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06/10/2017

COMBAT ACHARNE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMBAT ACHARNE

2

 

Il conviendra pourtant rester très vigilant,

Car les blessures supportées sont profondes

Et sont de celles vite impossibles à cicatriser.

Je sais qu'elles ne le seront jamais vraiment.

 

Notre échange nocturne fut le bienvenu:

Il m'a réchauffé le cœur en profondeur.

Je me suis soudain éprouvé moins seul,

Aidé, assisté, soutenu dans mon effort

A supporter, au profond de ma tête,

L'accablant fardeau d'une détresse

Mise en avant par la misère alentour.

 

Cet échange-là, tout à fait opportun,

S'est révélé porteur de l'unique onguent,

Indispensable et potentiellement efficace,

En sédatif des cicatrices hémorragiques.

 

Ton attention accordée n'a rien d'une surprise.

Tu avais toute ma confiance. Je ne suis pas déçu.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

25/09/2016

FICTION 1

au magma présent de l'écriture,

 

FICTION 

1



Constatons-le, nos villes sont devenues des déserts sur-urbanisés, où chaque homme fait cavalier seul et saisit les commandes branlantes de son existence.

Les cieux se sont révoltés, il y a longtemps déjà, et le soleil s'est éclipsé pour l'éternité, ne laissant s'installer au firmament que l'alternative proposée par les ténèbres les plus profondes, elles-mêmes cinglées de tubes phosphorescents.

Désormais, des robots hyperactifs et puissants travaillent sans relâche. Ils transforment la matière première avec autant d'efficacité qu'ils raisonnent maintenant, de fait, un ordre politique impitoyable pour ceux dont l'utilité au profit tarde à se manifester.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/11/2015

A EN PERDRE LE SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A EN PERDRE LE SOUFFLE

1

Son corps, son organisme, son métabolisme
Tous se sont ligués en lassitude aujourd'hui
Pour l'affaiblir, pour l'anéantir. Pour l'annuler.

Il se sent vide d'ardeur, de dynamisme, de force.
Tout cela lui impose la réalité d'un défi démesuré,
Le confronte à l'abrupt consistance du présent,
Et jette une lumière indécente sur un itinéraire
Qui derrière les brumes se profile, long et accablant.

Il se doit de rassurer son aimée, il n'ait rien d'alarmant.
Il ne s'agit que des truismes triviaux au jour de chacun.

Car c'est bien ce qui lui fait monter la honte au front.
Comme il est indigné par son comportement ridicule!
Et pourtant il ose, enfantin, communiquer sur ce si peu.
Oser se lamenter auprès d'elle, elle qui est tant investit
De ce qu'elle est, qui met tout à profit pour l'ensoleiller,
Pour créer cette ample bulle d'amour où elle le tient serré.
Comme il se sent petit près d'elle, terne face à sa lumière!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/10/2015

JEHAN JONAS "SUR LES QUAIS" (1966)

 

JEHAN JONAS

"SUR LES QUAIS"

(1966)

«Jehan JONAS, tu connais?

Né en août 1944, Jehan JONAS a écrit des centaines de chansons, des poèmes, des sketches, des nouvelles, une comédie musicale pour enfants...

Animé par se permanente révolte et son Amour de la Liberté il écrit insatiablement.

Usant d'humour et d'ironie il se bat inlassablement contre la bêtise.

Souvent tendre, il nous emporte dans son univers où l'Amour règne en Prince.

Toujours lucide, il ne voulait pas devenir un «vieux con».

 Il meurt en 1980.

 

Jehan JONAS appartient à ces grands auteurs intemporels et pourtant il fut occulté par les médias.

 Cette censure, cette confiscation, sa compagne nous la raconte sans retenue et nous dessine un portrait de cet homme à qui il serait difficile d'attribuer une étiquette...»

 (Laure COUSIN)

 «Une Confiscation»

 

Laure COUSIN vient de consacrer quelques années à la réalisation de cette «histoire humaine» qu'elle s'était promis d'écrire un jour.

Depuis l'année 2002 elle est présidente de l'association «Jehan Jonas Second Souffle» qui a pour principal objectif de sortir de l'ombre l’œuvre de son compagnon de vie.

Rendez-vous sur le site de l'Association!
Vous y trouverez, et pourrez vous procurer «Une Confiscation» bien sûr.
Mais aussi, et entre autres, vous aurez l'opportunité de vous offrir la discographie intégrale de Jehan JONAS.

http://www.jehan-jonas.fr/

19/09/2015

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE

1



Il s'autorise à dérober quelques minutes
Au banal pour lui dire combien il l'aime.
Mais il ne peut le lui confirmer encore:
Elle en est avertie depuis si longtemps déjà.

Lui dire, lui répéter l'intensité effective
De ces instants magiques offerts au matin.
Elle, elle lui dit être éveillée depuis longtemps
Et avoir profité de cette vacance inattendue
Pour vivre la réalité de son amour pour lui.

Elle a ainsi pérennisé cette pensée nocturne
Qui mouille leur visage de larmes d'émotion,
Attendris par l'évidence de leurs deux êtres unis,
Deux originalités uniques du grand puzzle de la vie,
A se retrouver, à s'imbriquer ainsi avec tant d'aisance,
Totalement identifié à l'autre jusqu'à ne plus faire qu'un.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/04/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: MAXIME LE FORESTIER

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  MAXIME LE FORESTIER

 

Le chanteur entame une tournée basée sur son dernier album "Le cadeau", et n'a pas le temps de lire. Dès qu'il le peut il se rattrape, dévore les biographies, les essais, plutôt que les romans. 

 

Pas de livre sur la table de chevet de Maxime Le Forestier. Pas dans ces habitudes. Le chanteur préfère lire le matin. Ou dans les transports. Et puis surtout, en ce moment, il réserve son énergie pour le début de sa tournée. 

Ses dernières lectures remontent à quelques semaines. Au décès de sa mère, l'artiste a trié sa bibliothèque. Il en a profité pour lire "La Bête Mahousse" de Jacques Perret, les "Amours" de Paul Léautaud, et les "Carnets impudiques" de Jean-Edern Hallier.

25/10/2012

CHARLY 14

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

14



(CHARLY)

 

--Dis-donc? Il ne t'a pas fallu longtemps avant d'afficher de nouveau ton affligeante attitude! Enfin quoi, c'est vraiment si compliqué ce que je te demande? Entends moi bien à la fin, moi je voudrais juste que ton comportement, dans l'infime de chaque instant, ne me parle que de joie! Du goût violent et imprescriptible de la joie! Ça n'est vraiment pas possible ça? Ça n'existe pas dans ton cinoche intérieur, c'est définitif? Tu sais quoi, je te plains! Ça oui, je te plains!....Ou alors ça fait trop populo, pas assez intello pour toi, c'est ça? Mais mon pauvre vieux, il n'est pas possible de passer ton temps à te gratter le nombril juste en écrivant que le ciel est noir, tu comprends? Cesse de nous halluciner la tête avec tes récurrentes, éternelles images noircies d'aussi violentes désespérances. C'est insupportable à la fin! Épuisant. Alors reprends toi s'il te plaît, et prend tes habitudes à contre-pied! Applique-toi à gommer de ta plume les terrifiants aspects du monde réel. Ne nous empêtre plus dans tes vieilles nostalgies éternellement ressassée. Y en a marre, tu comprends?
Crois moi, il reste toujours quelque part un coin de ciel bleu, même dans les âmes les plus ténébreuses comme la tienne j'en suis persuadé. Alors vas-y, lâche-toi, profite de la page en attente pour faire briller le soleil. Invente une vie jubilatoire zébrée de bouffées d’enthousiasmes délirants, de bonheurs étoilés et de tendresses gourmandes. Inutile de le faire pour nous! Il serait déjà tellement grand de le faire pour toi. Et merde pour les intellectuels délicats!
Sur ce, je vais me coucher, m'évader le temps d'un sommeil de ce jour beaucoup trop banal pour être excitant. Je vais retourner, moi tout seul, à ce que tu perdures à considérer  non sans un certain dédain, vers mes petits bonheurs minables à moi. Je ne suis pas inquiet, ils valent bien les tiens.
Allez, descend-moi de cette table s'il te plaît que je rejoigne mon refuge.
En m'excusant, une fois n'est pas coutume, pour cette longue, et peut-être inutilement agressive, diatribe. Informelle et inépuisable logorrhée. Mais tu sais comment sont les imbéciles: bavards jusqu'à la frénésie parfois. C'est même à ça qu'on les reconnaît. C'est tellement difficile à contenir la bêtise.
Merci encore et... Belle et douce nuit à toi.

(A Suivre...)

 

18/07/2011

J'ACCEPTE LE CONTRAT

C'est à hurler tant tout cela devrait aller sans dire!....

Et qu'il faut pourtant répéter avec force, encore et encore...

Qu'est-ce qu'on attend, merde!