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04/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

2

 

Dès lors, alors même que l'amour s'atrophie,
On déploie son chagrin en pétales de tristesse,
On tente de circonscrire, non sans maladresse,
La bouffée impétueuse qui tourmente l'intime.

Plus tard, la douleur inaugurée s'amplifie encore
Alors même que , par opposition, l'esprit s'altère.

Le corps déstabilisé par cette nouvelle donne,
Éprouve l'intensité électrique des maux à vif
Tandis que la vie, effrénée en son préambule,
Se dissout peu à peu dans un crépuscule atone.

(FIN)

 

P. MILIQUE

31/10/2013

DÉFERLANTES RAGEUSES

au magma présent de l'écriture

 

 

DÉFERLANTES  RAGEUSES

 

Sur la ligne d'horizon, il n'y a que des bleus  lapis-lazuli

Comme une permanence entre abime et insondable.

 

Il rapporte cet ineffable marin, à chaque jour finissant,

Des carnets griffonnés au long de ses promenades.

 

De retour en sa chaleureuse demeure

Où s'amplifie l'essentiel de son énergie,

Il s'immerge dans l'espace et le temps

En ce lieu où s'épanouit, douillet privilège,

Toute la chair vive de son écriture.

 

Au dehors, un vent de nuit tourmente la mer

Qui lance, rageuse, des déferlantes sur quelques récifs

Spectateurs immobiles d'une écume en défi d'éternité.

 

P.  MILIQUE 

17/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 5

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

5


Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !


FIN

 

P.  MILIQUE

12/09/2013

TELLEMENT PLUS

MAIN DANS LA MAIN.jpg

 

TELLEMENT PLUS

 

Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi

Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral

Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.

 

Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,

Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.

 

Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,

Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence

Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.

 

De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin

Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,

Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre

Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.

 

Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!

Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,

Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.

 

P. MILIQUE

05/08/2013

RETOUR A SOI

APOCALYPSE.jpg

 

RETOUR A SOI

 

J'ai toujours préféré marcher en solitaire,

Délesté du fardeau d'un artificiel rôle à jouer.

Il est si dur d'aller au rythme singulier de l'autre!

 

Images qui se reforment aux dérives du temps...

Écrire à vif sa vitale nécessité d'autonomie

Flirte parfois avec la hideur du saugrenu.

 

Comment parvenir, dans la plénitude étonnée

D'un retour à soi aux accents d'éphémère,

A s'extirper de l'inextricable qui assujettit?

 

Fourvoiement avéré dans une vie fantasmée

Qui ne porterait pas l'intention majuscule

Du mensonge aveuglé porteur d'apocalypses.

 

P. MILIQUE

22/07/2013

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

EMPORTE PAR LE VENT.jpg

 

L'IMPOSSIBLE  DU  RÊVE

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine,

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps

Parce que trop confrontés à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime mirage séduisant de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P.  MILIQUE

05/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 5

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

5


Il est des blessures infinies d’emblée indélébiles,

Alors lorsqu'il s'agit de survivre dans l'obscur! …

Tu navigues désormais sur une mer plus tranquille

A la lumière d'un soleil de paix depuis toujours mérité,

Enfin étranger au noir persistant de mon infirmité d'être,

Tandis que l'avalanche émotionnelle précise l'interrogation :

Que vont devenir toutes les larmes extraites de spasmes à vif,

Celles-là même que nous n'avons jamais su verser ensemble

Tenues si longtemps secrètes qu'elles ne hantent plus que l'invisible ?

 

As-tu compris au gré d'un jour, Papa, combien je savais mal t'aimer ?

(FIN)

 

 

P. MILIQUE

18/09/2012

L’AIR DU BEAU

BAUDELAIRE.jpeg

 

L’AIR DU BEAU

 

Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage

Qui génère au vif ce problème de légitimité…

Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!

 

Pourtant, son imaginaire côtoie au quotidien

Des grands frères bienveillants et protecteurs.

Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,

Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler des…

 

Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,

Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!

Invalide la phrase exclusive et universelle

Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit

Avec l’iridescente et unique arrière-pensée:

ÉCRIRE!

Rédemption libératrice…

 

P. MILIQUE