang une multitude de séquences rapides et nerveuses
Favorables à l'errance égarée et aux trouées restauratrices d'horizon.
Fusion entre l'éveil et la pensée, entre l'abrupt surgi et la méditation.
Des mots pour lier les antagonismes, pour suggérer les nuances invisibles:
L'héroïque et le sentimental, le terrible et l’idyllique, le vif et l'immobile,
D'autres aussi pour oser la perspective et quelques paris sur l'impossible.
Écrire enfin, en s'appliquant à maintenir ferme son masque d'innocence.
Écrire pour jouer à se dissimuler, pour trouver refuge, pour se défendre.
P. MILIQUE
09:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, voyageur, initiateur, falloir, univers, motivation, singularité, couer à flots, plumage, sanguinaire, multitude, séquenciel, rapidité, sapidité, nerveux, vavoriser, erratique, trouer, restaurant, horizontal, lier, ligatures, antagonisme, suggérer, nuance, indivisible, héroïque, sentimental, terrible, idyllique, vif, immobile, oser, perspective, paris, impoant, s'appliquer, maintenir, fermoir, masque, innocence, jouer, dissimuler, trouver refuge, se défendre
13/01/2014
«RÊVE DU MAL» DE GEORG TRAKL
«RÊVE DU MAL»
DE
GEORG TRAKL
Lu par Michel FAVORY
Références:
« Rêve du mal », in Crépuscule et Déclin
traduit par Marc Petit et Jean-Claude Schneider
© Gallimard 1972
Georg Trakl, né le 3 févier 1887 à Salzbourg en Autriche et décédé le 3 novembre 1914 à Cracovie, d'une overdose de cocaïne, est un poète autrichien. Il est l'un des représentants majeurs de l'expressionnisme, mettant en scène des personnages indéterminés comme l'orpheline, le voyageur, le vieillard, le novice ou des figures telles que Kaspar Hauder, Elis ou Helian.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rêve, malédiction, maudire, georg trackl, michel favory, référence, irrévérence, crépuscule, crépusculaire, déclin, décliner, traduction, marc petit, jean-claude schneider, galimard, salzbourg, autriche, décédé, cracovie, overdose, cocaïne, poète, autrichien, représentant, majeur, majorité, expressionisme, mise en scène, personnage, indéterminé, orphelin, orphelinat, voyageur, voyagiste, vieillard, novice, noviciat, figure, figuratif, kaspar hauder, élis, héian, chois, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel
20/11/2013
NOIR INACCESSIBLE
NOIR INACCESSIBLE
A l’éternelle loterie de la vie
Se recueille d’un geste distrait
La légèreté éteinte de l’horizon.
Le plaisir goutte-à-goutte
Des sourires tard dans la nuit
Invitent au voyage abandonné
Jusqu’au noir inaccessible de l’étoile.
Il reste tant à explorer encore
Sur la cime absolue de nos rêves
Avant que la vie ne s’arrête brusquement
Sans que jamais ne vienne l’aube arc-en-ciel.
P. MILIQUE
00:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : étoile, loterie, vie, horizon, plaisir, sourire, voyage, abandon, rêve, aube, arc-en-ciel, noir, inaccessible, éterenité, éternel, loto, nationaliser, se recueillir, geste, gestuel, distrait, distraction, légèreté, éthéré, éther, planifier, goutte à goutte, tard, tardif, inviter, invitation, voyageur, voygiste, abandonner, étoile de mer, restaurer, restauration, explorateur, explorer, cime, absolu, cauchemarder, s'arrêter
24/10/2013
L'USAGE DU REGARD FRÉDÉRIC LECLOUX AU NÉPAL « D'ABORD VIVRE, ET PUIS PHOTOGRAPHIER »
L'USAGE DU REGARD
FRÉDÉRIC LECLOUX AU NÉPAL
« D'ABORD VIVRE, ET PUIS PHOTOGRAPHIER »
(2'56")
Frédéric Lecloux est photographe indépendant et grand voyageur, notamment au Népal. Sa devise : "Appliquer ce que Nicolas Bouvier m'a appris sur la lenteur et le temps que doit prendre l'occupation d'être heureux". Il a trouvé là-bas un équilibre entre violence et beauté comme en témoignent ses livres "L'usure du monde : Hommage à Nicolas Bouvier" et "Brumes à venir" (le Bec en l'air). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.
Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte
01:07 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, usage, regard, frédéric lecloux, népal, aborder, vivre, photographier, aude laporte, indépendance, voyageur, notifier, devise, appliquer, nicolas bouvier, apprendre, lenteur, temps, prendre, occupation, être heureux, trouver, équilibre, violence, beauté, témoigner, témoignage, livre, l'usure du monde, hommage, brumes à venir, le bec en l'air, rien à voir, samuel hirsch
22/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: MARGUERITE DURAS A JEAN-PAUL SARTRE
LA BOÎTE A LETTRES
MARGUERITE DURAS A JEAN-PAUL SARTRE
05:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, marguerite duras, jean-paul sartre, albert camus, hébétude, voyageur, commerce, plaindr, square, théâtre de poche, critiquer, sensibiliser, rené-jean chauffard, sépulture, gêne, comité, guerre d'algérie, la cause du peuple, jalousie, relation ambigu, espoir, faire son chemin, médiocrité, résistance, rue rochechouard, jouer, plaisir, extraordinaire, sympathique, coutumier, demande, expresso
12/01/2013
LA BONNE ANNEE DES BODIN'S
Bonne Année !
Les Bodin's sont de retour d'un réveillon ...
Pas frais...
Ils vous souhaitent leur Bonne Année 2013 !
Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur
http://wizdeo.com/s/les_bodins .
02:03 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT, LES DESCHIENS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, les bodin(s, bitdefender, les deschiens, livre, musique, nouvelle, bonne année, posie, dicton, imagerie magnétique, science, scientifique, hopping, sonar, morse, sport, voyage, voyageur, surfer sur le web, avoir des bonnes notes, coumadine, l de guérande
04/02/2012
Gérard PHILIPE "La mort du Loup" (Alfred de VIGNY)
Gérard PHILIPE dans un enregistrement historique des
années "'50" du poème d'Alfred de Vigny "La mort du loup".
I
"Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçus les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris,
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu, qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes,
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez sublimes animaux.
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.
Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."
08:11 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, nuage, lune, enflammer, incendie, fumée, bosquet, noircir, horizon, marcher sas parler, humidité, gazon, bruyère, épaisseur, hauteur, spin, landes, apercevoir, ongles longs, voyageur, loup, traquer, écouter, retenir sa respiration, haleine, un pas suspendu, bois, paine, vent, au-dessus des terres, effleurer, pieds, tour, solitaire, chêne, roc, pencher, coudes, sembler dormir, coucher, brire, baisser la tête, vieux chasseur, se mettre en quête, regarder, sable, pris en défaut, déclarer tout bas, marques récentes, annoncer démarche
11/09/2011
JE ME REPROCHE 10
Je me reproche
De n'étre depuis toujours
Qu'un voyageur immobile.
19:35 Publié dans JE ME REPROCHE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reproche, toujours, voyageur, immobile