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16/07/2017

REGARDER COULER LA VIE

au magma présent de l'écriture,

 

 

REGARDER COULER LA VIE

 

Regarder chaque jour couler la vie

Dans l'émergence d'un temps apaisé.

 

Ainsi progresse l'expérience émerveillée

D'une traque inassouvie de l'insaisissable,

Qui renforce la confusion d'une conquête

Affectée d'utopie, inutile donc par essence,

Et qui, au profond d'un harmonieux silence,

Provoque tout l''éventail des possibles

Jusqu'à l'impalpable métamorphose

Nous obligeant, au souvenir précis

D'un rêve élégiaque et sans limites

A regarder chaque jour couler la vie

Dans l'émergence d'un temps apaisé.

 

P. MILIQUE

01/05/2017

MAUVAISES VIBRATIONS

au magma présent de l'écriture,

 

 

MAUVAISES VIBRATIONS

 

«Mon Aimée!
Toi!»

 

Il vient de la joindre et il entend ses mots. La voix qui les porte est faible. Presque douloureusement faible.

Elle dit ne pas parvenir à s'engager dans la journée.

Qu'a-t-elle?

Que se passe-t-il?

Ressent-elle de si mauvaises vibrations?

Un doute machiavélique vient-il d'insinuer sournoisement son cœur?

Dans la seconde même de cette éventualité, il a peur.

 

Il sait qu'elle s'est réfugiée dans la cartomancie.
L'a-t-il vraiment entendu énoncé cela?
Sa voix était si déficiente, si ténue, anémiée dans le lointain presque.

Les cartes les ont-ils racontés ensemble sous un mauvais jour?

Ont-elles réfutées leur belle histoire en devenir?

Quelle inquiétude peut bien la tourmenter ainsi, pour qu'elle lui demande l'autorisation de se réfugier, à chaque fois un peu plus fortement gainée, dans le cercle protecteur de ses bras?

 

L'éloignement est tel qu'il ne peut que lui adresser quelques ondes secrètes, parce que muettes.

 

«Ma tendre, ma si tendre!

Si tu savais combien je te ressens, en cet instant précis, et comme m'oppresse le besoin d'exacerber davantage encore l'amour sans fin que je te porte.
Viens amour, viens au plus charnel de ta place réservée.
Il n'est qu'à t'y blottir.
T'y lover.

Je t'embrasse d'affection, je t'enveloppe d'amour.
J'entends te protéger, te sécuriser au douillet berceau de mes bras.
Repousse donc au plus loin les vagues têtues de tes peurs.
Elles ne pourrons t'atteindre, puisque je suis là!»

 

P. MILIQUE

07/04/2017

ILS ONT OUBLIÈ

au magma présent de l'écriture,

 

ILS ONT OUBLIÈ



Partout on l'a chassée.
Elle a voulu l'appeler
Mais on lui a ri au nez,
On l'a même conspuée.
Alors elle leur a déclaré
Que depuis elle l'aimait.

Ils ne pouvaient comprendre
Faute de connaître ce qu'était
Le bel amour dont elle parlait.
Ils étaient fous et ils tremblaient
Lorsqu'elle à prononcé en société
Ce mot éclatant de passion: Amour,
Et ils l'ont frappée. Cela paraît fichu
Car ils ont oublié ce que ça signifiait.
Maintenant, ils sont perdus tout à fait.
Ils ne l'ont certes pas fait exprès, mais...

Elle a tremblé oui. Tout comme elle a sangloté.
Elle ne peut plus le dire car ils l'ont cloîtrée...

P. MILIQUE

25/10/2016

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE

4

Si tu savais la douleur à ne pas savoir cautériser
Certaines déchirures aux commissures mortelles!
Avoir peur pour elle est tout ce que je sache faire.
Si tu savais comme il est dur de s'éprouver aussi peu!
Je suis dans cet état de rage impuissante qui domine
Lorsque le destin trop calamiteux broie l'existence
Sans égard, sans pitié, et qu'il se montre strict et cruel.

Elle, elle ne peut bien sûr concevoir son insoutenable souffrance
Comme une simple péripétie de la vie! Comment le pourrait-elle?
Pas plus qu'elle ne peut dissimuler davantage cette peur de vivre
Qui amplifie la douleur, l'exacerbe jusqu'à la rendre insupportable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 12

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

12

 

Il est incroyable cet Eliott. Il possède au naturel la faculté rare d'inciter, de proposer, d'inciter presque au dialogue.

Son regard se plante, insistant, dans le mien. Il me fixe d'une bien singulière façon. De bouillonnantes ondes spirituelles émanent de lui. Il est vraiment sidérant d'observer à quel point il est capable d'exprimer de son tréfonds la portée profonde de sa pensée.


Ce sont dans ces rares instants d'accalmie comportementale qu'il extrait les sucs intenses d'une sagesse insensée. En cette occurrence, il paraît être d'une immuable imperméabilité et semble, après l'avoir adoptée, tenir la pose tel le sphinx qu'il est parfois sur son socle d'irrationnel fondateur. De là rayonne la précision, la clarté et la force de son expression en une une objection implacable et réconfortante. Une lucidité sans concession qui confère à ses propos une vraie pluralité de perspectives et d'interprétations. Vision personnelle d'une réelle pertinence et pour cela, porteuse de sens fondamentaux.


Il ne m'est pas difficile d'admettre que j'ai beaucoup d'affection pour lui. Et il me plaît d'imaginer que la réciprocité est vraie. Il me trouble lorsqu'il utilise ainsi sa faculté à faire surgir de l'aléatoire les possibilités restées tapies dans l'inaperçu. Pour dire vrai, je le trouve tellement trop tout que, si j'osais, j'aimerais bien parvenir à être son égal.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/01/2014

PIERRE LEGENDRE: EXTRAIT 18/10/2007

 

PIERRE LEGENDRE

EXTRAIT

18/10/2007

13/01/2014

PIERRE LEGENDRE "ENFANCE ET ADOLESCENCE"

 

PIERRE LEGENDRE

"ENFANCE ET ADOLESCENCE"

(EXTRAIT)

15/10/2007

08/11/2013

On travaille toute sa vie et soudain, paf, la retraite ! "LES HEURES CREUSES"

 

On travaille toute sa vie et soudain, paf, la retraite !

Extrait du documentaire de

Mathilde GUERMONPREZ

pour

ARTE Radio

"LES HEURES CREUSES"

mis en images par

Julien DAVID.

Version intégrale là :

http://www.arteradio.com/son/122785/l...

02/03/2013

VALERIE LANG LIT DES ECRITS D'ALBERTO GIACOMETTI 1/5

 

VALERIE LANG

LIT DES ECRITS

D'ALBERTO GIACOMETTI 

1/5


Extraits d'Alberto Giacometti, Ecrits. Articles, notes et entretiens. Edition revue et augmentée sous la direction de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris, Hermann, 2008.

 

Document(s)

15/02/2013

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

 

 

LA VIE COMPAREE DE MADAME LA CONTESSE DE PANGE ET DE MONSIEUR ROBERT GALLEY

Choses vues 

04/04/1968 - 51min01s

 

La comtesse de PANGE, née en 1888 a vécu à la Belle époque dans un monde de délectation disparu dans le bouleversement de la première guerre mondiale. Robert GALLEY, né en1921, est un ancien résistant, compagnon de la Libération, ingénieur, qui, lui, vit dans un monde d'action et d'accomplissement. S'ils appartiennent à des siècles différents, la comtesse de PANGE et Robert GALLEY ont en commun le détachement, la grâce, et le sentiment que la vie prend sa signification par le regard qu'on porte sur elle. Entretiens successifs avec ces deux personnalités : la comtesse de PANGE qui se penche sur son passé sans tristesse, puis Robert GALLEY qui évoque son avenir. Les propos sont illustrés par des photographies et des images d'archives, des documents iconographiques et des extraits de reportages.- Rencontre avec la comtesse Jean de PANGE, née Pauline de Broglie, le 6 février 1888 dans une maison rue de la Boétie. Son père a été associé à la naissance de la 3ème République, ses frères furent prix Nobel et académicien. Elle raconte le Paris de son enfance avec ses voitures à cheval, ses parcs et ses pavés. Elle remarque que la noblesse n'avait aucune conscience de la misère des domestiques et des nourrices. Elle évoque la condition féminine en déplorant l'absence d'éducation des jeunes filles; donne des exemples du train de vie de sa famille, parle du faste des diners, des fêtes de Chaumont, des bals ... Elle se souvient des personnalités qu'elle a fréquentées : Paul DEROULEDE, Maurice BARRES, Marcel PROUST, la comtesse GREFFULHE, Hubert LYAUTEY. Enfin, elle rappelle l'influence des articles dans les journaux du début su siècle et dit ne pas regretter cette " (belle) époque pleine de morgue". - Rencontre avec Robert GALLEY qui revient sur les étapes importantes de sa carrière. Il explique son engagement dans la France Libre à 19 ans en tant que 2ème classe en 1940, ses études après la fin de la guerre à l'école Centrale, et ses débuts dans la carrière d'ingénieur de production et d'ingénieur d'études. Il raconte la construction d'une raffinerie à Petitjean au Maroc, la mise en oeuvre de l'usine de plutonium de Marcoule en 1955 destinée à la fabrication de la bombe atomique. Il se remémore son implication dès 1958 dans la conception et la construction de l'usine de Pierrelatte, puis ses responsabilités étatiques dans le domaine de l'informatique. Il souligne la nécessité de se réaliser dans un métier passionnant et la vertu de l'opiniâtreté, avoue sa passion pour les sciences naturelles. Ses propos sont entrecoupés par le témoignage de Jean VOLVEY qui fut son lieutenant pendant la guerre.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Rivière, Frédéric

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Jacob, Patrick

 

Galley, Robert ; Volvey, Jean ; Pange, Pauline de

13/01/2013

"L'HURLUBERLU " DE JEAN ANOUILH JOUE PAR MICHEL GALABRU

 

 

"L'HURLUBERLU "

DE JEAN ANOUILH

JOUE PAR MICHEL GALABRU

JA2 DERNIERE 

24/09/1987 - 04min49s

 

Au théâtre du Palais Royal, Michel GALABRU joue "l'hurluberlu" de Jean ANOUILH. A la fin du spectacle, baissé de rideau et applaudissements. Interview dans sa loge de Michel GALABRU : " ANOUILH est un classique, qui fait surgir tout un monde avec trois mots... Dieu même ment, tout est faux, la création est une mystification. L'homme travestit tout. Extraits de Michel GALABRU sur scène.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Begou, Georges

 

Galabru, Michel

08/01/2013

EXTRAIT THEATRE : " MONSIEUR AMEDEE "

 

EXTRAIT THEATRE 

" MONSIEUR AMEDEE "

Midi 2 

17/09/1999 - 01min28s

 

Michel GALABRU est à partir de ce soir "Monsieur Amédée", aux côtés de Bernadette LAFONT dans la pièce d'Alain REYNAUD-FOURTON (mise en scène Jean Pierre DRAVEL) .. extrait de la dernière répétition au théâtre Comédia à Paris.

 

Générique

Reynaud Fourton, Alain
Ronflet, Bernard
Lafont, Bernadette ; Galabru, Michel